garde à vue

2.4K 86 3
                                    

Je gesticulais dans tous les sens. Le policier s'approcha de moi et me cria en serrant violemment son emprise autour de moi.

- Ne bouge pas tu es en état d'arrestation.

Je regardais les autres qui me regardaient avec des regards perdus et bourré. Je leur fis signe de partir ce qu'ils hésitaient à faire. Le policier me releva et me passa les menottes. Il me montra mes amis et me demanda.

- Les connais-tu ?

- Non je ne les connais pas.

Il fit un signe de tête pour me montrer qu'il avait compris. Mes esprits n'étaient pas très clairs. J'avais beaucoup bu et n'avais pas les idées claires. Le policier me poussa en dehors du bâtiment et me fit entrer dans la voiture. Je souris tristement à mes amis. En me regardant ils savaient que dans leur état ils ne pourraient rien faire. Dans la voiture je ne dis rien, j'espérais que ma petite famille était allé ce coucher sans faire d'histoire. Je laissais me pensées divaguer pendant le trajet. Je m'endors bien vite, je me fais réveiller par des bras robustes qui me sortent violemment de la voiture. Je pousse un cri de douleur mais un policier m'invite à la fermer. Nous sortons de la voiture et je me fais tirer jusqu'à une salle où se trouve seulement une chaise et une table. L'officier m'accroche à la table et repart me laissant seule. Je suis vite emporté par Morphée, mais pas longtemps car je reçois un violent coup derrière la tête. J'ouvre difficilement les yeux. Une femme musclée s'assoit en face de moi. Elle m observe sorti un dossier et dit d'une voix agressive.

- Savez-vous pourquoi vous êtes là ?

- Je sais pas je veux dormir c'est tout.

- Resté avec moi. Un de nos informateurs a prit quelques photos intéressantes de vous. On vous voit entrain de diler. Qu'avait vous à dire ?

- Quelle heure est-il ?

- Il est deux heures du matin.

- Vous me faites donc chier à 2h du mat pour de la merde. Ba allez-vous faire foutre parceque je ne vous dirais rien.

Sur mes mots, elle se lève frappe sur la table et sort de la pièce. Le son résonne dans ma tête, j'ai mal partout mais surtout à la tête. Cette fois si je m'endorme pour de bon.

PDV Dimitri

Je reste choqué et impuissant face à ce qui s'est passé. Cassandre a été embarqué par la police. Ce moment que je redoutais le plus est arrivé. Nous sommes retournés à l'appartement. J'ai dû retenir Nono pour qu'elle ne frappe aucun agent. Alejandro m'aide. Nous sommes actuellement assis autour de la table. Je pense que nous avons tous mal à la tête. Cette arrestation nous à tous décuver d'un seul coup. Nous décidons avec sagesse de nous coucher car nous ne serons pas en état de l'aider dans cet état. Tout le monde est partie dormir sauf Amélia qui était assise et regardais le sol. Je pense qu'elle s'en voulait. Je lui saisis la main et lui dit.

- T'en fais pas, ce n'est pas ta faute. Cassandre est forte. Nous ne sommes pas en état de l'aider ce soir. Alors allons-nous coucher pour le moment.

Elle se leva et alla ce coucher dans la chambre de sa chérie. La nuit passa vite trop vite. Bien que Morphée soit venue nous chercher rapidement, le réveil fut douloureux. Nous nous rejoignons tous dans le salon.

PDV Nohémie.

Nous etions tous assises à la table. Nous nous regardions tous. Nous avons tous prît un bon doliprame. Nous nous sommes habillés et nous sommes sortit de l'appartement. Dans la voiture aucun bruit n'a été prononcé. Personne ne voulait parler et je les comprends. Nous avons encore du mal à réaliser ce qui c'est passé hier. Nous n'arrivons devant le commissaire. Nous entrons en fracca dans le bâtiment et nous dirigeons vers l'accueil. Arrivé devant je prend la parole.

- Escusez moi, notre amie du nom de Cassandre a été arrêté hier. Nous sommes venue ma voir.

- Très bien asseyez-vous et dites à vos amis derrière de se calmer.

Nous nous asseyons donc et attendons qu'on nous appelle. Une demi-heure après une veille damme vient nous chercher et nous conduit dans une salle. Nous y attendons de nouveau. J'entend des gémissements et les reconnait. Quand la porte s'ouvre nous lui sautons dessus. Cassandre avait une mine horrible, des cernes énormes, un teint pâle. Mais ce qui attira mon attention c'était son coquard et sa coupure à la lèvre.

PDV Cassandre

Quand j'entre dans la salle je vois mes amis. Leurs têtes se décomposent quand leurs regards se posent sur mon visage. Je leur explique donc ce qu'il s'est passé

" Flashback"

Il était 3h du matin et j'étais dans une cellule. Je me faisais chier et commençai à frapper le mur. Ce qui ne plus pas beaucoup à la gardienne qui surveillait. Elle est arrivée munie de sa matraque et frappa contre les barreaux ce qui me fit mal à la tête. Poussé sous l'effet de l'alcool je la regarde et lui lance.

- Est au lieu de frappé contre les barreaux venez donc me tenir compagnie et user de votre matraque pour faire autre chose.

- Ta gueule la naine.

- la naine vous encule

Je lui fais un doigt et commence à rigoler. Son visage se fronce. Elle s'approche plus près de la cellule et dit avant de rentrer.

- Je t'aurais prévenu.

Elle entre et me fout un coup de matraque dans le visage. Je tombe au sol et me prends le rebord du lit. Elle rit en me regardant. Elle se retourne et sort de la cellule en la fermant.

" Fin flashback"

Mes amis sont énervés mais je les rassure en leur disant que ce n'est rien. Alors que je voulais embrasser ma belle blonde un agent me recule violemment. Une dame entre alors dans la salle mais ce n'est pas n'importe quelle femme c'est la même qui m'a interrogé hier. Elle invite mes potes à s'assoir et je me dis que c'est les problèmes qui nous attendent. Elle attache mes menottes à la table comme si je pouvais m'enfuir.

L'amour imprévuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant