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« Donc elle ne se serait pas alcoolisée à en perdre connaissance ? » Numéro 13 répondit à Kutner par l'affirmative. Ils se regardèrent tous silencieusement, en attendant de trouver quoi faire. Le nom de House dû surgir dans leurs esprits, car ils se tournèrent vers son bureau.

- Il n'est pas là, je l'ai cherché avant, mais il refuse toujours d'entendre parler de ce cas.

La seule femme du groupe baissa la tête, elle comprit que Foreman avait eu raison. Les autres observaient la scène sans savoir quoi dire.

- Je peux m'occuper d'aller chez la fille. Le délinquant veut-il m'accompagner ? ricana-t-elle.

L'intéressé retrouva son sourire et se leva pour la suivre. Taub, désormais seul avec Kutner, lui proposer d'aller manger un morceau à la cafétéria.

Les deux collègues étaient côte à côte au service. Une cantinière prit leurs demandes pendant qu'ils discutaient de tout et rien.

- C'est vrai que House a réagi bizarrement.

- Il a peut-être des problèmes, justifia Taub.

Kutner haussa les sourcils. Il avait compris depuis longtemps que son ami avait des problèmes et en voyait souvent partout. Mais il n'arrivait pas à croire que House se laisserait perturber ainsi, au point d'en oublier une patiente.

- Il est là-bas, dit-il soudainement.

Taub leva les yeux et l'aperçut, à l'autre bout de la grande pièce, assis tout seul. A ce moment, Wilson vint s'asseoir en face de lui. Aucun des deux n'engagea la conversation. Puis le médecin à peine arrivé se retrouva seul, l'autre repartant à sa solitude. Curieux, Kutner proposa à son collègue d'aller interroger le meilleur ami de House, qui devait forcément être au courant de quelque chose. Taub ne fut pas enchanté à cette idée, mais le suivit néanmoins.

- Bonjour, démarra le nouvel arrivant, avec un grand sourire.

La réponse fut presque inaudible, mais cela n'arrêta pas les deux intéressés. Ne voulant pas tourner autour du pot, Taub se jeta dans la gueule du loup.

- Vous savez ce qu'a House ?

Wilson stoppa sa réflexion, quand il entendit ceci. Lentement, il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, qu'il peina à formuler. Mais la réponse fut tout autre que les deux hommes l'auraient pensé.

- Je n'en ai absolument aucune idée.

Kutner lança un regard à son collègue, signifiant qu'ils n'avaient plus rien à faire ici. Par politesse, ils finirent leurs assiettes en compagnie de Wilson, avant de s'en aller sans dire un mot.


Patient 728Où les histoires vivent. Découvrez maintenant