Le jeu d'Aomine risque fortement de se retourner contre lui et de lui apprendre des choses qu'il aurait préféré ignorer... Mais Kagami se rend-il compte de ce que ses paroles peuvent engendrer ? Peu probable... Bonne lecture !
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Chap. 4 Haine[Aomine]
Il me lança un regard noir une fois de plus.
"Nan. Nan, j'ai personne, répéta le rouge, agacé.
-Je ne pense pas qu'Aomine-kun mente.
-Ben si.
-Non, je mens pas."
Pour lui, le jeu n'avait été drôle que pendant quelques secondes, mais depuis un jour maintenant, cela ne faisait que l'énerver, et justement, moi cela m'amusait.
"Pourquoi t'as dit ça, connard ? souffla-t-il quand nous parvînmes à nous retrouver seuls un instant.
-Parce que ça te rend fou... Et j'adore ça. En plus, c'est vrai, t'as quelqu'un dans ta vie...
-On a dit qu'on optait pour une relation libre.
-Mm... ouais je sais," assurai-je.
C'était moi qui avait proposé que nous n'ayons d'accroche véritable, que ce ne soit que pour le sexe, que pour l'amour physique. Mais maintenant... j'avais bien peur de voir les choses autrement...
"T'as eu quelqu'un aux US ? lui demandai-je, l'air de rien, mais très concerné.
-Ouais..."
Je ne m'attendais pas à cette réponse, absolument pas. Et cela me brisa.
"Taiga...
-Quoi ? Ça te choque ? C'est le but d'une relation libre, non ?
-Ouais... je sais... J'veux te prendre. Là, tout de suite."
Il fronça les sourcils.
Je sortis de la pièce, lui faisant signe de me suivre.
"Bakagami et moi, on va jouer, nous cherchez pas !"
Dehors, je le poussai dans le fast-food le plus proche et me rendis aux toilettes, lui avec moi.
L'énervement me rendit fou. Un autre homme avait embrassé son corps. Un autre homme l'avait fait sien. Un autre homme avait aimé ses expressions, sa beauté, sa pureté...
L'adonis se retrouva collé à un des murs de la cabine, le pantalon baissé.
"Daiki qu'est-ce que tu fais ?!"
C'était du viol si je le prenais comme ça... Et je ne pouvais pas lui faire de mal... Une de mes mains lui caressa le bas du dos, tendrement, le forçant à se détendre.
"Taiga..."
Je pleurais presque, gardant sa tête plaquée contre le mur pour ne pas qu'il me voit. Je crois bien que j'étais amoureux de lui. Follement. Je le collai à moi, brusquement.
"Dis, ça va ?
-Taiga... geignis-je.
-Daiki, je veux te prendre. T'es trop bandant... Laisse-moi te prendre...
-Vas-y..."
Il se retourna dans ses bras et souleva une de mes jambes. Il me pénétra lentement, sans préparation - pas le temps, ni l'envie.
J'avais chassé les larmes de mes yeux, et je souriais.
"T'as mal ?
-Nan, continue... C'est bon... putain... Taiga..."
J'accolai nos bouches et mêlai nos langues avec la force de la douleur.Cela ne voulait pas passer. J'étais fou. Je l'aimais.
Impossible de trouver le sommeil quand ce souffle chaud s'échouait sur mon cou. Je me blottis contre lui ; un gémissement me répondit.
"Oi Aho... Laisse-moi dormir... Ça va pas ?"
Il embrassa mon crâne et me serra contre lui.
"Il s'appelait comment, ce mec ?
-Qui ? Nan... Daiki, t'es jaloux ?"
Je gardai le silence.
"Oi, c'était juste une fois, pour essayer autre chose. Je voulais voir comment c'était sans toi."
La réponse suffit à me calmer quelque peu.
"Daiki..."
Je cachai mon visage contre son torse que j'embrassai amoureusement.
"Ça pourrait pas être un peu plus exclusif ?
-Daiki..."
Ma question était bien plus large que cela, et même l'idiotie du rouge ne pouvait ne pas comprendre.
"Fallait le dire plus tôt..."
D'une main, il me redressa à ses lèvres et m'embrassa tendrement.
"Daiki..."
Il m'enlaça et dévora le cou.
"Taiga... geignis-je.
-Pas trop de bruit, babe...
-Mm..."
Je souris.
Nous nous endormîmes comme ça."Réveille-toi... Dai...
-Nn..."
Je gardai les yeux fermés et l'embrassai doucement. Puis je les ouvris enfin. Nous étions seuls. Les autres avaient dû nous voir enlacés.
"Taiga, soufflai-je. Tu m'as manqué. Et je veux que tu sois qu'à moi. Rien qu'à moi..."
Il sourit.
"Putain connard tu me baves dessus ! hurlai-je en lui faisant un clin d'œil.
-C'est toi enculé !"
Nous sortîmes en nous poussant.
"Vous étiez presque mignons tout à l'heure, rit Himuro.
-Bro... Dis pas de conneries. Ce mec est un bâtard !
-Je ne te permets pas !" criai-je en lui frappant l'arrière de la tête.
Il me sauta dessus, me fit tomber à la renverse. Ses jambes de part et d'autres de mon torse, le rouge ne put s'empêcher de sourire. Notre position l'inspirai grandement, et je vis même une lueur noir dans ses yeux si enfantins. Le mot "pervers" se dessina sur mes lèvres ; le jeune homme me boucha le nez jusqu'à ce que je m'étouffe à moitié en lui donnant des coups dans les côtes.
"Putain !"
Et nous commençâmes à nous battre, emmenant Kise dans le jeu."Mine-chin, pourquoi tu tires la gueule ? C'est parce que Kaga-chin et Muro-chin sont allés jouer tous les deux ?
-Mm... Nan...
-T'aimes bien Kaga-chin en fait.
-Non ! Bien sûr que non ! Je le déteste cet abruti ! Sauf quand on parle de basket, là c'est mon rival, c'est différent. J'aime son basket, c'est tout.
-Ça se voit qu'il se détestent," assura le blond.
Je soupirai en apportant ma boisson à mes lèvres.
"Elle ressemble à quoi sa copine ?
-Faut pas que j'en dise trop, souris-je.
-Allez... C'est toi qui nous a dit qu'il avait quelqu'un alors on veut savoir !"
Je ne répondis pas.
"Mais tu ne détestes pas Kagami-kun, n'est-ce pas ?
-Nan, bien sûr que nan. J'adore l'énerver. Mais au bout de quelques minutes, il me soûle, mentis-je.
-S'il n'y avait pas le basket, Daiki ? Quelle serait ta relation avec lui ?
-Rien je pense. Je le connaîtrais même pas."
Je souris : heureusement qu'il y avait le basket.
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Mais leur relation si bizarre soit-elle, peut-elle durer ? est-ce de l'amour ou du sexe ? Rendez-vous demain pour la suite ! Bye, Kagamine
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Haine amoureuse
FanficAokaga ! Aomine est triste, jusqu'à ce que Momoi lui propose un voyage avec la génération des miracles... mais pas uniquement... Des engueulades, une véritable relation de mépris, de moqueries et de haine, mais qu'y a-t-il de caché derrière tout ça...