La fin de Coralie ?

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Une nouvelle journée commence, et je compte bien enquêté sur ma prochaine proie. Son nom est Math, il possède un corps plutôt svelte, grand et bronzé. A travers son tee-shirt on arrive à apercevoir ses pectoraux et ses bras musclés. Math à les cheveux noirs avec une coupe typique de footballeur; celle qu' on voit à peut près tout le temps. Il possède des yeux verts clair ce qui contraste avec tout son corps. Sa mâchoire est carrée et à ses traits l' on devine qu' il doit avoir 20 ans, à peu près comme moi. Il est venu quelque fois au café après son sport quotidien. Il aime se faire remarquer et lors d' un de mes services, on a un peu discuter, il ne parlait que de lui et la seule chose qui m' a demandé était d' enlever ma casquette pour pouvoir mieux voir mon jolie visage, bien évidemment je l' ai envoyer baladé, imagine si je rate mon kidnapping et qu' il me reconnaît, même si ça n' arrivera jamais... En plus sa technique de drague était minable. En tout cas je n' ai pensé qu' à sa tête arraché de son corps pendant tout nos échanges, ça m' a donné envie de le choisir comme prochain joujou. Je ne sais pas encore quel jeu on va faire en premier et cela m' échappe encore, j' ai envie de savoir comment le faire tomber dans mon piège.

***

Plus que 6 jours à Coralie avant sa mort. La pauvre elle est épuisé, mais j' ai tellement envie de m' amuser que je ne résiste pas longtemps à mes vielles pulsions.

Un, deux, trois coups à la porte, je commence a mettre la musique de shining à fond et pendant que cette mélodie si entraînante se fait entendre dans la pièce, j' ouvre tout doucement la porte avec ma hache à l' épaule.

« Chérie ! Es-tu là ?! Dis-je avec mon air le plus diabolique pendant que sa panique montait et qu'elle commençait à crier.

_ Chérie ! M' entends-tu ?!Prononçais-je alors qu' elle criait de toute sa puissance.

_Non !!! Non !!! J' vous en prie me tuer pas !!! Me tuer pas, je ferais tout ce que vous voulez, je vous obéirai ! Mais je vous en supplie ne me faites pas de mal...

_ Chérie !!! Je t' ai préparer une surprise rien que pour toi. Lui avouais-je alors que j' étais entrée dans la pièce. »

Je commença a m' approcher tout doucement en faisant du bruit avec ma hache et en la bousculant un peu sur mon épaule. Un pas me séparer d' elle alors qu' elle criait de plus en plus fort. Je me rapprocha encore et lentement, très lentement, je plaça mon visage pile devant elle alors qu' un centimètre nous séparait désormais. La terreur pure l' avait fais taire, elle attendait sa sentence, et elle allait en recevoir une bien comme elle le méritait. J' arrêta la musique et commença a parler :

« Coralie... Coralie... Mmh...Pourquoi m' as tu mentis ? Et ne t' avises pas de recommencer... Murmurais-je à son oreille tout en tapotant la hache contre mon épaule.

_Alors Chéris tu ne réponds pas, tu es muette ? L' interrogeais-je alors que sa peur la paralysé et que mon regard si oppressant était plongé dans ses yeux noirs pour y lire son âme.

_Je vois, puisque tu ne réponds pas à quoi te sers ta langue ? Hein, dis moi !»

Coralie était paralysé par sa peur, la présence de sa geôlière, ses yeux plongeaient dans les siens, elle avait l' impression que toute son intimité, toute les choses qu' elle cachait et qu' elle avaient faites étaient mise à nu. Elle sentait que la femme les lui arrachés, les lui volés, elle avait mal et peur, cette personne si proche l' a terrifié, elle n'osait plus prononcé un son ni bougé d' un centimètre de peur de se faire tuer. Elle n' arrivait pas non plus à quitter son regards si omniprésent qui lui glaçai le sang. Sa peur toujours aussi puissante depuis qu' elle était ici, lui empêcha de bouger, elle croyait mourir à chaque secondes qui passait. C' est alors qu' un miracle apparu, tel venu des cieux sa prière avait était écouté, sa geôlière recula pour la scruter.

« Tu n' aurais pas dû me défie!!! Cria Belzébuth, et sa prière disparu soudain.»

Elle lui sauta dessus et pris sa tête entre ses mains. Elle tira sa langue de toute ses forces pour que la plus grandes partie sorte. Elle leva sa hache le plus haut possible, puis trancha brusquement sa langue, comme s' il s' agissait seulement d' un morceau de bois un peu trop grand et encombrant. Lorsque sa langue toucha le sol elle remuait encore, et, plongeait dans une flaque de sang qui ne finissait de s' agrandir, Coralie émettait des sons que l' on déchiffra comme des pleurs. Mais chaque fois que des sons sortaient de sa bouche le filet de sang giclait de plus en plus sur chaque partie du corps de sa geôlière qui n' arrêtait pas de rigoler. Ce spectacle l' amusait beaucoup mais elle ne pouvait pas encore la tuer même si l' envie lui broyait le ventre. Alors recouverte de son sang, Belzébuth essaya de lui recoudre se qui lui restait de sa langue, mais Coralie n' en pouvait plus, elle voulait que tout cela cesse, elle voulait tuer sa geôlière. Ne pouvant pas s' échapper ni usé de sa seul main qui lui restait, elle ne pensa alors qu' à une chose ; se tuer. Cela serait plus simple et toute ses douleurs s' arrêterai enfin. Tout cela cessera. Alors, derrière ses soubresauts de douleurs, elle se calma et décidé, elle attendit que sa persécutrice arrive avec l' aiguille pour la recoudre. Coralie était écœuré, elle ne comprenait pas pourquoi on pouvait faire ce genre de chose, comment on pouvait aimé ça. Au fond d'elle, Coralie espérait que la police arrive, mais, elle n' avait plus d'espoir. Après quelques heures enfermé dans ce sous-sol elle avait perdu toute notion du temps et ne savait pas que dans six jours, un mois se sera écoulé. Elle pensait que cela durée depuis une éternité. Elle mangeait et buvait, mais ne savait pas si c'était son petit déjeuner, son repas, son dîner, ou encore si c'était en pleine nuit ou en pleine après-midi. Elle était perdue,déboussolée et après toutes ses horreurs, elle ne pouvait plus attendre quelques minutes de plus avant de mourir. Si elle devait mourir elle se jura que se sera fait par elle et par personne d' autre, ni par la folle qui l' avait enfermé ici ni par la police ou personne d'autre. Elle mourra d' elle même.


La perteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant