Gay Stories (Tododeku & Kiribaku)

OS 2 - Bakamour

-J'peux squatter chez toi après les cours? Chez moi, il y a des amis de ma mère et ça promet une soirée ennuyante....

-Ouais, si tu veux.

Katsuki répondit sans vraiment écouter Kirishima. De toute façon, il savait déjà ce que lui demandait son camarade. La même chose que d'habitude.

-Ah et j'ai amené le jeu que tu voulais!

-C'est cool.

Bakugo n'était pas d'humeur. Il venait de se taper un 7/25 à un contrôle surprise. Ça allait baisser sa moyenne, et même si ça n'en avait pas l'air, ça le soûlait.

-Soit plus souriant! J'ai l'impression de parler à un cadavre!

Bakugo lui cogna la tête, pas de manière que Eijirou ait un migraine pour le restant de sa journée, mais assez fort qu'il aie un peu mal.

-Je te reconnais plus là!

Dit Kirishima en souriant, comme à son habitude.

-Si tu le dis.

💥☄️💥

Après les cours, Bakugo et Eijirou allèrent chez le blond. Il n'y avait personne a la maison, comme pendant la majorité du temps.

Les deux garçon montèrent dans la chambre du blond. Ce n'était pas une chambre extraordinaire ou originale, mais une chambre normale. Il y avait un lit, une commode, une armoire, un tapis, une télé, des étagères, etc. Bref, une chambre banale où Kirishima avait maintenant l'habitude de se trouver. Ils passèrent un certain temps à parler, rire et à débattre sur le jeu.

-T'as pas faim, tête d'ortie?

-Non, pas plus que ça. On teste le jeu?

-Ok.

La « tête d'ortie » se mit a préparer le jeu. Brancher et débrancher des câbles, changer de CD, allumer la console,...

Bakugo regardait Kirishima faire. Le temps passé avec lui était le seul moment où il était heureux, à cause de ce putain de complexe d'infériorité. Oui, d'infériorité et non de supériorité. Cela peux paraître étonnant, mais l'adolescent était en effet très mal dans sa peau.

-Dis, Katsuki?

-Hmm?

-Pourquoi est-ce que tu pleures?

Bakugo ne s'était pas rendu compte que ses joues étaient trempées. C'était devenu tellement normal pour lui de pleurer qu'il s'y était mis sans le remarquer. Mais d'habitude, il pleurait quand il était seul. Et là, il avait honte.

-Je ne pleure pas!

-Bah si, tu pleures.

Kirishima essuya une larme de son ami avant le la regarder.

-Si tu as un quelconque souci, tu peux m'en parler, tu sais?

Cette phrase. De nouveau. Ce n'est pas la première fois que Kirishima la lui disait. Katchan commençait à avoir peur que son ami aie tout compris son son état d'esprit, sur ses sentiments...