Chapitre 1: la rencontre

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Saloperie de guerre...
Cette guerre a commencé il y a quelques jours...

Tout est allé si vite, une émeute... la police...des coups de feu...un bain de sang...

Combien sont morts ? Pour quelle raison ?

Tout est aller trop vite... Le pays est en guerre... d'un côté l'armée et de l'autre les rebelles... le gouvernement a vite été débordé et a utilisé les gros moyens.
J’ignore comment ça se passe dans le reste du pays, mais ici, la ville est en ruine à cause des bombardements et des combats...

Comme je l'ai dit, d'un côté il y a l'armée et de l'autre les rebelles, et entre les deux des civils comme Moi qui n'ont rien demandé à personne...
Est-ce un coup d'état ? Ou je ne sais pas qu'elle connerie...

Je m’appelle Aurélien, j'étais cuisinier dans un petit restaurant avant que tout parte en vrille, un monsieur tout le monde, hélas Moi ainsi que plusieurs personnes habitions au centre de la ville et nous voilà bloqués... on essaie de rester à l'abri... rester dehors c'est signer son arrêt de mort...

Mon appartement a été détruit lors d'un bombardement...
Alors que je cherche un nouvel endroit pour me mettre à l’abri. Il me semble apercevoir un ami à moi prisonnier de deux rebelles dans une ruelle reculée. Ils pointent leurs fusils sur lui cela ne signifie rien de bon. Prenant mon courage à deux mains je me baisse quelque peu et je commence à me rapprocher discrètement en me cachant avec les décombres. Plus je me rapproche et plus je me rends compte que cette homme n’est pas celui que je croyais, j’hésite à continuer. Soudain je les vois qui le mettent à genoux en lui assénant un coup de crosse dans le ventre et s’apprêtent à l’exécuter, mon sang ne fait qu’un tour. Je commence à me rapprocher rapidement d’eux. Je profite de l’angle du mur pour me cacher une dernière fois. Alors que je commence à évaluer la situation je remarque une pierre aussi grosse que mon poing à mes pieds. Je suis à une dizaines de mètres des agresseurs, je ramasse la pierre et fonce sur eux.

A l’aide de la pierre je frappe violent à la tête le premier soldat qui tombe au sol mais le second réagit rapidement et me met un rapide coup de crosse dans les côtes. Je m’effondre au sol sous la puissance de son coup. Au même moment leur prisonnier réagit en frappant le rebelle au ventre puis enfonce son genou dans la tête de mon assaillant.
Nous partons en courant et je remarque que en effet je ne le connaissais absolument pas...

Soudain j’entends une détonation puis une deuxième, suivi d’une grande douleur dans ma jambe droite. Je m’effondre au sol sous l’effet du choc, je me mets a couvert comme je peux derrière une carcasse de voiture en me tenant la jambe. Je commence à voir trouble et un son aigu me perfore les tympans. Je distingue alors l'homme que j’ai aidé se mettre à couvert lui aussi dans une ruelle et me regarder...
Je pense qu'il hésite entre m'aider ou s'enfuir, les rebelles s'approchent... L'inconnu fonce vers moi à toute vitesse et m'aide à foncer dans une ruelle située à ma droite...

Nous allons aussi vite que possible, nous nous arrêtons devant un petit immeuble. Il enfonce la porte d’un puissant coup de pied qui font voler les charnières. Nous entrons rapidement dans un bâtiment après avoir vérifié d’être sorti du champ de vision de nos poursuivants...
Il barricade l’ouverture avec l’aide de la porte qu’il vient d’enfoncer, dès qu'il se retourne il voie une jeune femme prête à le frappé, il bloque le coup et la plaque aux mur, un autre homme arrive prêt à aider la jeune femme...

Moi: "STOP, taisez-vous ou on est tous mort !"

Un lourd silence s'installe et on entend les hommes qui nous poursuivaient passer devant la porte. On reste à se regarder.
Moi:" Doucement on ne vous veut aucun mal"
Elle: "Qu’est-ce qu’ils nous le prouvent !"
Moi:  "Ok si on se présentais, je m'appelle Aurélien je suis cuisinier et vous ?"
Fenris: "Moi c'est Fenris, merci de m'avoir sauvé."
Moi :" Je t'ai pris pour un ami à moi à vrai dire, et tu m'as sauvé aussi du coup on est quitte. Et vous ?"
La jeune femme regarda son ami et acquiesça du visage.
  Gwen:  "Moi c'est Gwen et mon ami s'appelle Paul, désolé Fenris d'avoir essayé de te frapper, on a cru que vous nous vouliez du mal."
Fenris: " Ne t'en fais pas même si sa a failli nous faire tuer."
Paul: " C’est bon tu es pas mort.  Dit-il en plaisantant"
Je m’assois au sol et m’adosse sur le mur afin de reprendre mon souffle.
Nous continuons de parler quelques minutes mais au moment de partir pour changer d’endroit, impossible de me relever, ma blessure me fait trop mal.
Paul s’approche doucement de moi
Paul: " Laisse-moi regarder ta blessure "
  Moi:  "Tu es médecin ?"
  Paul:  "On peut dire ça."
  Fenris : " Comment ça ?"
  Paul:  "je suis vétérinaire."
  Fenris: " Quoi et tu dis qu...."
  Gwen: " Calme toi à cause de vous on a failli se faire tuer, et au Moins Paul est capable de faire les premiers soins.  "
Tandis que Paul commence à observer ma blessure Fenris nous demande alors:
"Vous avez un abri où allez ?"
  Gwen:  "non je ne connais pas vraiment la ville "
Paul: "non "
Moi:" Non plus je cherchais un nouvel abri avant de t'aider"
Fenris baisse la tête comme s’il était en train de réfléchir.
Fenris:  "je pense savoir ou aller, j’ai vu une maison qui tenais encore debout tout à l’heure, elle semblait être inoccupée et elle doit être suffisamment grande pour tous nous accueillir, il faudra enlever les gravats à l'intérieur, Aurélien tu pense pouvoir marcher ? "
  Moi:" Je pense pas si je n’ai pas de quoi prendre appuis."
  Fenris: " Paul, Gwen, venez avec nous, si on veut se sortir de ce merdier on doit bossé en équipe."
  Paul: " je ne sais pas, qui nous dit que vous allez pas nous trahir"
  Gwen:  "Paul, ils ont raison, on doit s'entraidé et il nous faut un abri."
  Paul: " c'est d'accord, mais avant de partir, je vais te faire une attelle pour t aidé à marcher."
  Moi: " merci "
Une fois l'attelle mise, Fenris par en premier suivie de Gwen puis moi et Paul qui m'aide à marcher. D'après Fenris, la maison est à environ 1h de marche, on passe de bâtiment en bâtiment pour rester a couvert...un moment nous prenons une pause car je n'arrive plus à marcher...
La ville est en ruine de longue colonnes de fumée noire monte vers le ciel. Soudain on entend quelqu'un s'approché. Fenris va voir doucement s’il y a un réel danger, il voie un homme approcher, il semble avoir du matériel médical.
Méfiant Fenris s’approche doucement de lui et lui demande
Fenris: " vous êtes médecin ?"
  Inconnu:  " Non je suis infirmier."
  Fenris:"  nous avons un blessé pouvez-vous nous aider ?"
  Jules: " bien sûr, je m’appelle Jules."
  Fenris: " merci, je m’appelle Fenris, le blessé s’appelle Aurélien, les 2 autres, ce sont Gwen et Paul."
L’infirmier s’approche doucement de moi et examine ma blessure.
Jules tente de me soigner comme il peut mais des coups de feu proche retentissent, nous nous précipitons à l'abri des regards, on attend que la situation ce calme et reprenons la route vers la maison, dans la précipitation, nous laissons le matériel médical derrière nous...
Nous arrivons à cette fameuse maison, on aura beaucoup de boulot, certains planchés se sont effondrés, il y a de grosse brèche dans le toit et l’escalier qui mènent au deuxième étage est entièrement détruit. Mais cette vieille bâtisse est grande et nous trouverons sans doute des objets intéressant de plus les murs extérieurs semble épais et solide. Cette endroit fera un parfait abri pour le moment.
Nous sommes tous exténué... Je m’allonge sur le canapé du salon. Je remarque que celui-ci est parfaitement intact comme si cette guerre n’avait pas d’impact.
Les autres montent à l’étage pour y trouver des lits
Seul Paul reste debout ce dernier prend le premier tour de garde puis sa sera moi.

l envers de la guerreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant