La lumière de la lune éclaire le crépis blanc qui s'effrite à cause du temps. Dans l'obscurité mon toucher remplace ma vue. De nouvelles sensations parcours ma chair. Mes doigts frottant ce mur imparfait.
Je relate les anciens moi, mes anciens sentiments. Aujourd'hui s'en va le moi d'avant, celui d'antan qui riais au éclat pour une simple grimace d'enfant.
Je comprend à présent la solitude, l'amertume et la froideur de cette chose qui m'effraie, tellement de question subsiste au fond de mon âme.
Mais pourtant ma main sur ce mur blanc reflète bien ce que je ressens..
Toute mon existence n'est qu'un mensonge , comment ai-je pu être aussi naïf ? Je ne sais pas mais tout comme cette métaphore du mur cela représente ce que je suis, à force de me cacher derrière des fausses réalités, je me suis perdu. Avec le poids des douleurs, je ne peux plus me cacher derrière la peinture blanche. Voilà que maintenant je me compare à la première chose que je touche. Blanc est ce mur, noir est la nuit
Blanche est la lune, noir est mon âme.
Ce que je suis ne seras plus à la fin de la nuit.
