Toi, et seulement toi...

Chapitre 24

-''Comment ça ton ex ?! Qu'est-ce qu'il fout là ?!'' S'écria Steve.

-''J'en sais absolument rien.'' M'énervai-je.

-''Je vois que tu es contente de me revoir, ça fait plaisir.'' Intervint John, mon ex.

-''Mais ferme là, toi. Pourquoi veut-tu qu'elle soit contente ?! T'es son ex non ? Je ne vois aucune raison pour qu'elle soit contente.'' S'énerva Steve.

John ignora ce que venait de dire Steve.

-''Je peux te parler seul à seul Lola ?'' Me demanda calmement John.

-''Hors de question, je viens avec elle.'' Répondit Steve.

-''Non, je veux juste parler à Lola et après je te la rends. T'es qui toi en fait ?''

-''Ok, stop on arrête. Steve est mon copain donc il peut venir.'' Intervins-je.

Je vis Steve fait un petit sourire narquois tandis que John se décomposa légèrement.

-''Ton copain ? Depuis quand t'as un copain ? Je croyais que t'arrivais pas à m'oublier.'' Répondit John. Steve arrêta de sourire et se crispa, John lui, fit un grand sourire.

-''Mais tu vas te la fermer'' S'énerva Steve.

-''Steve arrête, ne rentre pas dans son jeu, il attends qu'une chose, c'est que tu t'énerves.'' Lui chuchotais-je.

-''Steve ?! Alors c'est toi Steve ?!''

-''Tu veux que je sois qui d'autre ?''

-''Tu sors avec lui ? Alors, là Lola tu me déçois, tu me remplaces par lui ?! Je croyais que tu le détestais, et maintenant tu sors avec lui ?! La blague de l'année.'' Ricana John.

-''Arrêtez, oui je sors avec Steve et je ne vois pas où est le problème. Je te signal John, qu'on est resté un an et demi ensemble et que tu m'as trompé je ne sais combien de fois. Alors oui, je t'ai oublié parce que tu n'en vaut pas la peine. Maintenant laisse nous et pars.'' Répondis-je

-''T'es toujours rester aussi conne a ce que je vois.'' Dit-il en partant.

-''Ton ex est vraiment un idiot.'' Dit Steve.

-''Je sais... Aller, viens on s'en va.''

On partit mais je sentais Steve crisper, je ne comprends pas tellement pourquoi, parce que je ne ressens rien pour John.

-''Qu'est-ce qu'il t'arrive ?'' Demandai-je.

-''Rien.'' Répondit-il sèchement.

-''Dis pas ça, je vois bien que ça ne va pas.''

-''Je suis énervé c'est tout.''

-''Pourquoi ?''

-''Ca me soule que ton ex débarque alors que cinq minutes avant je te disais que je tenais beaucoup à toi.''

-''Je n'étais pas au courant qu'il était là moi, faut pas en vouloir à moi.'' Répondis-je doucement.  

-''Je sais, mais mets toi à ma place, tu ferais quoi si un jour unes de mes ex débarque et commence à discuter avec moi.''

-''De un, tes ex je les croise tous les au lycée vu que tu es sortis avec pas mal de filles, de deux tu discutes avec elles presque tout le temps, et de trois je n'ai pas discuté avec lui mais je me suis plutôt embrouillée avec lui. Alors arrête d'être tout le temps énervé pour rien.''

Il semblait surpris à ce que je venais de lui dire, il ne répondit rien et alluma une cigarette. Je déteste quand il fume près de moi alors je me décalais un peu de lui. Il se rapproche mais je me décalai une nouvelle fois. Il sourit et me fait un câlin.

-''Tu ne m'auras pas cette fois-ci, t'es énervant quand tu agis comme ça.'' Dis-je.

-''Je suis désolé... Mais tu sais très bien que quand je suis énervé je rejette la faute sur tout le monde.''

-''C'est pas une raison.''

-''Ok, très bien je vais devoir utiliser les grands moyens pour me faire pardonner.'' Sourit-il.

-''Quoi ?''

Je n'eus même pas le temps de finir ma phrase qu'il plaqua ses lèvres sur les miennes.

-''Ca compte pas, ça.'' Chuchotai-je contre ses lèvres.

-''Si ça compte.''

-''C'est bon... T'es pardonné...'' Dis-je.

-''Je le savais, c'est trop facile.''

Il rigola, puis on prit le métro pour rentrer chez nous.

Quand j'arrivai à la maison, il devait être dix huit heures trente, ma mère m'attendait de pied ferme devant la porte et elle cria le prénom de mon père pour qu'il vienne.

-''Simon, ta fille est rentrée.'' Cria-t-elle.

Mon père arriva puis ils commencèrent à me faire la morale, mais je fus surprise qu'ils ne soient pas plus énervés que ça.

-''Tu étais où jeune fille ?'' Me demanda ma mère.

-''Maman, arrête de parler comme ça... J'aime pas.''

-''C'est pas le problème.'' Cria mon père.  

-''Il est dix huit heures trente et l'école nous a appelé pour nous signaler que tu avais manqué tous les cours de l'après midi. Tu peux nous expliquer ?'' Continua ma mère.

-''J'étais à l'infirmerie parce que je ne me sentais pas bien et après je suis allée chez Stéphanie.''

-''Arrête de mentir, j'ai horreur de ça.''

-''Mais je te jure.''

-''Arrête de jurer. Où étais tu ?''  

Ma mère cria tellement fort que mon père et moi sursautions et mon frère et ma sœur descendirent pour voir ce qui se passait.

-''Tu n'étais pas chez Stéphanie, ton frère m'a dit que vous vous étiez disputé. Et l'école m'a prévenu que tu n'étais absolument pas là.''

Mon frère et ma sœur étaient assis sur les marches à regarder tout ce qui se passait.

Je ne répondis rien puis mon père a intervint

-''Lola dit nous où tu étais.'' Soupira-t-il.

-''J'étais dans Paris...''

-''Toute seule ou avec un garçon prénommé Steve ?'' Dit ma mère.

-''Non toute seule... Steve était en cours.''

-''Quoi ?! Tu as sécher les cours et pas lui ?! C'est bien la première fois.'' Rigola mon frère.

Il m'énerve. Toujours à s'incruster.

-''Ferme là, parce que je peux aussi parler de toi et Sophie.''

-''C'est qui Sophie ?'' Demandèrent mes parents.

-''Toi, tu vas me le payer.'' Me dit Victor en me foudroyant du regard. Je lui répondis alors, par un grand sourire.

-''Sophie, c'est la nouvelle copine de Victor. Ils sont si mignons, ils se donnent en spectacle tous les jours. Elle est déjà venue à la maison quand vous n'étiez pas là, c'est Julia qui m'a tout dit.'' Mentis-je.

Je vis Julia se lever tout de doucement et monter les marches ni vu ni connu, et vu qu'elle est toute petite, elle va à 2 à l'heure. Victor la regarda pendant un moment puis il lui couru après. J'en profitais pour aller dans ma chambre et stoppé cette discussion inutile. Mes parents ont crié mon prénom mais je ne répondis rien.

Une fois dans ma chambre, je m'empressai de prendre mon téléphone pour tout raconter à Stéphanie. Je commençai à écrire mon message quand je me souvenus qu'on était en froid. C'est la première qu'on reste aussi longtemps sans se parler, d'habitude sa ne dure pas plus de trois heures. J'effaçai le message puis je m'allongeai sur mon lit. Demain, il faudra à tout prix que je lui parle et régler toute cette histoire.