Reception dans le grand monde

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Ouf ! Madame a bu un coup et son fou rire s'est arrêté. Nous pouvons reprendre le fil de notre conversation, et elle m'explique :

— Et bien voilà : en réalité j'ai voulu me jouer des deux vigiles et tester leur concentration au travail, j'avoue que ma méthode n'était pas très orthodoxe ; et là j'ai bien rigolé. Vois-tu, depuis toujours, j'ai été habituée à tout obtenir, à être respectée dans le travail et à faire ce que je veux avec mes employés, et ça ; c'est valable pour tout le monde ! Si tu vois ce que je veux dire.

— Donc tu te joues aussi de moi, et comme tu m'as sortie de ma - merde -, tu estimes que je dois faire tout ce que tu veux ? En quelque sorte, je ne suis qu'un pion.

— Non, pour toi et Gladice, c'est différent ; vous m'avez émue.

— D'accord, mais cela n'explique pas ce qui t'a fait rire.

— Pour cette histoire de ménage, je voulais savoir jusqu'où Gladice et toi iriez, et si vous seriez capable de faire ce que je vous demandais sans poser de question. Mais passons car pour vous deux je prévois un certain nombre de choses, et je vous en parlerai plus tard. Maintenant pour répondre à ta question j'ai voulu vérifier si mes deux vigiles étaient vraiment fiables.

— Comment cela ?

— En montant ce scénario, je voulais vérifier s'ils réfléchissaient un peu avant d'exécuter un ordre. Physiquement, ce sont de véritables Pitbull mais ils n'ont rien dans la tête. Pour preuve : je leur ai donné un faux ordre car lorsque je rédige une note de service, je ne signe jamais par mon nom mais toujours par : Madame la directrice. Ensuite ils n'ont pas été surpris que je leur dise que vous alliez faire le ménage, d'autant plus que j'ai un contrat avec une société de nettoyage. Qu'en plus vous seriez entièrement nus, et qu'ils pourraient jouer avec ton cul ; bon s'est vrai qu'ils sont homos. J'espère qu'au moins tu y as pris du plaisir ?

— Rien du tout, je n'ai rien senti.

— C'est en regardant les vidéos et c'est quand j'ai vu la taille de leur moineau qui comparé à ton engin m'a fait rire et j'en ris encore. Mieux encore, les regarder se branler pour tenter de faire sortir trois gouttes de sperme ; fut le meilleur moment de la vidéo. Par contre je pense que tu as pris ton pied quand Gladice t'a pompé ? Tu aimes bien jouer avec elle, n'est-ce pas ?

— Oui c'est vrai...

— Vous n'êtes pas amoureux au moins ?

— NON !

Cette fois ma réponse est ferme car je sens qu'elle est en train d'essayer de me piéger.

— Parfait ! Donc je continue mon histoire de test. Pendant que vous les amusiez, j'ai fait vider mon bureau sans qu'ils s'en aperçoivent. Quand ils ont découvert que mon bureau avait disparu, je les ai vus courir partout complètement affolés. Et je ne te raconte pas leur tronche quand je leur ai demandé où était passé mon matériel.

— Et donc tu les as virés ?

— Même pas, une bonne remontée de bretelles à suffit, et vous n'êtes pas prêts d'y retourner.

Je suis surpris par le récit de ce - test - un peu bizarre, mais venant de sa part plus rien ne m'étonne !

Nous avons terminé notre repas. Nous rentrons nous préparer car ce soir nous assisterons à une réception avec des clients huppés. Cette fois, je devrai me comporter en amoureux, et pas question de passer inaperçu !

Après une bonne douche au calme, je prépare mes vêtements. Lors de nos emplettes, comme elle dit, elle m'avait acheté des strings. J'en enfile un, il me fait un énorme paquet et encore plus dans mon pantalon de costar serré ; je pense que toutes les nanas vont me mater le matos, et peut-être que...

EuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant