Le mariage... la catastrophe.

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Dès 4 heures du matin, Astrid était déjà en train de se préparer. Elle allait finallement toujours mettre sa robe noire pour le mariage. Et cacher sous son très amble jupon la peau d'âne...

Les maquilleuses, les coiffeuses, les froufrouteuses, toutes jouaient à la poupée avec Astrid. Bien qu'elle détestait qu'on la touche, elle était obligée de subir.

Cinq longues heures plus tard, Astrid fut enfin parée aussi ridiculement que Fiona dans Shrek. Si le roi l'était autant qu'elle, ils n'allaient pas pouvoir s'embrasser, ce qui elle devait l'avouer, ne la dérangeait pas le moins du monde.

Le moment du bal matinal arriva enfin. Elle devra y rester 3 heures avant de se marier à proprement parler. On peut aussi dire "le moment où les mariés disent "oui"". Ou "non", mais ce mot-là ne fait pas partit des règles originales du jeu.

Sur le palier, elle fut impressionnée par le nombre de personnes. Elle savait que ça ressemblerait aproximativement à ça, mais le voir en réel était une autre affaire. Devant elle et les escaliers se tenait une grande haie d'honneure. Tous les nobles étaient là, ainsi que les roi des autres royaume. Elle allait descendre les marches en regardant devant elle quand elle se souvenut du plan. Elle observa mieux les nobles. Et avait à peine levé le pied pour descendre la première marche qu'elle explosa de rire. Un rire bien franc bien gras, bien fermier. Pas du tout digne d'une princesse.Elle se tordait de rire, se retournait, et en tombait. Comment elle arrivait à si bien faire semblant? Rosamonde lui avait conseillé de penser très fort au mot "momies" quand elle regardait les nobles. Eh bien je peux vous assurer que la ressemblance était flagrante. On du lui reverser un seau d'eau sur la tête pour la calmer. Et elle n'avait toujours pas franchi les escaliers.

Dès la première marche, elle fit exprès de tomber à la renverse. Le reste des escaliers se fit sur les fesses.

Son maquillage avait coulé. Et elle s'était complètement ridiculisée en public. C'était déjà un bon début.

Faisant mine de ne pas pouvoir se relever à cause du jupon trop large de sa magnifique crinoline, un jeune homme qui faisait partit du rang des princes des autres royaumes lui vint en aide. Elle cligna plusieurs fois des yeux, pas sûre de bien voire. Incroyable: ce noble n'était pas une momie! Il la couvait littéralement du regard. Elle le couvait littéralement du regard. Leurs regards se croisaient, le monde se renversait. Et sous tous les visages surpris des momies, Astrid l'embrassa. Très très fort. Mais le prince répondit encore plus fort.  On dût les séparer. Son père se précipita vers Astrid. C'était un père gentil, n 'empêche qu'il était à deux doigts de lui coller une baffe.

-MAIS QU'EST-CE QUE C'EST QUE CE COMPORTEMENT? TU TE MARIES AVEC MOI!!!!

-Je n'allais tout de même pas t'embrasser toi! Tu es mon père.

-CE N'EST PAS DECENT DE LA PART D'UNE PRINCESSE!!!

Et le roi partit en courrant. Rosamonde alla vers Astrid.

-Wowawowawowawowawowawowawowawowawow!!!!Ce n'était pas prévu!

-Avoue que j'ai eu une idée de génie!

-ça oui! Je n'aurait pas put imaginer mieux!

-Merci.

-Aller, c'est l'heure de la danse.

Effectivement, la musique avait commencé.

Astrid n'alla pas vers le roi comme elle devait le faire. A la place, elle souleva son jupon (pas complètement pour cacher la peau d'âne) et commença un flammenco pour faire avancer son époque. Un grand cercle se fit autour d'elle et des millions de regards outrés se posaient sur elle. De mieux en mieux. Seul son prince la regardait en sourriant. Elle l'aimait bien, lui.

Le moment difficile allait commencer. Une nouvelle haie d'honneure, et malgré toutes ses dernières bêtises, le roi voulait quand même la faire reine. Tant pis pour lui.

Puis la question suprême arriva.

-Mademoiselle Astrid, voulez-vous prendre le roi comme mari?

La question ne fit pas deux fois le tour de son cerveau. Elle ne répondit pas non. Mais elle ne répondit pas oui non plus. En fait, elle ne répondit pas du tout.

Elle se sauva.

Elle fuit.

Elle courru. Elle courru, courru, courru.

Sa vitesse de vampire empêchait les gardes de la suivre, même pas en cheval.

Chaque pas de plus qu'elle faisait en dehors du château était une nouvelle chaîne qui se brisait. Et l'effet était grisant.

Peau d'âne( version vampire )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant