Chap. 5 Je t'aime connard

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Je suis désolée pour le retard, j'ai pas d'excuse ! Mais bon, j'espère que ce chapitre vous plaira. Bonne lecture !
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Chap. 5 Je t'aime connard

[Aomine]
    "Dans deux jours on rentre...
-Tu reviens à Tokyo, Kagamicchi ? interrogea le blond, intéressé.
-Ouais, je passais juste un trimestre chez moi. Mais faut bien que je rentre et y a la Winter cup aussi : déjà que j'ai raté l'Inter-high... C'est la dernière fois... Ça va me manquer de jouer contre vous..."
Une jambe vint caresser les miennes sous la table, discrètement. C'était appréciable, vraiment.
    Il commençait à m'exciter, vraiment, un de ses pieds remontant sur mes cuisses. Je mordillai ma lèvre inférieure, recevant un regard très... bizarre de la part d'Akashi.
"Daiki, t'agis pas normalement, fit-il remarquer.
-Quoi ?"
Je ravalai un gémissement en sentant mon érection se faire frôler. Un sourire carnassier se dessinait sur les lèvres du bel adonis.
"Kagami-kun ?
-Non, rien.
-Daiki, t'as vraiment l'air bizarre."
Évidemment, un pied était presque en train de me masturber ! Et il ne s'arrêtait pas en plus.
"Ouais, je sais, il fait chaud."
Ma meilleure amie ouvrit la fenêtre et se rassit, sans rien remarquer.
    "T'es rouge, Aominecchi."
Quand on a la peau basanée, c'est plutôt rare...
"Mm, je sais pas ce qu'il m'arrive, j'ai vraiment chaud..."
On me servit un verre d'eau tandis que je retirais mon débardeur. La rose déposa une main sur mon front ; je restai très collé à la table pour cacher mon entre-jambe.
"T'es chaud, Dai-chan ! Sûr que t'as pas de la fièvre ?
-Nan, ça va...
-Dans ce cas, faut pas te découvrir," intervint le vert.
Mon amant se leva et disparu dans mon dos.
    Une couverture me tomba dessus, en même temps que deux mains qui s'échouèrent sensuellement sur mes épaules.
"Tu devrais te reposer, souffla une voix brûlante au-dessus de ma tête.
-Kagami-kun a raison."
J'opinai et me levai, me cachant dans la couverture. Je me rendis dans la chambre où l'anglophone me rejoignit, un verre d'eau en main.
"Ça va ?
-Mm, tu m'as rendu vraiment...
-Je peux te finir peut-être ?"
Je souris.
"Les autres vont pas s'inquiétez de ta disparition ?"
L'homme étouffa un petit rire et m'embrassa tendrement.
"Ils vont jouer, je me suis désisté au cas où t'as un souci. On sera seuls..."
En disant ces mots, le garçon laissa une main érafler mon pantalon.
"Je pensais pas t'exciter autant...
-Mm... Taiga..."
Il m'embrassa, sensuellement, en goûtant à ma langue avec tendresse, comme s'il s'agissait du meilleur met du monde. Je me laissais faire, hypnotisé par ses gestes.
    "Daiki..."
Mon prénom, comme une liturgie s'échappait de ses lèvres délicieuses faisant l'amour aux miennes.
    La pression augmentait un peu sur mon sexe, formant des petits cercles, doux, très calmes. Une de mes mains se cacha dans ses cheveux et les caressa amoureusement. Je l'amenai à un baiser profond et fou.
    Il baissa mon pantalon et s'assit entre mes jambes, embrassant mes cuisses, malaxant mon boxer magnifiquement déformé et commençant à devenir humide. Son regard heurta le mien, me frappa durement, comme s'il disait tout haut ce que son propriétaire allait me faire.
    Je le vis me dévêtir entièrement et embrasser l'intérieur de mes cuisses. Puis le faîte de ma verge se fit lécher, tendrement, juste un peu, avec retenue et amusement. Des petits bruits de contentement lui échappaient, ravissaient mes oreilles.
"Taiga... Plus...
-Attends... Calme-toi..."
Une langue passa le long de ma hampe de chair et la suçota. Je fus enfoui dans sa bouche. Quelque mouvement de va-et-vient naquit sur mon bas-ventre. Je soufflai bruyamment, pour tenter de me contenir, pour ne pas venir tout de suite. Mais l'homme sentait dans sa bouche un liquide perler, ce qui me valut une expression amusée.
    Des baisers sur mon membre, effort de vitesse dans des allées et venues dévorantes.
"Continue...
-Je compte pas arrêter."
Il accéléra encore, se délectant de ma hampe de chair et de mes gémissements.
    "Taiga, je... Mm..."
Je vins entre ses lèvres.
"Mm... Daiki..."
    Je le forçai à se redresser et l'assis sur mes hanches. Nous nous embrassâmes alors que je tentais de lui retirer son t-shirt. Son torse m'apparut.
"Parfait..."
Je commençai à le parcourir de mes mains en mordillant ses lèvres.
    J'eus du mal à le débarrasser de son pantalon en le gardant sur moi. Je commençai à le caresser, sans oublier de l'embrasser passionnément.
"Chevauche-moi, Taiga.
-Tout de suite..."
Il sourit et s'empala très doucement, très peu. Le rouge grimaça et se laissa pénétrer peu à peu.
"Mm... Ça fait mal...
-Pourquoi ? souris-je, carnassier. Elle est trop grosse ?
-Ta gueule... Ça... putain...
-Tu la sens bien ?
-Évidemment abruti ! Ah putain... G-good... Feels good... Shit..."
Des baisers s'échouèrent sur sa clavicule, pour le détendre ; il geignit.
"Daiki... B-bite me..."
Je rougis légèrement en plantant mes dents dans une de ses épaules, avec une douceur douloureuse.
"Oh shit... Daiki... Again..."
Je réitérai mon geste, sentant un mouvement naître sur mon bassin.
    Je récoltai un suçon dans le bas du cou ; excitant...
    Me sentir m'enfoncer en lui, heurter ce point de plaisir lui arrachant des gémissements, c'était orgasmique. Et je ne pus empêcher mes hanches de venir à la rencontre des siennes. Des coups de plaisir.
    J'accolai nos torses et caressai son dos.
"Détends-toi encore, mon Taiga... C'est chaud en toi...
-Daiki... I will..."
Il se libéra entre mes doigts, sur mon torse, en un râle profond et grave. Je me vidai en lui, sensible au resserrement de ses chairs.
    Sa tête sur mon épaule, mon amant respirait fortement, étreignant durement mes épaules. Il se retira de moi et se crispa.
"Taiga, ça va pas ?"
Il embrassa mon cou et se leva.
"Je vais prendre ma douche.
-Je te rejoins," souris-je en caressant ses hanches.
Il prit des vêtements et s'éclipsa, toujours aussi magnifiquement nu. Son corps était si beau...
    Mes jambes me menèrent à la douche où il se savonnait assidument. Je le contemplai quelques instants avant de commencer à me caresser.
"Arrête ça !
-Suce-moi si tu veux ! répondis-je.
-Abruti... Viens dans la douche."
J'entrai dans la cabine et me blottis contre lui, sentant une main se poser sur ma hampe de chair.
"Pas de pipe ?
-Nan, la flemme, mon poignet et ma main droite te suffiront.
-Si t'es doué, peut-être. Mais tu m'avais plutôt l'air bon..."
Le jeune homme sourit en m'embrassant.
    Quelques minutes plus tard, nous sortîmes tous deux. Nous nous séchâmes et nous habillâmes, quoique je lui refuse tout t-shirt, trop intéressé par la beauté de son torse.
    Nous nous retrouvâmes dans la chambre, sur nos matelas collés, à nous caresser le ventre, le dos, les pectoraux, les jambes... Il roula pour être au-dessus de moi et m'embrassa tendrement.
"Dai, tu m'as vraiment manqué..."
Je lui donnai un coup dans les côtes, provoquant son rire.
"Toi aussi Baka. J't'aime."
J'avais lâché cela sans vraiment qu'il ne s'en rende compte. Il cessa brutalement de rire et plaqua son front au mien.
    "C'est vrai ce que tu dis ?
-Ouais, bien sûr. Je déconne pas avec ça, assurai-je.
-C'est juste que... je pensais pas que toi aussi..."
Je souris immédiatement et l'embrassai amoureusement.
    Nous roulâmes sur les draps en nous chatouillant, en nous embrassant. Le carmin parvint à m'immobiliser, mes poignets bloqués dans une de ses mains au-dessus de ma tête.
"Mâle dominant, souris-je.
-Ça se pourrait bien... Tu sais pas à quel point ça m'excite d'être assis sur toi comme ça... T'es vraiment bandant...
-Je sais..."
Il approcha nos visages, se refusant à mes lèvres en gardant un air amusé.
"Embrasse-moi connard"
Il obéit, nos langues se rencontrant violemment.
"Dai-chan ! Kagamin !"
Ah.
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Bonne réaction ? mauvaise réaction ? un peu des deux ? Rendez-vous demain - ou ce soir plutôt - pour la suite ! Bye, Kagamine

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