[DIABOLIK LOVER] Tome 2 : The Last Journey

Chapitre 9

Un long silence suivi après cela. Plus personne n'osais parler sous peur que la reine le prenne pour une provocation. Cette dernière, accompagnée de sa fidèle acolytes s'en allèrent le pas lourd. On entendait plus que les gémissements plaintif de l'humaine, recroquevillée au fond de la cellule humide.
C'était presque gênant. Humiliant pour la fratrie qui s'était vu soumis envers la reine Talmers mais  ​aussi Yui.
Alors que les minutes défilèrent, Reiji émit un léger toussotement afin que l'attention soit reportée sur ce qu'il allait dire.

- Peux-tu nous expliquer, pourquoi tu te retrouves dans cette cellule ? Demanda-t-il à l'humaine qui s'était approchée des barreaux.

- Je...

Elle marqua une pause. Devait-elle dire la vérité ? Serana l'avais bien mise en garde à propos de sa patience et de ses limites mais la blonde avait tout simplement fait la sourde oreille et l'avais poussée à bout. En réalité, elle savait qu'elle méritait cette punition. Mais cette femme bien que charismatique cachait bien son jeu. Quand elle avait toqué à sa porte de chambre et qu'elle y était rentrée, elle avait senti que personne ne serai là pour retenir la reine. Elle avait bien senti qu'elle était en danger de mort et que si elle avait succombé dans cette chambre, elle savait que la reine n'aurai eu aucun scrupule à défier les vampires. Dans cette chambre, elle avait eu affaire avec une autre Serana. Une face cachée que la reine Talmers s'efforçait de dissimuler sous ses airs de perfection. Yui pouvait être naïve et un peu potiche, elle n'était pas stupide. Serana était quelqu'un de dangereux. Extrêmement dangereux et même si les domestiques ou encore le sergent Trafalgar ne se rendait pas compte de l'aura qu'elle dégageait, elle avait vu dans les yeux du général Rosalya quelque chose. Une étincelle. Une frayeur. Yui était observatrice. Elle avait vu que même si le général Rosalya semblait très proche de la reine, elle restait distante. Ce n'était pas le cause de son poste, ça Yui en était certaine, c'était plutôt par peur. Oui par peur. Ça semblait irrationnelle​ mais c'était ainsi. Il lui manquait une pièce du puzzle, quelques unes​ pour pouvoir faire le lien mais avec ce qu'elle avait sous la main, elle n'était pas prête de faire un quelconque rapprochement et ça, ça la frustrée. C'est en ravalant un sanglot qu'elle reprit la où elle s'était arrêtée.

- Je l'ai offensé c'est vrai... Dit-elle sous le coup de la honte.

Un soupir d'exaspération sorti de la bouche de Reiji tandis que Subaru lança un juron.

- Comme si on avait pas assez de problème avec cette femme... T'es chiante quand tu t'y mets... Dit-il avec une pointe de mépris.

La jeune humaine s'empressa de s'excuser auprès d'eux. Après tout, que pouvait-elle​ bien faire à part s'excuser ? Toujours des excuses de toute manière pensa Ayato dans son coin. De son côté, il était sûr qu'il n'y avait pas seulement une histoire comme celle que racontée Yui. Quelle idiote elle faisait à vouloir s'en prendre à plus fort qu'elle. Cette caractéristique lui rappelait fortement Serana, son humaine. Cette pensée le fit sourire quand il se remémora les moments​ passaient avec elle. Quand elle lui hurlait dessus en criant qu'elle ne lui appartiendrait jamais et qu'elle aura beau être enfermée​, elle lui résisterai toujours. Mais Yui n'était pas Serana et rien ne  la rendrai à lui. Quand il avait vu sa dépouille et tout ce sang sur son corps, il se souvient comment il s'était effondré en larmes en la berçant lentement en regrettant ses paroles, ses gestes à son égard. Il était tombé amoureux d'elle. Depuis le jour où elle l'avait trouvé sur son canapé dans le hall du manoir. Depuis sa mort, pas une nuit ne se déroulait sans qu'il ressasse sans relâche chaque moment passait avec elle. Il avait même rêvé parfois qu'elle était auprès de lui en lui caressant les cheveux en lui disant combien elle l'aimait. Ho oui, il en avait rêvé des moments impossible comme celui-ci. Et depuis que Yui était arrivée, il s'était surpris à la comparer à celle qui l'avait aimé autrefois. Seulement comme il l'avait dit plus ​tôt, Yui n'était certainement pas Serana. Serana, elle, s'était la passion, une jeune femme qui le consumé entièrement. Elle était aussi, à elle-même une sorte de fruit défendu. Elle inspirait aussi en quelque sorte la luxure. Oui la luxure. Combien de fois le vampire avait rêvé d'elle sous un aspects nouveau de sa personnalité ? Combien de fois avait-il rêvé de pouvoir l'aimer physiquement ? Alors que Yui, elle, c'est plutôt la naïveté, une tendresse presque énervante. Yui semblait fade comparaît à Serana. Alors que Ayato sombrait de plus en plus dans ses pensées les plus intimes , Shuu prit la parole.

- De toute manière on ne peut rien y faire et de cette façon, tu y réfléchira à deux fois avant de t'en prendre à elle.

- Jusqu'à quand notre petite humaine va rester dans cette cage~ ? S'enquit Raito tout sourire comme d'habitude

- Pour ça, il faudrait directement demander à la reine je pense, dit Kanato serrant fort son inséparable ours en peluche.

- Je pense que...

- Je vais lui demander, coupa Ayato dans l'élan de Reiji qui lui jeta un regard mauvais à cause de sa malpolitesse.

Ayato ne releva pas et parti en direction de la chambre de la fameuse reine sans pitié. Il avait tout simplement​ suivi l'odeur encore présente dans les couloirs. Odeur, qui ressemblait encore à si méprendre à celle de Serana. Quelque chose ne tournait pas rond. Depuis qu'il avait rencontré en personne cette reine Serana tout lui faisait penser à sa Serana à lui. Son physique à part ses cheveux blancs​comme neige, son odeur, même ses mimiques. Décidément il y avait trop d'éléments pour que ce soit une simple coïncidence. Et si c'était vraiment elle ? Une boule le prit à la gorge. Il n'y avait qu'une seule façon de le savoir... Son sang. Il toqua à sa porte. On lui intima d'entré ce qu'il fit rapidement en fermant à clé dernière lui. Elle se tenait là dos à lui, posée contre son immense balcon à siroter du vin. La pièce était étonnamment grande. Rempli de petite bougie et de grande peau de bête avec un grand lit à baldaquin. Il y avait aussi un bureau avec pas mal de parchemin dessus sur le balcon, il y avait une petite table sur lequel était posé un plateau de fruits et une bouteille de vin. La pièce toute entière avait l'odeur de Serana. Un mélange de fruits rouges avec de la cerise. Le vampire pensait qu'il allait devenir fou surtout quand il l'a vit. En sous-vêtements posée contre le balcon d'un air presque aguicheur bien que involontaire en sirotant son verre. Elle tourna légèrement la tête vers le vampire puis baissa la tête en fixant le contenu de son verre. Apparemment elle se fichait de sa tenue.

- Encore toi... Dit-elle lentement.

Il s'approcha d'elle puis lorsqu'il fut à quelque centimètres d'elle, elle se retourna enfin dévoilant sa poitrine recouverte du soutien-gorge noir avec de la dentelle bordeaux. Elle était tout simplement magnifique. Le vampire du se faire violence pour ne pas lui bondir dessus, cependant il s'approcha encore un peu d'elle. Par prudence, elle posa ses fines mains sur son torse. Ce contact le fit frémir. Il savait, il avait compris. Aucune femme n'arrivait à lui procurer de tels frissons​ par un simple contact comme celui-ci. Il lui manquait une dernière preuve. Il attendait  simplement l'opportunité de pouvoir la mordre et de se délecter du sang qu'elle avait à lui offrir. Quant à elle, elle le fixait, scrutant son visage. Elle attendait. Mais attendre quoi ? Cette soirée était vraiment étrange. En tant normal, elle ne se serait en aucun cas montrer avec si peu de tissu sur elle. Elle aurait pris la peine de se couvrir d'un drap mais pas ce soir. De plus, elle ne le repoussait pas, au contraire, elle restait face à lui, s'offrant presque à lui. Elle le torturait. Alors puisqu'il ne se passait rien, elle rapporta son verre à ses lèvres. Le vampire la fixait. Elle le narguait il n'y avait aucun doute. Mais il n'avait pas joué toutes ses cartes alors sans qu'elle n'eus le temps de faire le moindre geste, il la prit par la taille, le contact chaud de ses hanches le fit frémir une fois de plus et il repoussa ses cheveux pour lui donnait accès à son cou.
Ni une ni deux, il planta ses crocs dans sa délicieuse et tendre chair. Serana s'accrocha vivement au cou d'Ayato en lâchant un gémissement. Ils s'étaient retrouvés. Enfin !
Le vampire referma son emprise sur celle qu'il aimait. Il apporta une mains dans ses cheveux blancs, exerçant une pression pour la coller encore plus à lui. Ce vide qu'il ressentait jusqu'à aujourd'hui était enfin comblé. Quant à Serana, elle enfoui sa tête dans le cou du vampire en fermant les yeux, profitant du moment. Elle avait eu beau refoulé ce manque, se disant qu'elle détestait ce vampire, c'était faux. Elle le savait au fond d'elle, elle avait attendu ce moment. Sa poitrine était complètement écrasée contre le torse d'Ayato. Elle était complètement collée à lui, si bien qu'elle pouvait ressentir son envie contre sa cuisse. Il releva la tête de son cou, tout essoufflé, le souffle saccadé. Il la fixa comme pour  attendre qu'elle donne son consentement. Elle avait les joues rouges et les yeux embués par le désir. Elle savait qu'après cela elle ne pourrai revenir en arrière.  Mais elle avait attendu ce moment depuis longtemps et elle ne laisserai personne lui gâcher ce moment.

- Embrasse moi.

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Voilà j'espère que ce chapitre vous a plu, j'attends vos avis !