Chapitre 21: Peur

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Je me réveille en première et décide de regarder le message que j'ai reçue hier. Je soupir en voyant que c'est ma mère qui m'a répondue.

"De maman: Je m'en fou je veux que tu reviennes à la maison, j'en ai marre de la folie de ta sœur. J'envoie ton père te chercher si tu me réponds pas dans les deux heures qui viennent. 😡"

Je jette mon téléphone de l'autre côté de la pièce, se qui réveille Olivio en sursaut. Il regarde mon portable, éclater contre le mur, avant de me regarder, sans comprendre. Je soupir en le regardant.

"-Ma mère me saoule... J'en peux plus... Je veux plus lui parler... Plus la voir... Elle va me rendre folle..."Dis-je sur un ton plutôt calme.

"-Je te comprends mon cœur, c'est normal que tu ne veille plus la voir... T'as famille est ici, on est ta famille." Dit-il en me souriant tendrement.

Je souri en me mettant en boule contre lui avant de rougir. J'avais oubliée qu'on était nus mais au final, sa ne me dérange pas. C'est agréable de sentir sa peau contre la mienne, sans qu'aucuns tissus nous sépare. Il me sert contre lui en me caressant le dos et en m'embrassant la joue à plusieurs reprises.

"-Tu sais que tu donne beaucoup trop d'amour des fois." Dis-je en lui souriant.

"-Parce que je sais que t'en a besoin ma vampire." Dit-il en me souriant après m'avoir embrasser.

Je souri bêtement pendant qu'il me sert contre lui en me caressant les cheveux. J'ai pas envie de me lever, je suis tellement bien dans ses bras, sa présence me rassure. Malheureusement, il fallu bien que se moment s'arrête, Flo entre dans la chambre sans toquer avant de rire. Je rougi en remontant la couverture sur moi alors qu'Oli lui balance un coussin.

"-Alors c'était sa les bruits d'hier ?" Dit Flo en riant.

"-Tu fais chier frérot... Casse toi." Dit Oli, un peu énervé.

Florian sorti de la chambre, en riant comme un con, avant que je ne regarde Olivio, les joues en feux. Il soupir en me regardant dans les yeux avec un petit sourire.

"-Il est chiant mais je peux pas lui en vouloir." Dit-il en souriant.

"-Chiant et gênant..." Dis-je en ayant les joues un peu moins rouge.

Il rigole en me regardant avant de m'embrasser la joues. Il relève la tête et m'embrasse en collant nos corps l'un à l'autre. On se sépare en se regardant dans les yeux avec amour.

"-Amélia, elle t'a envoyée quoi ta mère ?" Demanda Olivio soudainement.

Mon cœur ratas, mes yeux s'humidifies et je réalise se qu'il va m'arriver. Sans même pouvoir parler, je fondis en larmes dans les bras d'Oli, qui essaye de me rassurer tant bien que mal. Je me blotti et m'accroche à lui en bégayant entre deux sanglots.

"-Mo... Mon père va... Va venir me... Me chercher... Dans... Dans deux... Deux heures... Je veux pas y retourner... J'ai peur..." Dis-je en redoublant mes pleurs.

Il me sera contre lui en me chuchotant des mots doux et rassurant mais mes pleurs ne font qu'augmenter. Je veux pas les quitter à nouveau, je veux pas revenir à Paris. J'ai peur là-bas, peur du lycée, peur des élèves, peur de tout. Je n'ai que des mauvais souvenirs, j'en retiens que du mal.

"-Calme toi mon cœur, personne ne nous séparera. Même pas des parents qui, préfère se soucier d'eux même que de leur fille aînée. Ils ne pourront jamais nous séparer si on leur montre que tu est plus heureuse ici qu'à Paris. Et puis, c'est eux qui sont en tort, il t'abandonne le mois précédent et ils veulent te récupérer après. Même ta tante qui n'a jamais eu d'enfant sais mieux s'occuper de toi que tes propres parents. Je te dis une dernière fois, tu resteras avec nous, qu'ils le veillent ou non." Dit-il d'un ton doux et déterminer à la fois en séchant mes larmes et en me souriant tendrement.

On se lève et s'habille rapidement avant que l'on entende sonner à la porte. Quelqu'un ouvre et j'entends la voix énerver de mon père me crier de descendre. J'ai peur.

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