Prologue

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« Il faut choisir, se reposer ou être libre » Thucydide, guerre du Péloponnèse

Je me nomme Noah Verrier, professeur d'histoire ancienne à l'université Panthéon Sorbonne de Paris, spécialisé particulièrement sur la période de la Grèce au V ème siècle. Je suis également doctorant. Hérodote m'a passionné dans ses récits, ces historia fortifiant l'identité grecque. Thucydide m'a guidé dans mon apprentissage de cette période qui était la plus prestigieuse à mes yeux. Bien des auteurs m'ont passionné. A vingt-huit ans, je savais que ce métier m'avait offert un but précis dans la vie. L'enseignement était devenu ma convoitise à la sortie de mon école. Mon parcours professionnel n'est guère commun, il en est certain. Je possède un baccalauréat scientifique obtenu avec une modeste mention assez bien. Au lycée je n'avais jamais été un élève brillant, bien que l'avenir était ma principale occupation. Mes objectifs n'étaient pas clairement définis. Pourtant, l'école de commerce H.E.C. de Paris, l'une des plus renommées de France, accepta ma candidature. Mes proches m'avaient conseillé ce chemin pour la sûreté d'un avenir meilleur. Ma volonté s'établit durablement au fils de mes années étudiantes. J'étais enthousiaste à devenir une personne importante, mais toutefois je demeurais une personne qui ignorait la profession qu'il exercerait dans la vie active. Lorsqu'un soir particulier les autres s'écoulant dans ma vie étudiante, un ami me proposa d'assister à une conférence se déroulant à l'université de la Sorbonne. Ce dernier était un élève de la faculté, étudiant en troisième année d'histoire. Le sujet du cours magistral portait sur la vie à Athènes au V e siècle. Jamais un chapitre ne m'avait autant laissé avide de curiosité. C'est ainsi que j'assistais chaque soirs à des cours de première, deuxième, et troisième années d'histoire à l'université. Chaque heure m'apportait une profonde satisfaction. Ma voie était à cet instant tracé. Je souhaitais enseigner cette période si fabuleuse et agréable à des élèves. L'enseignement ne procure pas le même salaire qu'un élève d'HEC peut avoir lorsqu'il obtient son premier poste. Vous savez, lorsqu'on est enseignant, c'est que l'on a vraiment choisi de l'être pour aider les élèves dans l'apprentissage et non pour le prestige et la rémunération. A cette époque évoqué, je n'avais alors que vingt-cinq ans. Bien qu'arrivé à la dixième place de ma promotion dans ce brillant établissement, mon devoir ne se trouvait pas dans cette destinée. Après diverses informations prisent à l'université de la Sorbonne, j'appris que mon niveau scolaire pouvait me permettre d'atteindre directement la troisième année d'histoire. C'est ainsi que je validai celle-ci avant d'intégrer un master recherches spécialisé sur l'histoire ancienne. Jamais mon enseignement n'avait dérogé aux règles. Une fois diplômé par l’État, je pouvais me consacrer de tout mon être au professorat. Chacun de mes élèves étaient accompagnés, bien que l'enseignement supérieur exigeait davantage d'autonomie de leur part. Selon moi, chacun devait avoir sa chance. Seulement, cette année avait été peu semblable aux précédentes. Une élève de la classe de troisième année dont j'avais la charge m'avait fait dérogé à cette règle : Marie Garnier.

L'enseignantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant