Retour à la vraie vie

Chapitre 6: Rejet

Quelques jours après que je me sois mise en couple avec Oli, son grand frère vient me rendre visite. Il ne faut pas oublier que c'est mon ami et que je serais débile de pas lui parler. Il sonne à la porte et je vais ouvrir mais, quelque chose me saute aux yeux. Il est stresser et à les joues rouge.

"-Ça va Flo ?"

"-Oui t'inquiète pas, j'ai juste un chien qui m'a courser." Dit-il en souriant alors que j'éclate de rire.

Il aura toujours des merdes lui c'est pas possible. Je le laisse entrer, après avoir calmer mon fou rire, et le regarde attentivement. Il m'avait tellement manquée lui aussi. Je souri en le regardant dans les yeux avant de le prendre dans mes bras. Il me serrât contre lui en me caressant doucement les cheveux. Pour moi, c'est mon grand frère de cœur et sa changera pas. Il me protège comme si j'étais de sa famille et sa je m'en souviens. Un jour, des gars me faisait chier au conservatoire et Flo été venu m'aider. Même si il ne sais pas se battre, il a une bonne réparti et nous protège Oli et moi comme sa.

"-Amélia ?"

"-Oui ?"

"-Tu sais se qu'il a Olivio ? Il paraît plus heureux que d'habitude et je sais que c'est pas normal." Dit-il en se détachant de moi et en me regardant dans les yeux.

Je me figea. Est-ce que je doit lui dire la vérité ? Non Amélia, le connaissant, il va nous charrier pendant longtemps. Je réfléchis rapidement avant de lui dire.

"-Il est sûrement très heureux de me retrouver... Sa fais cinq ans qu'on c'est pas vus et je sais qu'on a besoin l'un de l'autre pour rendre notre vie plus heureuse." Dis-je sans réfléchir à se que je vient de dire.

Florian me regarda sans rien dire avant de sourire tendrement.

"-J'ai compris votre petit jeu ma belle... Oli ne peut rien me cacher et même si il me l'a pas dit, j'ai compris." Dit-il en semblant être heureux.

Je rougis avant de détourner le regard. Je savais qu'il allait le savoir facilement mais je ne pensais pas si tôt. Il me prit le visage entre ses mains avant de prendre une inspiration.

"-Olivio n'a jamais été si heureux... Comme tu le sais, c'est une personne négative mais quand tu es la, tout change. Sa deviens une autre personne, un Olivio plus joyeux et plus gai. Si tu ne serais pas revenue, il aurait sombré mais il a eu espoir qu'un jour tu revienne et se jour là aurait été le plus beau pour lui. C'est arrivé, maintenant, prend soin de lui s'il te plaît... Je veux pas le voir malheureux." Dit-il d'un ton sérieux et doux à la fois.

"-Je te le promet Flo, je ferai toujours en sorte qu'il aille bien." Dis-je en lui souriant.

Il me sourit avant de me prendre dans ses bras. Il a vraiment pas changé lui non plus, ils sont restés les mêmes gamins qui rêvent dans leur chambre. J'aurais tellement aimée nous voire grandir ensemble mais, impossible. Je sens ma poche vibrer alors je sors mon téléphone et regarde qui m'appelle. Je me figea, c'est mon père. Je n'ai pas envie de lui parler mais, je décroche quand même.

"-Allô Amélia ?"

"-Tu veux quoi ?" Dis-je sèchement.

"-Je sais que tu m'en veux encore mais c'est du passé putain... Grandie un peu !"

"-Mais tu te rend pas compte ?! Bon bref... Tu voulais quoi ?"

"-Que tu reste à Toulouse avec ta tante... Ta mère, ta sœur et moi en n'avons marre de ton immaturité."

Je raccroche. Sa me sert à rien de lui parler d'avantage. Des larmes de rage et de déception se mettent à coulées sur mes joues pendant que Flo me regarde, sans savoir comment réagir.

"-Je veux plus jamais les revoir Florian... Ils ont changés." Dis-je en pleurant.

Il me sert contre lui en me chuchotant des mots rassurants. Quand j'ai déménagée à Paris, je ne pensais pas que ma famille allait autant changer, dans le mauvais sens du terme.

"-Qu'est-ce qu'il a dit ton père ?" Me demandât-il d'une voix douce.

"-Il... Il veux que je reste à Toulouse... Ils disent que e suis trop immature alors que c'est eux ! Ils m'abandonnent tous Florian..." Dis-je entre deux sanglots.

Je les aimes quand même mais je les déteste aussi. Si ils veulent plus me voir, leur vœu sera exaucé et tant pis si ils me demandent de revenir.