Je suis rentrée à la maison toute exténuée. Maman était au salon privé avec des amis, apparemment c'est la belle vie pour elle, elle profitait du temps qu'il lui restait.
Moi : «Salut maman. Bonsoir tout le monde! Dis-je en lui faisant un bisou.»
Maman: «Salut chérie. Alors, cette répétition?»
Moi: «Super! Les filles ont été vraiment sympas et puis, en plus ça me fait plaisir de pouvoir lamdanser de nouveau. Bon je monte prendre une douche et je redescends manger. Donnons-nous tous ensemble?»
Maman: «Non. Ils s'en allaient.»
Moi: «Ok..»
Je suis donc montée prendre une douche. A la sortie de mon bain, j'aperçues un message de loin. C'était Teïra.«Coucou Mathisse, c'est Teïra, ma copine m'a lâché, finalement on sera que toutes les deux, je nous ai pris un salon au TeXas, un ami y travaille alors ça sera plus facile pour nous.»
Moi: «Pas de soucis. Ça marche!»
Teïra: «A quelle heure je passe prendre?»
Moi : «Je te ferais signe quand une fois prête.»
Teïra:«Ok. À plus tard.»À cet instant précis, je commençai à établir le plan de sortie dans ma tête. Comment allais-je pouvoir réussir à sortir? Je ne pouvais aller voir mère pour lui demander une quelconque permission par peur de me faire rembarrer alors que j'en mourais d'envie. J'étais confuse, cependant j'avais déjà enclenché la bombe. Je me mis alors à chercher ce que j'allais mettre. Lorsque je trouvai enfin mes vêtements, je descendis rapidement me bourrer le ventre en compagnie de ma sublime mère. Ouley nous avait concocté un petit plat, du pot-au-feu avec un coulis de tomates.
Estomac garni, je passais tout le diner à rire, en raison du nom du plat qui était semblable à celui de ma prof. Au dessert, ma mère appréciait les fruits mais Ouley nous avait préparé un crumble.
Quand on est sortie de table, ma mère s'est dirigée vers sa chambre pour regarder la télé comme toujours avant de dormir et moi, je suis restée en bas avec Ouley à la taquiner un peu puis je suis montée faire un bisou à ma mère adorée avant de dormir, sauf qu'elle somnolait déjà. J'étais vraiment contente, je me précipitai dans ma chambre pour m'apprêter car mon plan fonctionnait. Il était 11h, quand je commençai à me maquiller, accompagné d'une petite musique histoire de me mettre dans le bain. Une fois mon show terminé, je sorti afin de voir si les lumières étaient toutes éteintes, puis j'envoyai un message à Teïra pour qu'elle passe me chercher. J'étais prête. Le portail étant fermé à clef je fis le mur. Teiara m'attendait au carrefour pas loin de chez moi stationné dans un taxi.Moi: «Coucou»
Teiara : «Cava? Woah! Tu envoies du lourd!»
Moi : «Mais non, c'est tout simple», dis-je gênée.On fit environ 20 minutes de trajet, étant donné que les Almadies c'est très loin. Mais par chance le chauffeur fut rapide et on arriva devant le Texas. La queue devant la boîte était gigantesque, du jamais vu. J'étais choquée. Eh oui, j'étais choquée c'était semblable à une file de concert, une file dont on ne connaissait la fin.
Moi: «Ils se sont donnés rendez-vous ou quoi?»
Teïra: «Non pas du tout. Le DJ d'ici est très connu.. et d'ailleurs c'est mon ami. »
Moi: «Ah ok.»Je n'avais aucune idée de ce que je faisais là, je me suis mise à regretter, à penser à ma mère, et au risque que j'ai pris en venant ici seule. Mais mon inconscience me poussait tout de même rentrer dans la boîte de nuit, le videur connaissait bien Teïra, de ce fait nous avons échappé à l'interminable rang; ce qui voulait dire que c'était vraiment une abonnée du coin. L'endroit était assez petit, tout en noir, avec les jeux de lumières et la fumée colorée. On se dirigeai dans un salon réservé au nom de Teïra, une fois installé et après 3 verres Teïra et moi on entendit notre chanson favorite, le son qui mettait en transe tout la jeunesse Get Busy-Sean Paul. On se mit à dansé, on se défoulait comme dans les clips US ou jamaïcains, tous les yeux étaient rivés sur nous. Puis il mit la section zouk, ce DJ lisait dans mes pensées ensuite il changea la cadence avec du rap. N'aimant pas trop je dû sortir prendre de l'air. Teïra me retrouva 2 minutes plus tard.