Passion at New York city

Chapitre 1 : Elena ( 2 / 5)

  J'entre, j'écarquille les yeux. Le bureau est énorme ! Pourquoi avoir aussi grand seulement pour faire de la paperasse ? Mais, à ma plus grande surprise, l'homme qui se tient en face de moi ... C'est un beau brun avec des yeux gris, il ne doit pas être beaucoup plus âgé que moi, je lui donne entre 25 et 30 ans. Il se lève pour venir me serrer la main. Oh my god ! Mais c'est quoi ce PDG ? Il est carrément à tomber ! Bon ! Elena reprend-toi, c'est ton patron. Respire. Je vais à sa rencontre, j'avance avec le peu d'assurance qu'il me reste, en espérant qu'il ne remarque pas à quel point je suis déstabilisée. Lorsque je lui serre la main, une espèce de picotement vient me traverser le corps. Ses yeux se posent dans le mien et il me demande de m'asseoir sur l'un des sièges en face du sien. Il engage la conversation : "Je me présente. Je suis Ryan Carter, fondateur et PDG de la Carter Corporation. Votre travail sera d'être mon assistante. Vous serez amené à travailler sur des dossiers, prendre mes rendez-vous et me les envoyer par mail, vous documentez sur certains de mes collaborateurs, allez me chercher un café, venir avec moi pour choisir mes costumes avant que je les achète, m'accompagner à des galas ou autres soirées pour le travail et je dois en oublier. Vous devrez être libre jusqu'à la fin de votre travail, c'est-à-dire 19h. Avez-vous des questions, Mademoiselle Petrova ?

    - Oui. Qu'entendez-vous par "être libre jusqu'à la fin de mon travail" ?

    - Je veux dire que si j'apprends que je dois me rendre à un rendez-vous de dernière minute, vous devrez être libre pour m'accompagner. Est-ce un problème ?

    - Non.

    - Alors, c'est parfait.

    - Par contre, vous n'avez pas parlé du salaire. Je ne bosse pas gratuitement. Merde ! Qu'est-ce qui me prend de lui dire ça.

    - Vous voulez que votre salaire s'élève à combien ? Il arque son sourcil sur un ton de défi.

    - Je ne me suis pas vraiment posé la question, mais vu que vous voulez que je sois libre même après mon travail... j'aimerais un salaire en conséquence. J'imagine que vous avez déjà réfléchi à mon salaire, n'est-ce pas ?

    - Oui, je pense vous donner 60 000$ par an. Cela vous va-t-il ?

    - Euh, oui. Autant ! Je ne pensais pas à un salaire aussi élevé.

    - Très bien. D'autres questions ?

    - Oui. Vous ne voulez pas savoir les études que j'ai suivies et mon expérience ?  Enfin vous ne me posez pas de question sur ces sujets ? Il arque encore son sourcil. Il le fait exprès ou pas ?

    - Pourquoi je ferais cela ?

    - Ce n'est pas comme ça qu'un entretien d'embauche doit se passer en général ?

    - Pourquoi je vous demanderais de me dire les informations que vous avez écrites dans votre CV, alors que je l'ai lu ? C'est bien parce que je l'ai lu que vous êtes là, vous ne le pensez pas ?

    - Vous vous rappelez des informations qui se comportent à l'intérieur ?

    - Vous vous appelez Elena Petrova, âgée de 21 ans. Vous avez un BAC L délivré par un lycée privé de France. Pendant deux ans, vous étiez en droit à l'université d'Oxford. Vous étiez l'une de meilleure de votre classe dans chaque école que vous avez fréquentée. Vous parlez l'anglais et l'espagnol depuis votre plus jeune âge et vous avez appris le français.

    - Veuillez m'excuser. Je n'aurai pas dû vous poser cette question.

    - Ce n'est rien.