Le jour du concert

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Je suis réveillé en sursaut par une porte qui claque et une voix.

- Debout !!! On se lève !! Il faut se préparer !!

Je grogne en balançant mon oreiller sur la porte qui se referme avant qu'il n'atteigne sa cible. Ochako rouvre la porte une fois le projectile à terre. 

- Maintenant !!

- Dégage Ochako. Dis-je.

Elle s'en va en claquant la porte. Je voulais dormir moi. Bon, puisque j'ai plus le choix je vais me lever. Je pose mes jambes sur le sol et bascule mon corps à la verticale toujours avec les yeux fermés. J'étais bien moi dans mon lit. Je me lève et vais aux placards à gâteaux qu'il y a dans la petite cuisine qui nous sert le weekend. J'ai vaguement l'impression de croiser quelqu'un. Impression qui se confirme quand j'entends un bruit et vois un flash signe qu'on m'a pris en photo. J'ouvre un œil et vois Pikachu s'enfuir en courant. Alors là il est mort. Je le chope par le bras avant qu'il n'aille plus loin et le met par terre.

- Alors Pikachu ? On a pas retenu la leçon ? Dis-je en lui prenant son téléphone.

Il regarde son téléphone s'éloigner dans ma main.

- Tu n'en auras plus besoin à partir de maintenant. Dis-je en l'explosant.

Son visage se décompose. Il ne faut pas me chercher, surtout le matin.

- Ça te dirais de subir le même sort que ton portable Pikachu ? Parce que déjà que je devais me venger tu viens de me donner une raison de plus pour le faire.

J'entends des pas dans la pièce puis une voix.

- Bakugo lâche le. On a besoin de lui pour le spectacle. Dit Ochako.

Je ne le lâche pas pour autant. Il ne perds rien pour attendre le taser.

- On a besoin de lui en bonne état. Insiste-t-elle.

Je le lâche en lui lançant un regard qui veut dire que je n'en ai pas fini avec lui. Tôt ou tard je l'attraperai ce sale farceur à deux balles. Il déguerpit dès que je l'ai lâché et je reprend mon chemin vers mon petit déjeuner. J'arrive et attrape le premier paquet qui me tombe sous la main. Momo me regarde avec un air désapprobateur. Elle ne cesse de me répéter de ne pas manger n'importe quoi n'importe quand mais si elle savait comme je m'en fout. Après mon petit déjeuner je retourne dans ma chambre et croise Kiri. D'ailleurs il éternue violemment. Non ? Ne me dites pas qu'il est malade quand même ?

- Kiri t'es mala.... Commence-je.

Il met sa main sur ma bouche pour ne pas que je finisse ma phrase.

- Non ! Tais toi ! Elles ont exigé que tout le monde soit là. Si je ne suis pas là elles vont me tuer. Ça va aller tout va bien se passer, je ne suis pas malade. Dit-il, blanc comme un linge.

Ça crève les yeux qu'il est malade mais on sait tous que celui qui ne sera pas là pour "x" raison subira les conséquences. Ochako et Momo peuvent être effrayantes quand elles le veulent. Je l'ai appris à mes dépends.
On se sépare et je vais m'habiller. Je m'apprêtais à sortir jusqu'à ce qu'Ochako entre dans ma chambre en me montrant quelles ... Choses ... Je dois porter. Des trucs affreux. Je ne peux pas les décrire tellement c'est moche.

- Il est absolument hors de question que je porte ça. Dis-je en croisant les bras.

Elle me regarde, insatisfaite de ma réponse.

- Ces vêtement sont très bien ! Enfile ça avant que je m'énerve.

Plutôt crever que de porter ça en public.

Can you live without me ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant