interrogatoire

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J'écoute la dame expliquer à mes amis pourquoi je suis là. Elle a beau dire la vérité mais elle m'énerve. Elle pose des questions à mes potes qui ne répondent pas  non plus elle souffle, se lève et part. Pendant ce moment tout le monde commence à s'embrouiller de tous les côtés. Je frappe les menottes sur la table et gueule.

- Vous avez finis vos gamineries les bébés de 5ans.

Tous - Désolé.

- Très bien je vais mettre les points les I tout de suite. Personne n'est fautif ok, j'ai accepté de moi même de le faire et j'ai dilé seule.

Le duo - Mais ...

- Non il y a pas de mais. Si on vous demande vous ne savez pas. Ok. Autant que je tombe seule au lieu de tous tomber. Ils n'ont aucune preuve contre vous. Et ...

Dim- Et ?

- Je veux une banane.

Sur mes mots je les vois littéralement tomber de la chaise. Un fou rire général éclate mais celui-ci ne dure pas longtemps car la dame revient. Qu'est ce qu'elle m'énerve toujours à tout casser. Elle regarde tout le monde et dit.

- Vous allez tous passer des interrogatoires individuels. Nous commencerons par qui vous voulez.

Dimdim se dévoue mais avant qu'elle ne parte avec lui, je lui lance.

- N'oublie pas mes bananes.

Les autres me regardent désespérés. Je sais que je suis dans la merde mais j'ai besoin de bananes pour décompresser. Je veux mes bébés. La porte se referme et nous attendons là comme des cons. Enfin non, j'attends comme une conne. Je suis ligoté comme un saucisson alors que les autres peuvent bouger. Pfff injustice.

PDV Dimitri

J'entre dans une salle. Je m'assois ou m'indique la dame. J'ai beau essayer de rester sérieux je n'y arrive pas. Cassandre est dans une situation horrible et le seul truc à quoi elle pense c'est à manger des bananes. Mais bon j'admire son sang-froid ou sa stupidité. La dame me regarde et se racle la gorge pour me montrer sa présence, comme ci avec son gabarie pouvais passer inaperçu. Je souris bêtement à ma remarque.

- Très bien commençons.

- D'accord.

- Pouvez-vous me dire si vous saviez que Cassandre dilait ?

- Dieu pardonné la mais elle est trop conne.

- Je vous demande pardon.

- Bien sûr que je ne le savais pas sinon je l'aurais arrêté. Je trouve vos questions débiles et inutiles.

Je la cherche, je sais que je risque gros mais je veux la pousser à sa limite. Son côté sûr d'elle et hautaine m'énerve au plus au point. Elle prend les gens de haut. Je le vois arquer un sourcil. Ca devient intéressant. Elle tousse et reprend.

- Ou etiez- vous cette dernière semaine ?

- J'étais avec mon homme et si vous voulez savoir on sait ken.

La dame commence à être agacée. Je le vois dans ses yeux qu'elle se retient de me tuer. Elle réfléchit pendant qu'un silence s'installe. Elle se lève et me fait signe de la suivre. En traversant le hall je trouve par miracle une banane que je décide de volé. Nous retournons avec les autres. A peine ai-je poussé la porte que le visage de Cass s'illumine en voyant la banane. Cette fille est une gosse. J'entre et Nohémie par à ma place. L'agent avant de partir détache ma soeur de la table. Celle-ci ce jette sur la banane avant de la dévorer ce qui nous fait tous rire. Notre rire s'arrête quand son ventre gargouille. Nous nous rendons compte alors qu'elle n'a pas du manger depuis hier soir. Je vois Amélia quitter la pièce. Elle revint avec des gâteaux qu'elle donna à notre ventre sur patte.

PDV Nohémie

J'entre dans une salle, et m'assois où me fait signe la dame. Elle me fixe mais ne dit rien. Je décide donc de taper sur la table pour l'énerver un peu. Elle me regarde et me lance.

- Vous comptez tous être désagréable comme ça. Votre amie là était hier soir et votre pote tout à l'heure.

Je rigole. Ca leur ressemble bien. Un sourire vainqueur se dessine sur mon visage. Elle tousse, fronce les sourcils et commence son interrogatoire.

- Très bien, comment avez-vous appris que votre amie dilait.

Je fais une tête outrée et choquée style je ne le savais pas. Je lui réponds.

- Cassandre dilait, je suis choquée.

Je la vois grogner et se frotter la tête je décide alors d'enchaîner et de prendre le pouvoir.

- Il faut arrêter de picoler la nuit madame, vous verrez vous aurez tout de suite moins mal à la tête.

Celle-ci si frappe sur la table et jette un dossier avec des photos de ma sœur dessus. Je les regarde attentivement. Je les trouve plutôt bien réussis et m'empresse de lui en faire part.

- Très jolie photo, il va faloir pener à changer de métier. Vous ferez une meilleure photographe que policière.

Elle se lève, je crois qu'elle en a marre. Elle me regarde ouvre la porte et me dit.

- Vous connaissez le chemin. Je ne vous accompagne pas.

Je le lève passe devant elle et marche vers la salle ou se trouve mes potes. Je suis fière de moi, je n'ai répondu à aucune question et j'ai réussi à la faire abandonnée. Devant la salle j'entends des cris et entre en panique. Là je vois notre devin des bananes entrain de secouer Alejandro dans tous les sens. Je referme la porte derrière moi. Cassandre dit.

- Voleur, rends moi ma banane

- Mais tu l'as mangé.

- Je suis sûre que tu me l'as volé.

Je ris à la scène, j'entends la porte s'ouvrir et vois la belle blonde entrée charger de bananes. Elle les met sur la table et dit.

- Au reine, ne tuer pas mon frère accepter ce noble présent.

Le visage de Cassandre vient de s'émerveiller. Elle embrassa sa princesse et commence à manger les bananes. Elle s'arrête soudain et nous en tend. Cassandre partagé ses bananes machala le ciel va nous tomber sur la tête. C'est donc dans la bonne humeur que nous mangeons des bananes avant que l'enquêtrice ne vienne une nouvelle fois nous interrompre. Elle appelle Cassandre. Qui se lève une banane à la bouche et les autres dans ses poches. Elle suit en sautillant la femme. Cette personne est une enfant. Nous attendons alors dans la salle. Que notre petite casse-cou revient.

L'amour imprévuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant