Banquière perverse

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Nous arrivons à la maison de Madame, sa voiture et celle de sa fille sont garées côte à côte dans la cour de cette somptueuse maison bourgeoise. Pour la première fois, nous n'entrons pas par la porte de service, réservée au personnel et aux livreurs, mais par la grande porte. Il nous faut tout d'abord monter un large et majestueux escalier de pierre blanche bordé de balustres également en pierre blanche.

— Gladice, pourquoi passons-nous par là ?

— Je dois vérifier que le ménage soit correctement fait, cela fait parti de mon boulot ; alors profites-en pour regarder et bien te repérer ; on ne sait jamais.

Elle me précède et entre : devant nous, une somptueuse entrée recouverte de marbre brillant, un miroir accroché au mur masque un peu les tentures à fleurs. Nous allons assez vite ; l'œil vif de Gladice inspecte, on dirait qu'elle scanne chaque point de la pièce, et relève les défauts qu'elle corrige instantanément. Ici, un petit bout de papier minuscule, là, un fauteuil mal placé, ou encore des traces de poussière sur la pendule trônant au milieu de la tablette de la cheminée.

— Chut ! Nous allons entrer dans le bureau de Madame, je crois qu'elle y est.

Je la suis à pas de loup. Arrivés devant la porte des bruits de voix se font entendre ; Gladice frappe une fois, rien ! Une seconde fois, pas de réponse, et essaye une troisième fois, mais toujours rien. Elle tourne alors la poignée en forme de boule à facettes et pousse la porte. Un flot d'injures nous arrive en pleine figure ; j'ai le sentiment que Madame et sa fille sont en train de se disputer. Gladice passe le bout de son nez par l'entrebâillure de la porte et, de la main, me fais signe de la suivre.

Nous entrons mais ne voyons rien : un épais rideau masque la pièce, et là, nous entendons parfaitement la conversation ou plutôt des hurlements :

— Tu m'as trahie, tu n'es qu'une salope, tiens prends ça !

Pan, et re-Pan ! Un bruit de gifle se fait entendre, puis un second, et je reconnais la voix de Madame.

— Mais ma chérie ! Je peux avoir ma vie tout de même, arrête ! Je t'en prie, supplie Madame.

— Non ! Je ne vais pas arrêter, tu m'as trahie ; tu m'avais promis que nous resterions toutes les deux pour toujours et que tu ne ferais l'amour qu'avec moi. Et maintenant tu couches avec ce Mec !

— Ne le traite pas ainsi, je te l'interdis ! Dis-donc, tu étais avec moi quand nous l'avons choisi, et toi aussi tu as fait l'amour avec lui, réplique la banquière.

— Mais, moi je ne voulais qu'un domestique, et pouvoir mater ce con avec ses couilles qui pendent de façon ridicule. Moi, il me faut juste un bon gode pour me satisfaire ; lui j'en ai rien à foutre de sa gueule. Et cette salope de Gladice ; t'as pas encore compris qu'elle est là pour nous piquer notre fric, hurle Lacksimy.

— Calme-toi, non ce n'est pas vrai...ma chérie, non !... non... ne fais pas ça !

— Si je vais le faire, tu me donnes envie de vomir, je vais te pisser et te chier dessus ; tu n'es qu'une merde...t'as aucune parole...je vais te massacrer !

— Noonnn...!

Ai-je rêvé ou quoi ? Gladice a aussi entendu, et, sans hésiter, elle pousse le rideau et entre telle une furie dans la pièce. Je la suis et je découvre un horrible spectacle :

Madame est au sol, en larmes : les vêtements en lambeaux, elle est nue, attachée par les poignets aux pieds de son bureau et par les chevilles à une grosse commode. Ses gros seins tombent au sol de chaque côté de son torse. Sa fille est accroupie au dessus de sa poitrine, agrippée aux cheveux de sa mère, la jupe retroussée très haut sur La taille ; je vois le liquide jaune couler sur sa mère.

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