Katyzia - « Dehors c'est la guerre... »

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GEMIMA (voir « cast members »)

Exténué, mes bras et mes jambes me brûlent. Cette séance de sport intensif m'a littéralement mis au placard. Je termine de ranger mes affaires dans mon sac de sport avant de regagner mon véhicule. Installer alors à l'intérieur, me retrouvant complètement surchargé par mon bordel je fait tombé mon téléphone. Je finis par le ramasser avant de me redresser.

- AAAAAAAAAH ! BORDEL !

J'ai bien crue que mon cœur allait cesser de battre. J'abaisse la vitre et lui envoie mon poing qui touche inextremiste son épaule.

- Putain tu m'a fait peur petit con.

- *rire* excuse moi beauté c'était pas dans mes intentions.

- nianinia katuka niama* qu'est-ce que tu veux ?
La ferme imbéciles*

- zala na mwa tendresse dit, kaka ko fungola mungogo na yo*?
Est un peu de tendresse dit, toujours à ouvrir ta gorge*

- Mama na yo oyoki*
Ta mère t'entends*

- *rire* pardon mère. Na tiki* dit on ce fait un restau avec la team ça te dit de venir ? Reprend t-il.
Je laisse*

- Je suis crevé Trésor, je te jure...

- Allée quoi ça fait super longtemps qu'on c'est pas retrouvé tous ensemble. Tu passe ton temps à poussé à la salle comme un djo* ! Insiste t-il
Mec*

- Ouais je sais Tray mais je suis débordé en ce moment toi même tu sais avec le boulot j'ai du mal à gérer.

- *souffle* c'est toujours comme ça avec toi que tu nous boycotte.

- Trésor le prend pas comme ça.

- Pff fait nous signe quand tu sauras qu'on existe.

- Tu réagis comme un gamin Trésor putain.

- Évite avec tes putain, inverse pas les rôles cousine nous on ce tue à la tâche pour organiser un truc mais tu passe ton temps à tout niquer t'étais bien là à pousser comme si t'étais bourré de testostérone mais pour un petit restau tu parle chinois !

- ... Tray qu'est-ce que t'as ?

- Y'a que tu me les casses !

Puis il s'en vas me laissant stupéfaite par ses paroles.

...

De retour à la maison, je me laisse tomber sur le canapé. J'en est marre, je suis fatigué. Je comprends pas les reproches qu'il me fait, à croire que j'y suis pour quelque chose si je suis occupé. Je me masse la tempe à l'aide de mes doigts histoire d'apaiser mon mal de crâne. Le fixe ce met à sonné et franchement l'envie d'y répondre n'y été pas alors j'ai préféré laisser sonné. Cependant j'avais oublié qu'il était doté d'un dispositif de messagerie automatique, tous messages que je recevais ce faisait entendre.

« Nouveau message reçu aujourd'hui à 17h56...

Malu kayi muanani wa bakaji* je suis désolé de te déranger mais il faut vraiment que tu passe à la maison j'ai quelque chose d'important à te dire, je sais très bien que tu est débordée mais essaye de trouvé le temps pour passé c'est vraiment urgent je te doit la vérité...
Boujour ma fille*

Bip... »

Quoi ? De quoi il parle ? Intrigué par son message je n'hésite pas une seconde avant de sortir en trombe de mon appartement.