A

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A comme Après.

Il y a avait toujours un après. Et c'était toujours compliqué, les après. Thalia ne les aimait pas vraiment. Elle hésitait, elle cherchait ses mots mais ils restaient cachés au fond de son esprit, ils ne voulaient pas se laisser attraper et être éjectés dans l'air un peu trop frais d'une chambre sans chauffage.

Et Thalia avait froid. Un peu. En même temps, elle était nue, et les draps gisaient quelque part sur le sol.

Aglaé souriait en reprenant tranquillement son souffle. Elle était belle, ainsi. Avec ses yeux d'émeraude. Avec ses cheveux d'un joli violet. Avec son corps dévoilé et vulnérable.

Puis Aglaé tourna la tête vers Thalia.

Il n'y avait que deux après possibles.

L'après philosophique, quand de grandes phrases et de honteuses confessions s'échappaient dans un silence apaisant.

Et l'après un peu salaud, où l'on se rhabillait, où l'on partait avec un dernier au revoir, sans un seul regard en arrière.

-Ça te dit un Mario Kart ?


Il y avait l'après philosophique, avec les grandes phrases, les honteuses confessions et le silence apaisant.

Il y avait l'après un peu salaud, avec le départ, le dernier au revoir mais sans le regard en arrière.

Et il y avait l'Après que Thalia choisit, celui où elle jouait avec Aglaé à Mario Kart, entièrement nues dans une chambre sans chauffage.

Il y avait toujours un après. Et c'était toujours compliqués, les après. Sauf celui que Thalia était en train de vivre.

ThaliaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant