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Le lendemain, je me demandais si ce qui c'était passé le soir dernier était un rêve ou la réalité. Mais quand je me levai, je n'avais plus aucun doute, j'avais mal au cul putain ! Je m'habillai doucement, essayai de cacher du mieux que je pus les suçons présents dans mon cou, et sortis de ma chambre. Cette journée allait être effroyable, vraiment merci Livaï.

Arrivé dehors, je remarquais qu'il ne manquait que moi. J'essayai de me faufiler discrètement dans le groupe, mais mon regard croisa celui de Mikasa et je vis des flammes dans ses yeux.

Elle poussa les personnes l'entourants sans se poser de questions. Je voulu me soustraire à sa présence, malheureusement sa main agrippa mon poignet, et m'obligea à rester face à elle. Elle n'était pas plus grande, mais tout de suite je me sentais bien plus petit.

- Tu étais où hier soir ?

Et c'est parti pour l'interrogatoire.

- Connie te l'a pas dit ?

- Il m'a dit que tu étais avec le Caporal-chef, mais après, tu es allé où ?

- Tu sais c'était une discussion importante, alors ça a pris un peu plus de temps que prévu.

- Tu te fous de moi ?! T'as pas passé ta soirée avec lui. Arrête tourner autour du pot et dis moi où t'étais !!

- Eh Mikasa, t'es obligée gueuler comme ça dès le matin ?

Livaï venait d'arriver. J'étais en même temps rassurer de le savoir ici, mais aussi inquiet de savoir comment le dialogue pouvait déraper.

- Excusez moi, mais c'est une discussion entre Eren et moi, alors laissez nous, ce qu'on a se dire ne vous regarde pas.

- Je crois que ça me regarde un peu puisque Eren était avec moi hier soir.

Mikasa semblait bouillonner sur place. Elle voulait frapper quelqu'un - Livaï ou moi, ça restai incertain - mais elle se contenait, pour combien de temps encore ?

- Arrêtez de le protéger, je sais qu'il a pas passé toute sa soirée avec vous, alors dis moi où tu étais et je te jure que je ne m'énerverai pas.

J'avais envie de lui signifier que c'était trop tard, puisque qu'elle l'était déjà, énervée, mais je me dis que ce serait une mauvaise idée.

- Mais le Caporal lui-même le dit, tu pourrai me faire confiance pour une fois ?

- Et tu vas me faire croire que c'est le Caporal qui te fait des suçons.

Grillé. J'ai peu de temps pour trouver une excuse. Mais mon amant n'a pas l'air de vouloir me laisser faire.

- Et si j'ai envie de faire des suçons à ton frère, ça te regardes ?

- Mais... Mais il a 15 ans !

- L'amour n'a pas d'âge.

J'ai envie de disparaître. Je tente de me m'éloigner d'eux deux, mais une main agrippe mon col. Cette discussion va mal se terminer, je le sais.

- Lâchez le !

- Pourquoi je devrais faire une chose pareil ?

- Mais vous voyez bien qu'il est pas consentant !

- Tu crois ça ?

Je déglutis difficilement et sentis la main agrippée à mon tissus m'attirer un peu plus bas. À peine une seconde plus tard, mes lèvres se retrouvèrent collées celles de Livaï. Je voulus m'éloigner, n'étant pas très à l'aise avec le fait de l'embrasser en public, surtout devant Mikasa, mais je ne pouvais résister à leur douceur, alors je fermai les yeux, et me laissai emporter dans ce tourbillon de sensations, oubliant le reste du monde. J'osai même passer mes bras autour des hanches de mon partenaire.

Je ne sais combien de temps après, ma bouche fut libérée, et mon amant s'éloigna de moi, me ramenant assez brutalement dans le monde réel.

- Bon, il y a tout le bâtiment à nettoyer, alors on se bouge et on arrête de rêvasser !

Tout le monde se mit au travail sans faire commentaire, sauf Mikasa, qui me lançait un regard noir. J'esquissai un semblant de sourire pour me faire pardonner, mais elle se détourna en soupirant. J'attrapai un balai et un chiffon, et me dirigeai dans la direction opposée.

~~~~~~~~~~~

J"étais seul dans une pièce à dépoussiérer chaque petits recoins, quand je sentis une présence dans mon dos. Je me retournai, et me retrouvai face à Livaï. J'étais un peu mal à l'aise. Je m'attendais pas à le voir et je savais pas comment me comporter avec lui après ce qui venait de se passer.

- Je voulais pas te déranger, vas-y continue, fais comme si j'étais pas là.

Il s'éloigna un peu de moi, et je repris là où je m'étais arrêté. Mais pas pour très longtemps, car je sentais un regard plutôt insistant, sur certaines parties de mon corps. Ça me gênait.

- T'as pas du travail, au lieu de rester là à me regarder ?

- Mais si j'aime mieux te regarder que travailler ?

Je rougissai totalement. Comment je pouvais lui résister ? Il revint en face de moi, me regarda un instant, passa ses mains dans mon cou, et scella de nouveau nos lèvres. C'était complètement différent de tout à l'heure. Ce n'était pas un baiser juste pour nous montrer, et mettre en rage Mikasa par la même occasion. Celui-ci, voulais juste dire "je t'aime".

Nos langues commencèrent à valser. Nous savions tous les deux que nous n'irons pas plus loin aujourd'hui, pas pour l'instant en tout cas, mais ça ne nous empêchait pas de nous faire languir l'un l'autre.

Je laissai ma main s'aventurer dans les cheveux de mon amant. C'était un moment magique, mais j'entendis un bruits venant du couloir, qui me fit mettre fin au baiser. Je me tournai vers la porte, et vis, debout à nous regarder, Sasha.

- Désolé, je voulais pas vous interrompre, continuez, faites comme si j'étais pas là.

- En fait on aimerai mieux que tu ne sois pas là.

- Bah oui, bien sûr, je m'en vais.

Elle commençait à s'en aller, mais s'arrêta avant de disparaître derrière le mur.

- Et du coup, dans votre couple, qui domine qui ?

- Sasha !

- Je m'en vais.

Elle a vraiment cru que j'allais répondre ? Non, je tiens pas à ce qu'on sache que dans l'histoire c'est moi qui me fais enculer.

Je me tournai vers Livaï, et aperçu le petit sourire qu'il avait, même s'il essayait de me le cacher.

- C'est de moi que tu te moques ?

- Non, j'oserais pas.

-... Ouais...

On se regarda, et je déposai un rapide baiser ses lèvres.

- Bon allez, tout va pas se nettoyer tout seul, faut que je me remette au boulot.

- C'est vrai ça, au boulot feignace, et viens me retrouver dès que tu as fini.

Il me laissa sur ses mots, dans l'attente de ce qui allait arriver quand on se retrouvera enfin seuls.

Je T'aime Gamin (Ereri)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant