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J'avais enfin fini ma corvée, je pouvais donc rejoindre Livaï. Je me dirigeais vers son bureau sans croiser personne. Une fois devant celui-ci, je vis qu'il était ouvert, et que mon amant n'était pas à l'intérieur. Je me permis d'entrer et attendis son arrivée.

Je ne sais pas combien de temps s'était écoulé quand il arriva enfin.

- T'es déjà là ?

- Je travaille vite.

- T'as fais ton travail correctement au moins ?

- Bien sûr.

Il ferma la porte, et se rapprocha de moi.

- Alors il te faut une récompense.

- Je dis pas non.

Il était maintenant presque collé à moi. Je remplis l'espace restant et plaçai mes mains sur ses hanches, pendant que lui passait les siennes dans mon cou. Nos lèvres se trouvèrent bientôt, suivies peu de temps après de nos langues.

Sans m'en rendre compte, je m'avançais, ce qui forçait mon partenaire à reculer, jusqu'à heurter son bureau. Je m'excusai, mais Livaï ne me répondis pas, à la place il s'assit sur le meuble afin d'être à ma taille. Je me glissai entre ses cuisses et recommençai à l'embrasser.

La température montai et on commençait tous les deux à être assez durs. C'est à ce moment que quelqu'un décida de frapper à la porte. On stoppa tous nos mouvements, et je voulus m'éloigner de mon amant, mais celui-ci me retenais fermement contre lui.

- C'est ouvert !

Le Major Erwin entra et nous jaugea du regard.

- Qu'est-ce que tu veux ?

- J'ai quelque chose pour toi, dit-il en désignant le dossier qu'il tenait à la main.

Livaï tendit la main vers le blond qui lui donna le dossier et repartit sans faire de commentaire.  Il déposa l'objet à côté de lui et ramena son attention sur moi. Il tenta de reprendre nos baisers, mais je le repoussai.

- Tu crois pas qu'on ferait mieux de fermer la porte à clé ?

- Non, c'est bon, personne d'autre viendra.

- T'es sûr ?

- Mais oui, arrête de t'inquiéter.

Nous reprîmes nos échanges enflammés, et mes mains devinrent plus baladeuses, passant sous sa chemise et venant caresser son torse. J'aurais aimé continuer ainsi, mais je n'étais pas très à l'aise en position verticale, alors je décidai de porter Livaï jusqu'à sa chambre. Je passai mes mains sous ses cuisses, et il comprit tout de suite mon idée car il se serra contre moi pour ne pas me demander trop d'effort.

Je le menai prudemment vers la chambre, l'allongeai sur le lit et me plaçai au-dessus de lui. J'allais pouvoir me servir de cette position pour faire presque tout ce que voulais de mon amant.

Je débutai par descendre mes baisers le long de sa mâchoire puis dans son cou. Je défis les boutons de sa chemise et il m'aida à la retirer et la lança plus loin avant de défaire la mienne et la faire rejoindre celle déjà au sol. Je poursuivis ma descente sur la partie de son corps à laquelle j'avais maintenant accès. Je sentais qu'il était mal à l'aise sous moi, mais je voulais l'entendre gémir pour et grâce à moi, alors je ne m'arrêterai pas maintenant.

J'ôtai son pantalon et le fis retrouver nos chemises. Il était maintenant presque nu, à ma merci. Je revins au niveau de son visage et l'embrassai presque sauvagement afin de détourner son attention pendant qu'une de mes mains se baladait dans des endroits que je n'avais encore jamais exploré. D'abord juste son torse, puis je m'aventurai jusqu'à caresser son érection emprisonnée du tissu, et finis par entrer directement et saisis son membre à présent bien dur. Livaï se sépara de moi dans un souffle plus proche du gémissement.

Je T'aime Gamin (Ereri)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant