PARTIE 35

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A peine arrivée chez moi, mon téléphone sonne. Appel masqué comme d'habitude. Je raccroche directement.

Et ça rappelle, d'habitude il appelle qu'une fois, bref je raccroche encore. Ça rappelle encore et encore genre ça a appelé 20 fois.

Moi : QUOI ?

... : Amina faut que j'te parle stp raccroche pas

Moi : Rayan putin t'as pas compris que j'voulais plus te parler

Rayan : Écoute moi alors

.....

Rayan : J'suis malade, j'ai un cancer

J'étais choquée mais genre vraiment je parlais pas.

Rayan : J'ai fauté Amina, jt'ai blessé, j'sais que t'as eu mal et wallah j'en suis désolé, j'crois que c'est la roue qui tourne. J'sais pas si ils vont me soigner ou pas mais....

Je l'ai coupé

Moi : J'vais monter sur paris

Lui : Ça sert à rien

Moi : Jte rappelle

Je raccroche, j'étais sous le choc. Certes je lui en voulais mais il a été là quand j'ai perdu mes jambes, la maladie de mon père. J'hésitais de fou.

J'appelle Youssef

Lui : Allo

Moi : Youssef j... tu veux pas venir en bas de chez moi ?

Lui : J'arrive

J'avais le trac de lui dire bordel ! Je savais que ça allait mal se passer

Je descends, il arrive 5mn après

Lui : Kesta ?

Moi : Rayan il m'a appelé et ...

Lui : Quoi ?

Moi : Écoute moi ! Il a un cancer

Lui : IN ?

Moi : J'vais monter sur paris avant le ramadan la

Il rigole

Lui : Tu rêve

Moi : Que tu sois d'accord ou pas j'vais y aller

Lui : Fais pas ça Amina si il se fait soigner tu vas retomber dans les bras d'un gros batard et si il meurt tu vas être au bout de ta vie

Moi : Il a personne Youssef, il était là quand j'pouvais plus marcher, plus bouger.

Lui : Putin Amina j..

Moi : Soutiens moi stp Youssef

Lui : T'as vu c'est ça que jte reproche, malgré que les gens ils te blessent tu vas retenir que ce qu'ils ont fait de bien !

J'le regarde avec les larmes aux yeux, mon père est mort d'un cancer ça me touchait de fou la tout ça.

***** FLASHBACK *****

C'était la première fois qu'il était tombé malade. Je l'accompagnais à sa 8e chimio. Il était tout blanc, faible.

On était dans cette salle, il avait cette piqûre dans l'épaule qui ne faisait que l'affaiblir.

J'essayais de lui changer les idées je jouais avec lui sur les jeux de portable. Un autre homme rentre dans la salle, on lui installe la piqure et les infirmières partent

Mon père : Vous êtes seul monsieur ?

L'homme hoche la tête. Mon père n'a fait que parler avec lui, même moi il me calculait plus. Une fois qu'il avait fini, les infirmières lui enlève sa piqûre elles lui donnent des médicaments et on rentre.

«Amina : T'avais tout pour me plaire mais aussi tout pour me perdre»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant