Eva

Exploration

Anaïs continuait son exploration en glissant sa main sur ma hanche et en remontant le long de mon flanc. Je ne voulais surtout pas qu’elle s’arrête.  Elle alla cette fois ci de ma hanche à mon ventre qui abritait à ce moment là un millier de papillons. Mes mains se crispaient autour d’elle, malgré tous mes efforts ses caresses m'excitaient. Un petit rire s’échappa d’elle.
« Allonge-toi, dit-elle, je vais te détendre. »
J'obéis sans aucune résistance cette fois-ci et m'étendis sur le ventre.
« Tu veux bien soulever ton sweat ? » Demanda-t-elle timidement . Je décidai de le retirer totalement et me retrouvai en soutien-gorge devant cette fille qui hier encore était une parfaite inconnue. Ses mains entrèrent en contact avec mon dos et je ne pu réprimer le frisson qui me parcourait l'échine. Doucement elle remontait vers ma nuque, puis redescendait sur mes reins ; elle savait y faire. Je commençais à me détendre mais l’envie semblait s’amplifier. Surtout de la sentir à califourchon sur moi et ses mains qui laissaient des traits de feu sur mon corps. Je me mordais les lèvres. C’est à ce moment précis qu’elle entreprit de dégrafer mon sous vêtement. « pour plus d’aisance » s'était-elle justifiée. Et elle passait le long de mes hanches, remontait en frôlant ma peau, elle glissa ses doigts jusqu’à l’aine. C’en était trop j’étais déjà en train de mouiller et je ne pu m’empêcher de gémir tout doucement.
Elle s’arrêta une demi seconde et je compris qu'elle souriait lorsqu'elle me demanda : « Si tu veux je peux te faire un massage un peu plus spécial ? ». Sa voix était différente, plus rauque et basse. Je n’ai pas répondu à sa question mais je n’ai pas décliné non plus.
Elle remontait tout doucement le long des mes flancs mais cette fois-ci elle passa ses mains chaudes sur mes seins. Aussitôt je me contractai mais ne fit rien pour l’arrêter. Au contraire, je voulais qu’elle continue. Comme si elle avait lu dans mes pensées, elle commença à masser ma poitrine. Je lâchais de longs soupirs, c’était bon. Très lentement, elle descendait une de ses mains sous moi, jusqu’à mon bas ventre. L’excitation me consumait mais je voulais me délecter de ces instants et ne bougeais pas. Elle fit plusieurs allers retours comme ceci tout en continuant de caresser mes seins. Elle savait que j’étais excitée et elle en profitait.
Elle se pencha sur moi et souffla à mon oreille : « Si tu veux que j’arrête tu n'as qu’un mot à dire. »
Cette fois la, sa main continua son chemin jusqu’à passer sous mon string. Je me laissai totalement faire, curieuse et à bout. Elle senti à quel point je l’étais et passa ses doigts sur mon intimité. J’étais en feu. Elle continua de me faire languir et j'adorais ça. « Tu me tortures » dis-je dans un soupir. A ses mots, elle décida de s’attarder. Je ne pouvais plus retenir mes gémissements, elle me faisait tellement de bien, mon bassin dansait à son rythme sans que je puisse me contrôler. Le plaisir montait en moi et elle accentuait ses gestes.
« Pas trop vite ! » annonça-t-elle en souriant. Elle retira sa main et cela a eu pour don de me frustrer. Je me retournai face à elle et la tirai à moi pour l’embrasser. C’était un baiser passionné qui en disait long sur mon état. Je lui retira son débardeur, elle ne protesta pas mais commença à déboutonner mon jean. « Je veux te voir toute entière. » me dit-elle. Je me retrouvais donc juste en string devant elle. Elle contempla mon corps, je voyais le désir brûler dans ses yeux. Je lui retirai aussi son pantalon, nous étions égales. Allongée sur moi, on continuait à s’embrasser. Je passais mes mains partout sur son corps divin.
Tout doucement, je passais enfin ma main entre ses jambes, puis sous son boxer. Elle était dans le même état que moi. Mes doigts lui déclenchèrent un frémissement. Je comptais bien me venger et la faire souffrir à mon tour. J'entrepris donc de ne pas m'attarder à l’endroit espéré, juste pour la faire monter davantage. Elle glissa ses lèvres dans mon cou, son souffle était brûlant, elle se donnait à moi. Elle était collée contre moi, je la sentais s’impatienter. Je glissait enfin mes doigts en elle. Elle gémissait et bon sang ce que ça me faisait ! J'augmentais la pression sur son intimité, ses hanches ondulaient contre moi. « Continue, s’il te plait… »  m'implora-t-elle. Ses soupirs se faisaient de plus en plus forts, je plaquai son bassin contre moi avec mon autre main. Je continuai à accentuer mes gestes jusqu’à ce qu'elle pousse un dernier râle de plaisir.