Chapitre 1- Partie 4

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Lorsqu'il me caressait la cuisse c'était comme si j'avais perdu ma voix, tout allait très vite mais au moment fatidique je l'ai repoussé. J'étais vierge souvenez-vous et je commençais à donné une partie de moi à quelqu'un pour qui
j'avais eu un coup de cœur et en plus j'avais éperdument mal à l'entrejambe. D'un pas brusque je me suis levée et courue pour m'enfermer dans les toilettes, en arrivant dans les toilettes je me suis rendue compte que je saignais, je paniquais alors je me suis précipitée dans la chambre de Leila afin de prendre un protège slip, j'ai pleuré à chaude larme jusqu'à ce que je m'endorme.
A mon réveil je me dirigeai en bas afin de prendre mon petit-déjeuné même si la honte m'envahissait.

Moi: «Bonjour tout le monde, vous allez bien?»

Leila: «Bonjour tout le monde? Tu n'as rien à me raconter? »

A ce moment je me suis dit que tout était fini pour moi et que ma réputation venait d'être salie, dans la maison des personnes de ma propre famille.

Moi: «Je ne crois pas non, pourquoi? Qu'est-ce qu'il y a?»

Fadel: «JE VAIS À L'ENTRAÎNEMENT!! »

Puis il s'en alla sans me jeter un minuscule regard. Leila apparaît devant moi tout énervé et comme par magie.

Leila: « A bon? Tu sais ce que c'est que tomber enceinte? Tu le fais sans préservatif? Qu'est-ce que je dirais à mes parents? Tu profites que je dorme pour te laisser baiser? Au final sous tes allures de saintes ni touche, tu n'es qu'une salope. »

Je me sentais ridicule, humiliée et mal. Je regrettais déjà tout ce qui c'était passé.

Moi: « Qui le dit? Et d'ailleurs je t'interdis de me parler de la sorte, c'était un accident je n'ai pas voulu que sa arrive. »

Leila: « Je n'ai rien de plus à dire. Tu gères ta libido comme tu en as envie, mais ne vient pas me créer de problèmes. »

Moi: « Tu commences à me gaver. De quel droit tu me parles comme ça? Tu n'es pas ma mère et tu n'es pas mieux. Je ne suis déjà pas fière de moi, ne vient pas en rajouter. Je rentre! »

Je me précipitai dans sa chambre afin de prendre mes affaires et rentrer chez moi car rien ne c'était déroulé comme je le souhaitais.
Lorsque je fus arrivée chez moi, je vis ma mère au salon avec l'une de ses clientes.

Maman: « C'était bien chez Leila? »

Moi: « Oui maman. Bonjour madame »

Cliente: « Bonjour ma grande. Elle est belle
votre fille »

Maman: « Merci beaucoup, elle le tient de son père. »

Moi: « Bon je vais dans ma chambre. »

Je me dirigeai dans ma chambre en claquant la porte. J'étais bouleversée je ne savais ni ce que Santhony pensait de moi, ni d'ailleurs s'il avait raconté ce petit malentendu à son entourage. J'étais vraiment pensive à ce sujet. Je pris ma douche puis je m'endormie.
Le lundi suivant, j'avais décidé d'innover et de changer d'accoutrement autrement dit de style. En allant en cours je me rendis compte que les garçons m'intéressaient vraiment, et en plus je voulais sortir du personnage de dessin animé que l'on m'avait attribué et enfin faire parler de moi. J'ai donc enfilé un jean en bootcut, des bottes et un haut de chez Jennifer piqué à ma mère, je me fis un chignon et je pris un sac à main au lieu d'un cartable. Une heure après, c'est à dire à mon arrivé au collège tout le monde me regardait, c'était comme si la foudre venait de s'abattre c'était nouveau pour moi je me sentais enfin importante. En avançant je vis Santhony qui ne me jeta aucun regard quant à ses potes si. J'étais blessée mais je ne me suis pas attardée dessus puisque je partais sur de nouvelles bases avec d'autre objectif. De ce fait je rentrai en classe et lorsque je mis les pieds à l'intérieur je vis Djalhene et à côté de lui la seule place disponible, j'étais piégée. Il fut donc mon voisin durant cette année scolaire, il me sortait déjà par les ports. Dès que je fus installée il m'esquissa un sourire, je me demandais ce qui lui prenait alors je lui ai posé la question.

Moi: « Mais qu'est-ce qui te prend? »

Djalhene: « Mais rien du tout, alors c'était bien ta nuit? »
Je faisais mine de ne pas savoir de quoi il était question, mais ma fierté avait été fouetté.

Moi: « De quoi tu parles? »

Djalhene: « Bah, c'était bien Samedi? »

Il avait l'air tout bête avec son sourire mesquin.
Je faisais toujours mine de ne pas comprendre.

Djalhene: « Écoute, Santhony nous a tout raconté, mais ce n'est pas grave si tu veux faire comme si de rien était je comprends. »

Mme Louisiane la prof d'histoire nous fixait alors la discussion s'arrêta là, cependant il continuait à sourire tout bêtement. Lors de la récréation je l'ai empêché de sortir afin qu'il m'explique ce qui se passait, dans vergogne il m'expliqua.

Djalhene: « Santhony nous a raconté que vous avez dormi ensemble chez Fadel, que tu lui as sauté dessus et fait sauvagement l'amour. »

J'étais outrée, encore une fois il réussit à me faire éprouver deux sentiments différents. J'étais énervée et flattée parce que d'une part ce n'est pas exactement ce qui c'était passé et que d'autre part il ventait mes mérites auprès des gens tout à fait ce que je voulais. J'ai laissé Djalhene partir béate devant ce qui venait de se passer et je mis mon iTouch afin d'écouter la musique et de me relaxer avec les événements de fou qui se passaient dans ma vie.
Plus les jours passaient moins j'avais de nouvelles de Santhony, de toute façon il me dégoûtait et je n'arrivais plus à le regarder dans les yeux. Il avait réussi à me créer une certaine popularité bien que ce ne soit pas la meilleure et celle que j'avais souhaité. Tout le collège parlait de moi pour eux, j'étais une «bête du sexe», moi, Mathisse qu'il y'a deux semaines personnes ne remarquait. Avec le temps je m'y suis habituée, on m'attribuait même des mecs mais quelque part je commençais à être célèbre et cela ne me déplaisais pas.

Quelque année plus tard, le lycée arriva. Ma mère commençait à présenter des signes de faiblesses, je ne savais pas ce qui lui arrivait j'étais inquiète et apeurée. Cette femme battante qui était la raison de vivre, ma lumière, mon espoir, ma vie ne pouvait plus rester en place car on lui avait diagnostiqué un cancer. Elle suivait depuis peu un traitement cependant les médecins lui avaient dit que c'était trop tard... Mon année de 3ème fut perturbé par la maladie de ma mère mais je réussi à me sortir avec une moyenne au dessus des attentes, la pute était intelligente. A la fin de ma 3ème année au collège ma mère voulue que l'on déménage car elle avait pris sa retraite en raison de sa maladie. Elle voulait profiter du peu de temps qu'il lui restait avec tout l'argent qu'elle avait gagner qui était désormais au nom de ses enfants. Ce caprine ne lui faisait que du bien. Elle décida donc que l'on s'installent aux Amaldies là où ma vie d'adolescente commença réellement.

Sexual DiseaseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant