Chapitre 11: Julie

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Travailler. Travailler encore et encore , c'est la seule idée que j'ai trouvé pour arrêter de penser.

Arrêter de penser à lui, à ce que nous venons d'apprendre, à ce qui menace de nous arriver...

Voilà 16 semaines, soit environs 4 mois, que nous sommes partis et déjà j'en ai marre.

Je crois que je suis en train de tomber amoureuse de Derek. Quand il entre dans une pièce ce n'est plus que lui que je vois, lui que j'entends, le silence se fait autour de moi, rien ne me fais plus réagir que lui se déplaçant, que sa voix forte résonnant au creux de mes oreilles, agitant le sang dans mes veines , faisant tréssauter mon coeur, virevolter mon âme. Et quand il n'est pas là, c'est l'inverse, le vide le néant, j'ai la tête ailleurs, tout bourdonne autour de moi, je ne suis plus qu'une boule de stresse menaçant d'éclater à la figure de la première personne me titillant.

Il n'y a que lorsque je m'occupe les mains que je ne pense plus a rien comme maintenant.

je termine de nettoyer l'arme, de ranger le chargeur dans un coffre sécurisé et, malgrès moi, je suis obliger de partir de l'armurerie: la faim et la fatigue oblige. Fait chier le corps humain....

Le pas traînant , je me dirige vers la salle de repos. Personne, dieu merci .
Je me glisse dans la chambre que je partage avec mon frère.
Je jette un œil à sa couchette : il dors recroquevillé sous sa couette.

Il est plus vieux que moi mais, parfois, comme à cette instant, complètement à découvert, si fragile, si tendre, si mignon. Je me sens comme sa protectrice , sa "grande" sœur.

Je pose une main sur son épaule . Il grogne doucement , et sa main rejoins la mienne , me signifiant ainsi qu'il est réveillé . Satisfaite , je le laisse émerger tandis que j'entre sous la douche .

Quelques minutes plus tard, lorsque je sors de la salle de bain, habillée, maquillée, prête quoi, il est assis sur le lit, encore groguis de sa sieste.
-Il va falloir aller manger Will .
-Je sais je sais ...
Et sans un mot de plus , nous nous dirigeons vers la cafétéria.
Après avoir garnis nos plateaux , on s'installe à la table de Derek , et Amy, une de ses collègues militaire , une fille très sympas , blonde aux cheveux long noués en queue de cheval souple, avec des yeux bleu magnifique . Malgrès la jalousie qui m'empare a chaque fois que je la vois, si proche de Derek, je sais que c'est une fille bien et je ne peux lui en vouloir. Y'en a qui ont de la chance voilà tout .

Amy nous raconte sa journée , ce soir c'est elle qui tiens la conversation, nous posent des questions sur notre journée par exemple .
C'est Derek qui crève l'abscés.
-Pourquoi cette gueule les mioches ?
-La ferme ; répondis aussitôt mon frère
-Cela n'a rien à voir avec l'étrange signal capté par les coms ?
Un silence complet lui répondis.
Derek repris alors :
-Soit nous sommes seuls dans l'Univers, soit nous ne le sommes pas...

C'est Amy qui eu le dernier mot:

-Et les deux possibilités sont toutes autant effrayantes...

C'est sur cette pensée morose que chacun partis se coucher.


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⏰ Dernière mise à jour : Oct 19, 2018 ⏰

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