54 - Accusée

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J'ouvris les yeux et vis le soleil penché sur moi

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J'ouvris les yeux et vis le soleil penché sur moi. Ou plutôt Osiris dont la chevelure était illuminée par les rayons de soleil. Je souris encore embrumée par le sommeil.

-Salut, souffla Osiris. T'as récupéré toutes ces journées de fatigue?

-Quoi? Pourquoi? marmonnai-je.

-Il est presque midi, déclara-t-il en souriant.

-Déjà? m'étonnai-je sans grande conviction.

-Je t'ai apporté un petit déjeuner, si tu veux, proposa Osiris.

-Oh merci mais... Osiris le médecin a dit que tu dois te reposer!

J'étais soudain entièrement réveillée et redressée.

-J'ai fait quelques pas jusqu'en cuisine, me rassura-t-il. Tu ne peux pas m'interdire ça...

-Et bien figure toi que si! rétorquai-je, farouche. Osiris si tu ne t'allonges pas tout de suite dans ce lit, je te promet de faire un massacre!

-Je me disais qu'une promenade à l'air frais ne pourrait pas me nuire, lança Osiris.

Il souriait, amusé par mon inquiétude.

-Osiris...

Je tentais de ne pas sourire et de garder un ton de reproche.

-Je me disais qu'on pourrait se balader ensemble, proposa-t-il.

-Osiris, je ne le répéterai pas.

-On pourrait aller au champ de fleurs jaunes.

J'allais protester mais étonnamment, je me retins. Le sourire d'Osiris s'élargit, sachant qu'il avait attiré mon attention. Je décidai de ne pas faire durer son moment de satisfaction.

-Prince Osiris, si vous ne vous allongez pas immédiatement, je vous enfermerai à jamais dans cette chambre.

-À vos ordres,Votre Altesse, chuchota-t-il toujours en souriant.

Pour prendre une minime revanche, il ne prit pas la peine de faire le tour du lit et de s'allonger. Il se contenta de passer au-dessus de moi, laissant son visage frôler le mien. Je dus prendre sur moi pour ne pas sourire comme une idiote.

-Comment tu te sens? demandai-je, une fois qu'il fut installé dans le lit.

-Je respire, commençons par là!

Sa moue optimiste m'arracha un rire malgré moi.

-Fais-voir, lui intimai-je.

Il se redressa, releva légèrement le tee-shirt frais qu'il avait enfilé. Un bandage immaculé entourait son torse, dissimulant la blessure à mon regard. Je l'effleurai de la main et relevai les yeux vers Osiris.

-Je peux? m'enquis-je.

-Son Altesse ne veut plus suivre les recommandations du docteur? demanda-t-il d'une moue enjouée.

CondamnéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant