Des larmes coulèrent le long de mon visage. J'avais froid, j'étais frigorifiée. Je ne ressentais que la peur et les émotions qui s'en suivent. Je voulais tellement pouvoir faire quelque chose mais je restais immobile à attendre qu'on me sorte de là. Mes yeux me brûlaient et j'avais la gorge nouée. Je suffoquais, j'avais l'impression que l'air n'arrivait pas à atteindre mes poumons. Mais, toutes ces sensations n'avaient en réalité que durée cinq secondes.
Car au bout de ces cinq secondes on me tira, de plus en plus fort. Par ce mouvement brusque, je percuta le sol en béton. J'avais mal au bras, à la tête... Quand j'ouvris finalement les yeux, je vis du sang coulait de mon brasn, je touchai ma tête et du sang apparu sur mes doigts. J'eus un moment de panique, mon cœur accélérait de plus en plus vite. Je tremblais. Un visage s'approcha de moi, m'examina. J'écarquillai mes yeux bleu pour mieux le voir. C'était un visage d'homme, un adolescent pour être plus précise. Il avait les yeux en amande couleur vert émeraude. Ses cheveux était châtain, lisses et doux comme du satin avec des reflets blond.
Il avait également de longs cils très fins et une bouche fine. Il me prit par ses bras musclé et me souleva. Je voulais résister mais, j'étais tellement fatiguée. J'entendis comme une douce berceuse, je fermai les yeux pour m'éclipser dans le sommeil.
***
A mon réveil j'étais dans un lit, habillé d'une blouse blanche. Les murs étaient gris et le sol en carrelage. Je voulu sortir de ce lit mais une chose m'en empêcher. C'était du matériel d'oxygénothérapie. j'étais à l'hôpital. Une sensation de soulagement me vint. Mais après quelques secondes je me demandai pourquoi j'étais à l'hôpital? Suis-je blessée? De ce fait, j'ouvris la porte de ma chambre mais je me cognai contre une chose.
- Eh doucement!
Cet individu me ramena dans mon lit sans que j'eus droit à protester.
- Pourquoi je suis ici? Comment suis-je arrivée là? Lui répondis-je, déterminée à avoir une réponse.
Il prit une grande inspiration.
- Tu criais, tu étais en pleure et je t'ai reconnu Anna.
Je rougit en entendant cela.
- Tu te souvient peut être pas de moi, mais je suis Matteo du cours de lettre.
Matteo, ce nom me disais vaguement quelque chose. Une douleur poignante au crâne survint brusquement. Je le touchai et je senti une sorte de fil.
- Mon crâne : dis-je d'un ton curieux.
- Tu es tombée sur la tête.
Je me rappelais de plus en plus de ce qui c'était passé et je reconnu Matteo.
Matteo, le centre d'attention, quand il parle tout le monde l'écoute. Il a un tel charisme.
- Pouquoi tu m'as aidé? : Lui demandais-je curieuse.
- C'est mon devoir de secourir les jeunes filles en détresse : me dit-il en rigolant.
A ces mots mon cœur fit un bond dans ma poitrine. Je lui balançai alors un oreiller pour qu'il arrête de se foutre de ma gueule. On riait alors comme deux bourrés qui ne pouvait bien digérer l'alcool.***
Il était 15h00 et je sortit enfin de l'hôpital. J'avais l'impression que les 3 petits jours que j'avais passé a l'intérieur de cet hôpital avaient durée l'éternité, mais heureusement Matteo venait souvent me rendre visite. Dès que j'ouvris la porte de chez moi on me sauta dessus. Ma mère pleurait, elle était si soulagée que rien de plus grave ne m'était arrivée.
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Là où tout a commencé
AléatoireAnna une adolescente de 16 ans entame un nouveau chapitre dans sa vie en commençant par déménager à New York :la ville qui ne dort jamais.