Le rituel

42 4 2
                                    


  Comme chaque mois, son rituel commençait. Elle avait tout planifié et savait exactement se qu' elle devait faire. Elle fit la même chose que les fois précédentes, elle se cacha et attendit la nuit sombre et  épaisse. Cette jeune femme se rappela, que dans son enfance, elle en avait peur car la nuit révélait tout les secrets et les choses atroces que les personnes faisaient. Mais maintenant, c' était son seul moyen de s' exprimer, de se venger, elle s'y sentait à l'aise, et, était heureuse lorsqu' elle venait. Alors elle attendis que Coralie sorte de l' immeuble en construction. Lorsque sa victime en sortit la fille se tenait à quelques pas d'elle, elles étaient dans un carrefour étroit et sombre, où les immeubles étaient en pleine construction. Le genre d' endroit peu fréquentable où des choses horribles pouvaient se passer. Elle n' avait plus qu'à tourner sur sa droite et elles se rencontreraient. Seulement, elle voulait, comme à chaque fois jouer avec eux, alors elle mit son plan en route.

***


   Un cri effroyable résonna dans la pénombre, un cri de femme implorant de l'aide. Tout à coup les souvenirs de Coralie firent surface, la submergeant. Elle se rappela de son viol, de la détresse qu' elle avait eu, de sa colère et de sa tristesse refoulée. Alors sans réfléchir, sous le feu de l' action, elle couru aidée la personne qui se faisait agresser,  comme personne ne l' avait fait pour elle ; lorsqu' elle reçu un coup violent sur la tête. Tout devint flou,elle ne comprenait pas ce qu' il se passait et elle commença à tituber, essayant de se retenir à quelque chose, tomba à terre. Maintenant, tout était d' un noir profond sans échappatoire, alors elle eu la peur, celle qui ronge votre cœur, votre cerveau, et votre corps; est-ce que ce qu' il s' était passé il y a 5 ans recommençait? Était-ce une boucle infernale ? Allait-elle mourir ? Ces questions furent ses dernières pensées sur cette route alors qu' elle s'ombrait.

   Coralie se réveilla. Elle avait la tête qui tournait et elle avait une soudaine envie de vomir. Retrouvant ses esprits petit à petit, elle commença à ressentir ses bras et ses jambes accrochés aux barreaux et aux pieds de la chaise où elle était assise. Paniquée, elle regarda son corps mais ses vêtements n' avais pas bougé et elle ne ressentait rien de bizarre, à par les liens qui la l' acérait et sa tête qui devenait vraiment douloureuse. Alors, Coralie releva la tête pour essayer de comprendre où elle se trouvait. C' était une pièce sombre, petite et humide où elle était seule. Les murs avaient comme tapisserie, des clichés les plus horribles les uns que les autre, des bras arrachés où on apercevait les os, les muscles et des morceaux de peaux ensanglantés, des cerveaux coupés, des yeux enlevés de leurs orbites telles des trophées, ou encore, des bouches d' anges atrocement grandes. Il n' y avait pas de fenêtre et  l' ambiance était pesante, silencieuse mais pourtant tellement glauque. Alors Coralie fit une chose étrange, elle explosa de rire.Son rire mélodieux et tellement enfantin recouvra le silence si oppressant de cette pièce, et ces photographie sanglante. Mais pourtant, elle ne cessait de se sentir de plus en plus mal. Elle ria plusieurs minutes, n' osant croire que c' était la réalité, pourtant, ce n' était pas un rêve car elle n' arrivait pas à en sortir, elle était emprisonnée, kidnappée. Son malaise s' accentua lorsque son rire laissa place au silence venant la recouvrir telle un voile noir. Alors, les sons mélodieux qui était sortie de sa gorge quelque minutes plus tôt, s'oublièrent derrière des sons hachés et aigus de ses pleurs accentuant les photographies si morbide de cette pièce. Elle pleuraient toutes les larmes de son corps, ne pouvant s' arrêter ; lorsqu'une porte s'ouvrit derrière elle et que des pas se firent entendre.

   Devant elle apparu une fille qui avait sûrement 18-20 ans. Malgré la pénombre qui régnait et les dernières larmes qui restaient accroché à ses yeux Coralie pu distinguer sa silhouette et son visage. Cette femme était grande, ses cheveux étaient rasés et son visage était fin. Elle avais un nez aquilin, les joues creuses et sa bouche avait un air de méchanceté ; elle se mordillai la lèvre inférieure comme si elle était excitée, et, dans son regard brun,de la folie passé pendant qu' elle examinait Coralie traits par traits. Cette fille qui était apparue devant elle, était donc sa geôlière et visiblement elle n' avait pas l' intention de la libérer.

   Coralie apeurée par la fille, se concentra pour faire sortir de sa bouche des sons, qui assemblés, donnaient des mots et des phrases. Malgré sa voix qui chevroté Coralie réussi à prononcer des questions : Pourquoi l' avais t' elle kidnapper ? Alors la fille lui montra les photos accroché aux murs. Combien était-il ? Elle se montra du doigt en affichant un sourire glaciale. Qui était-elle ? Alors la fille prononça un seul nom, tel sortie d' un mauvais film, elle dit: " Belzébuth ! "

La perteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant