Peau d'âne( version vampire )

Le bal

La nuit du avant le bal.

Les vampires ne dormaient pas, et Rosamonde montait la garde auprès d'Astrid pour éviter qu'elle aille au bal, à son grand désespoir. Elle avait pensé à se battre, mais elle ne doutait pas une seconde de la force de Rosamonde. Elle pouvait aussi s'enfuir, mais dans ce cas l'effet serait le même: sa diabolique maraine la rattraperait. Elle n'avait plus qu'un seul appui; la téléportation. Mais elle ne savait pas comment faire.

Elle essaya de s'imginait au bal, mais le seul résultat de cet exercice était de la torture d'esprit.  Plus l'aube approchait, plus elle était paniquée.

Mais, à un moment soudain, alors que c'était la vingtième fois qu'elleessayait cette technique sous les yeux interloqués de sa marraine, elle crut disparaître... Ce n'est pas vrai, ça avait marché! Elle ouvrit les yeux: non, ce n'était pas vrai. Elle avait atterri... derrière Rosamonde. Génial. Le soleil était maintenant levé, elle n'avait plus d'espoir. Celle qui l'avait transphormée la regardait en souriant devant son desespoir.

BON SANG MAIS POURQUOI TOUT LE MONDE L'ENERVAIT ELLE EN AVAIT MARRE SA MARRAINE ETAIT SADIQUE A SOUHAIT ET L'EMPECHAIT DE VOIRCELLE QU'ELLE AIME ET PUIS CES MOUTONS QUI PUAIENT ELLE EN AVAIT RAS-LE-BOL ET ELLE ETAIT TOUT LE TEMPS OBLIGEE PAR ROSAMONDE DE SE TRIMBALLER PARTOUT AVEC CETTE IMMONDE PEAU D ANE POUR CACHER SON IDENTITEE ET...

Sans s'en apercevoir, elle criait. Une explosion retentit. Quand elle ouvrit les yeux, sa tante n'était plus avec elle, et des cris de dégouts retentirent. Elle était dans le palais, au bal.

Elle sourit: trop bien!

Il y avait une queue immense devant le prince. Elle voulu passer, mais une femme lui rétorqua, lui bouchant le passage:

-Tiens, tiens... Peau d'âne... Tu sais que ton idiotie et ta cradeure est connue dans tout le royaume? Je me demande pourquoi tu es venue.

-Parce qu'on était obligée, bécasse, répondit Astrid à cette dame qui devait se prendre pour Dieu avec sa vraie voix, la pure, très différente que celle de la bergère.

Elle fit mine qu'elle allait la toucher avec sa main et la dame recula de dégoût.

Une grande allée se formait sur le passage de beau d'âne. Des chuchotement désagréables se faisaient entendre de toute part "baaah, peau d'âne...", "cette fille n'aurait jamais dû naître" ou encore "je ne savais pas que c'était une fille!". Astrid avait envie de les baffer. Une fois devant les prince, qui faisait une tête déconfite car lui aussi avait entendu parler de Peau d'âne, elle enleva la peau de bête qui la recouvrait entièrement. Elle portait la robe du soleil.

Et sa vraie splendeure remplaça les préjugés des autres. Certaines, devant tant de beautée, sombrèrent.

Le prince aussi. Il tomba dans les pommes. Astrid voulu le retenir, mais son crâne gagnala course et s'affeça contre le carrelage. Quelque chose chatouilla tout à coup les narines d'Astrid: du sang coulait. Son vampirisme fit face à son amour. Elle resta de longues minutes à se demander si elle devait le manger ou essayer vainement de le sauver.

Mais elle fit mieux, elle le transphorma sous les yeux horrifiés des autres.