Chapitre 1 : Elena ( 3 / 5)

315 9 1
                                    


   J'ai toqué et attendis une réponse. Au lieu de ça, il m'ouvre la porte et me fait signe de ne rien dire et d'entrer. Il était en conversation téléphonique. J'avançai dans le bureau pendant qu'il refermait la porte derrière moi. Dans sa voix, j'ai pu entendre un certain agacement. "Comment se fait-il que tu ne m'en aies pas parlé plutôt ? ... Je suis le patron ! Je dois être le premier à être informé ! C'est la dernière fois que tu me fais un coup pareil ! Après, ce sera la porte ! J'ai un rendez-vous, je te laisse. Règle t'as connerie !" Okay, là je flippe vraiment pour mes fesses. Je me tenais devant son bureau, quand il s'approcha de moi et dis de m'asseoir. Il prit sa place dans son fauteuil, tout en gardant un œil sur moi, ce qui me déstabilisa encore plus. Il prit alors la parole : "Vous avez un problème, Miss Petrova ?

- Oui et non ... Miss Petrova... c'est encore pour se moquer de moi ?

- Dit m'en plus.

- Le dossier est presque prêt et monsieur Walles est en ville aujourd'hui.

- Et alors ? Il haussa un sourcil avec un petit sourire narquois.

- J'ai pris en rendez-vous avec lui.  Qui est dans 45min.

- Très bien. Mais pourquoi me dire ça ? Vous avez besoin d'un chaperon ? J'ai compris à ce moment-là qu'il était vraiment entrain de ce foutre royalement de ma gueule.

- Non ! Oops ! Je viens de dire ça sur un ton vraiment énerver. C'est mon patron. Je vais finir par me faire virer.

- Vous voulez me demander autre chose ?

- J'ai besoin de savoir dans quel fourchette de prix voulez-vous que je négocie l'entreprise ? Mon ton était toujours aussi agacé.

- Le plus bas que vous pouvez négocier et je verrai après si c'est à prendre ou à laisser.

- Okay. Je viens de dire okay pour couronner le tout ! Ce n'est pas comme s'il était énervé.

- Mademoiselle ?

- Oui ? ça va être ma fête.

- Je pense que vous avez entendu la fin de ma conversation téléphonique et vous avez très bien compris que je n'étais pas vraiment content. Donc ne me décevez pas. C'est un dossier facile et je vous ai même fait la majeure partie du travail pour vous donner une idée de l'attends du travail que vous devez me fournir. Tout en continuant de parler, il se leva pour se caler contre son bureau, juste devant moi. Vous avez eu un rendez-vous vraiment rapidement. Ce qui m'impressionne. J'ai déjà appelé Dan pour lui parler de ce projet et il avait l'air plutôt enthousiasmé par ma proposition. Son seul souhait est que je garde tous ses employés. Mais vu que la boîte est en faillite, ça va être compliqué. C'est pour ça que je souhaite savoir le nombre d'employer. Il va falloir que vous trouviez la bonne tournure de phrase pour qu'il pense que ses employés sont à l'abri alors que si l'entreprise ne remonte pas, je puisse la démanteler.

- Mais ce n'est pas orgueilleux de votre part ?

- Vous me trouvez orgueilleux alors que je protège mon entreprise avant celle des autres ?

- C'est-à-dire ?

- Si l'entreprise de Dan continue d'aller vers le bas, elle ne va pas me rapporter d'argent et c'est mon entreprise, la Carter Corporation qui va devoir financier à la place de celle-ci. Ce qui va faire couler mon entreprise. Vous comprenez ?

- En effet. Mais que prévoyez-vous de faire pour remettre cette entreprise à flot ?

- Pour remettre une entreprise à flot, il faut revoir tout le fondement de l'entreprise. Mais si je continue à vous expliquer tout ça, vous allez être en retard pour votre rendez-vous. Un sourire narquois se dessina sur ses lèvres.

Passion at New York cityOù les histoires vivent. Découvrez maintenant