Chap. 6 Au courant

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C'est déjà le dernier chapitre ! Quelle sera la réaction de notre très chère génération ? Je vous laisse le découvrir tout de suite ! Bonne lecture !
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Chap. 6 Au courant

[Kagami]
Merde. Bon. Il fallait bien que ça arrive un jour, non ?
"Satsuki ! Toque avant d'entrer putain ! T'aurais pu arriver à un moment un peu moins..."
Je lâchai mon emprise sur lui et m'écartai un peu sur le côté, permettant au basané de se redresser. Dans l'embrasure de la porte : la rose, l'as de Kaijo et mon frère.
"Taiga... Je savais pas..."
Le tanné déposa un baiser sur une de mes épaules.
"Ça fait combien de temps ? C'était juste une fois comme ça ? nous questionna le mannequin, fortement intéressé.
-Nan, ça fait quelque temps. Un an je dirais... un peu plus. Après l'Inter-high de l'année dernière, on s'est retrouvé dans les vestiaires et tout a commencé là, élucida mon amant, le visage dans mon cou.
-Et pendant qu'il était aux USA ?"
Le hâlé se tendit un peu.
"On a pas gardé contact.
-Tu m'as manqué, soupira l'homme, très faiblement dans une de mes oreilles.
-Ouais, je sais."
Nous nous levâmes et rejoignîmes la salle de séjour.
"Vous y êtes pas allés de main morte ! pouffa Kise en pointant du doigt une de mes épaules marquée de ses dents.
-Des deux côtés," rit le borgne, indiquant un suçon dans le cou de mon amant.
J'avais pensé que ce serait pire comme sorte de coming out.
Le bleu colla son torse à mon dos et entoura mon cou de ses bras.
"Abruti..."
À peine ce mot eut-il quitté ses lèvres que le jeune homme me poussa violemment contre le canapé en saisissant deux coussins. Kise sauta sur place en en prenant un également.
"BASTONNNN !"
Oh...

Cela faisait une vingtaine de minutes que je le dévorais des yeux. Endormi, le basané n'était que plus adorable. Son visage était à moi. Son corps aussi. Et, malgré tout, derrière cette beauté, je voyais ce petit air narquois que j'avais tant haï. Dès la première fois, je l'avais abhorré. Et c'était toujours partiellement le cas : je ne l'aimais que parce que je le détestais. Et je savais très bien que c'était réciproque.
"Oi Taiga...
-Ta gueule... Je préfère quand tu la fermes.
-Moi je préfère quand t'as la bouche pleine."
Je le frappai avec mon oreiller et me levai.
"Pervers !"
Je quittai la pièce, agacé par son rire vainqueur.
"Il me casse les couilles, gémis-je en me servant un café.
-Ouais, ça m'étonne pas, s'amusa mon frère en me prenant dans ses bras.
-Bon, Himuro n'a pas tord : faites vos valises, on part dans une demi-heure.
-Midorima tu casses les couilles... souffla le tanné, appuyé contre la porte. Je veux pas partir, moi... En plus demain on a cours... Ça veut pas dire que j'irai, mais je me ferai défoncer par Satsuki, je me trompe ?
-Nan... t'as parfaitement raison..."
Il soupira et me fit un clin d'œil.
"Je viendrai chez toi. Et Satsuki aura pas intérêt à venir si elle veut garder son innocence.
-Parce que tu crois que j'ai pas cours demain ?
-Je t'attendrai devant un bon film avec Mai-chan ! Elle a sorti son tout premier y a un mois."
Je secouai la tête et le poussai pour avoir accès à la chambre où Kise s'affairait à remplir sa valise - du moins à tout faire rentrer dedans. Je fis de même - avec moins de difficulté - et observai Aomine s'énerver sur la sienne.
La séparation avec mon frère fut plutôt dure. Puis nous nous retrouvâmes dans le train. Le jeune homme s'allongea sur moi et s'endormit ; je l'imitai, une main dans ses cheveux.

"On se reverra à la Winter."
Le vert me serra la main et retrouva Takao qui était venu le chercher et qui entamait une conversation très amusée avec l'as de Kaijo qui vint nous saluez également.
Kuroko, Momoi, Aomine et moi continuâmes un peu avant que nous ne dûmes nous séparer. Nous nous écartâmes tout simplement, après que mon ombre a pris la jeune rose dans ses bras.
"Dai-chan ?! entendis-je derrière moi.
-Quoi..."
Puis le bel homme soupira.
Deux bras m'enlacèrent par derrière.
"À très bientôt, Taiga..."
Il me retourna contre lui et apposa brutalement sa bouche à la mienne.
"Demain soir je passe chez toi."
J'opinai et le retins une seconde de plus contre mes lèvres. Nos langues se mêlèrent brièvement, s'enlacèrent, se caressèrent.
"À demain..."
Je levai les yeux au ciel et l'écartai de moi.
Nous nous éloignâmes.
"Qu'est-ce que tu ressens pour lui, Kagami-kun ?
-C'est compliqué, et j'aime pas parler de ça. Mais je pense que ça se devine plutôt facilement. J'y peux rien... c'est venu comme ça. Mais je crois qu'il m'en veut.
-Pourquoi ?
-J'ai eu un mec aux US.
-Tu es idiot, Kagami-kun, dit mon ombre, flegmatique.
-Ça m'aide pas. Il me manquait et y avait un mec... C'est arrivé une fois, mais j'ai pas accroché ; je me suis barré. Y avait rien qui me retenait à Aomine, c'était très libre entre nous mais on faisait rien en dehors, moi en tout cas. Et là-bas, j'ai craqué. Aomine m'a demandé et je lui ai pas menti...
-Y a pas de raison de t'en vouloir. Et Aomine-kun s'en fout par rapport à votre relation. Je pense juste que ça l'a blessé dans son orgueil parce que t'as trouvé quelqu'un assez bien pour le remplacer."
Je souris.
"Mais quel con."
Le sixième homme et moi dûmes nous séparer. Je rentrai seul. Mon téléphone sonna.
"Mm ? Je te manquais déjà ?
-Ouais... J'aimerais bien passer chez toi, mais y a mes parents... Je leur ai manqué, ils veulent que je reste. Ouais ! Ouais j'arrive ! Oi tu me manques abruti...
-Tu passeras demain, après les cours.
-Mm... J'ai envie de toi... gémit sa voix enrouée.
-DAIKI À TABLE !"
J'entendis un soupir.
"Je dois y aller."
Il raccrocha.
Cet appel, sans véritable but me retourna l'estomac. Il tenait vraiment à moi. Et cela me rassurait, parce que, de la part d'un gars comme lui... Il était plutôt volage...
Aomine...

"Putain qu'est-ce que tu fous là ?!
-Bah je t'attendais abruti ! Mais je vois que t'avais totalement oublié que je venais !"
Il pointa mon ballon d'un coup de menton et se releva de mon paillasson. Je m'avançai un peu et me retrouvai plaqué à la porte d'entrée contre laquelle il me pressa, m'embrassa, viola mon antre buccal.
"Daiki, pas sur le palier...
-On s'en tape..."
Il déposa une main sur mes fesses, dans une de mes poches et en sortit mes clefs.
J'entendis une porte s'ouvrir : ma voisine, une grand-mère que j'aidais à monter ses courses chaque semaine.
"Kagami-san ?!" s'étonna-t-elle.
Mais je ne parvenais à repousser le tanné qui laissait nos langues se rencontrer hors de nos bouches. Soudainement, il parvint à ouvrir la porte. Je tombai en arrière, le garçon me rattrapa.
"Je ne savais pas que vous étiez ainsi. Prenez soin de vous."
Il referma la porte.
"Je vais prendre soin de toi..."
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Et voilà ! Cette fic est terminée ! J'espère qu'elle vous a plu et à très bientôt pour un nouvel Aokaga ! Bye, Kagamine

Haine amoureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant