Chapitre 1

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La sortie était là, en face de moi. Pourtant, je reculai et pris la direction opposée, cherchant mes amis dans cette immense labyrinthe. Soudain j'entendis un cri strident qui me glaçai le sang. "Miyuki !" Je pensai tout de suite à elle étant la seule à pousser un cri de cette ampleur. Je me guidai au son de ses sanglots et arrivai devant le massacre. Toutes les filles étaient là, Kana penchée sur un corps inconscient, Miyuki à genou en pleure, Yuki la réconfortant et Mia me regardant avec une expression d'entière détresse. Je me rapprochai du corps, et lâchai un sanglot quand je découvris son identité : Yoko. Je fonçai sur elle, poussant Kana sur le passage, et tâtonnai son cou cherchant son pouls.
"Ça ne sert à rien Shiro... m'avoua Kana les larmes aux yeux.
- Mais c'est pas possible, comment...
- On ne sait pas, tout c'est passé si vite, nous n'avons pas eu le temps de venir à son secours et..." Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'elle s'effondra en pleure sur le cadavre.

Je me réveillai en sursaut toute en sueur et me remémorai mon rêve. Ça devait faire la troisième fois que je faisais un rêve similaire avec les mêmes filles. C'était très étrange car ses filles je ne les connaissais pas et pourtant j'avais l'air si proche d'elles... J'avais l'impression de toutes les connaître sans même les avoir déjà vu. C'était une sensation étrange mais pas désagréable. Et cette Yoko, dans mes rêves, à chaque fois elle mourait sans qu'on sache vraiment comment. On dirait vraiment un de ces rêves prémonitoires que les héros font dans les histoires fantastiques... "Retourne à la réalité Shiro !! J'ai bien dit des histoires fantastiques, ça ne peux pas m'arriver ?!"

Mon réveil me sortit de ma torpeur. Je l'éteignis machinalement et me levai pour me préparer. Une fois que je me fus habillée, je sortis de ma chambre en vitesse, mon cartable sur le dos, partant vers le lycée. Je passai pars la cuisine, pour voler un bisous à ma mère, et à Hiroshi, mon petit frère.
Ma mère, était là maman dont tout le monde rêverai d'avoir, si gentille, si douce, qui ne gronde jamais... Mon frère, lui, est très réservé. Il ne parle pas beaucoup, le silence ne le déplaît pas. Malheureusement, c'est un peu le bouc émissaire de tout ses camarades au collèges, c'est toujours moi qui le protège de ces brutes qui ne sais rien faire d'autres que taper. Parfois, je me demande vraiment ce qu'il ferait sans moi.

La journée se passa très vite. Dès que j'eu dis au revoir à ma meilleure amie Nami, je rentrai chez moi, les mains dans les poches. Habitant à côté de mon lycée, le trajet ne fut pas long, et arrivait rapidement chez moi. Lorsque j'entrai dans la maison et appelai ma mère et mon frère, personne ne me répondit. C'est là que j'entendis un bruit, une voix étouffée. Je me dirigeai vers ce bruit, et vis Hiroshi, attaché, un torchon dans la bouche. Il me regarda avec une certaine détresse puis, son regard changea et il devint terrifié lorsque deux grosses mains attrapa les miennes me bloquant toutes possibilités de fuire.
Soudain ma mère cria nos noms, et se précipita vers nous. Elle se laissa tomber au pieds d'Hiroshi et essaya de dénouer les cordes qu'il avait autour de ses poignets. J'entendis un de nos ravisseur dire un ordre à voix basse, et une autre personne, un gros moustachu, pointa son révolver vers ma mère et tira. Elle tomba sur mon frère, un filet de sang coulant sur sa nuque. Je pris quelque temps à comprendre et commençai à crier et à me débattre de toutes mes forces. Cela servait à rien, celui qui me tenait était beaucoup plus fort que moi. Mes yeux se remplirent de larmes et je tombai à genoux en pleurant. Un de mes ravisseurs dû en avoir marre de m'entendre pleurer et commença à me donner des coups de pieds en me criant de la fermer, je me calmai et commençai à sangloter recroquevillée sur moi-même. Je reçu un dernier coup de pieds avant de sombrer dans l'oublie.

Mes yeux s'ouvrit sur deux gros yeux vert me regardant intensément. Je sursautai, et me retrouvai par terre la minute qui suivit. Je regardai la pièce où j'étais, ce n'était pas ma chambre, ça j'en étais sûr, six lits simples étaient positionnés les uns à côtés des autres laissant un petit espace pour une table de nuit. Un petit lavabo avec une glace était placé sur le mur en face de moi et deux portes, l'une en face de l'autre, devaient mener, je suppose, au toilette et à la sortie. Cinq filles me regardait en me souriant chacune bien différentes les unes des autres. Je les regardai à mon tour. La première, celle qui m'avait regardé d'un peu trop près, avait les cheveux mi-long, bruns avec de grands yeux verts. Elle était vêtue d'une tunique unies d'un bleu terne, et je remarquai qu'on portait toutes cette même tunique. La deuxième, à côté d'elle, avait les cheveux long et châtain, un peu comme moi, et des yeux bruns. La troisième, adossé au mur, avait les cheveux court, bleu, des yeux bruns et portait un perçing sur le nez. La quatrième était plus en retrait, elle avait les cheveux blonds platine et long, ses yeux était d'un bleu perçant. Enfin, la cinquième qui me regardait avec un regard bienveillant et me souriais chaleureusement, avait des cheveux mi-long noir, et ses yeux étaient tellement noirs qu'ils se mélangeaient avec ses pupilles.
Soudain ça fit "tilt" dans ma tête lorsque je compris qui elles étaient et je reculai contre le mur. « Que... » réussi-je à dire.
- C'est normal si tu te sens un peu perdu, nous aussi quand on est arrivé les unes après les autres étions comme ça. Je m'appelle... commença à dire la première filles, celle qui avait les cheveux mi-long et bruns et les yeux verts.
- Kana. lui répondu-je sur un coup de tête.
- Comment...
Je pointait mon doigt vers la fille aux cheveux longs et châtain.
- Tu es Mia.
Puis le pontait sur la blonde aux yeux bleus.
- Toi Miyuki.
Puis vers celle au cheveux bleu.
- Toi Yuki.
Et finit par celle qui avait les cheveux d'un noir de jais.
- Et toi... Yoko. »
Je regardai cette dernière avec un air de tristesse me remémorant mes rêves. Toutes ces filles je les avaient déjà vu dans mes rêves, ce qui était très étrange de les voir en vrai. À moins que... Je me donnais une claque, peut-être étais-je encore dans un de mes rêves, mais non, c'était bien réelle, ce que me fit encore plus peur...

Les filles me regardèrent, toutes en état de choque. Un peu normal, elles devaient me trouver folle de leur dire leur prénom sans qu'elles me connaissent.
« Qui es-tu ? me demanda Kana.
- Euh... Je m'appelle Shiro, j'ai 17 ans...
- Non, non, je voulais dire comment tu nous connais ?
- Ah...
J'espérais qu'elles ne me poseraient pas cette question, trouvant la vérité un peu bizarre.
- Depuis quelques temps, je fais des rêves...
- Des rêves ? Du genre des rêves prémonitoire ? me coupa Mia.
- Oui je pense, enfaite je ne sais pas trop, je rêve de vous...
- De nous ?
- Oui. J'aimerai bien pouvoir finir ma phrase sans qu'on me coupe à chaque fois.
- Excuse-nous, continue.
- Enfaite j'avais terminée.
- Mais on fait quoi dans tes rêves ?
- Des épreuves je crois. C'est bizarre, on est soit dans des labyrinthes, soit dans des combats...
- Et c'est tout ?
- Oui. »
Je coupai net. Je n'osais pas dire que Yoko mourrait dans chacun de mes rêves, ne sachant pas comment elles allaient réagir... Et puis je ne les connaissais pas, je ne savais pas pourquoi j'aurai dû tous leurs dire.


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L'Hundred TestOù les histoires vivent. Découvrez maintenant