Sonnet romantique

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Dans nos yeux les présences sont lentes à mourir.
Dans nos corps les insectes nous laissent à pourrir.
De piteux souvenirs dans lesquels je m'épanche;
Vides et noirs les cieux s'éternisent sans revanche

Un soir sombre et plat qui  bourdonne dans le silence,
Cette triste idée qui continue de germer,
Qui croît et étouffe les plus belles pensées
Une douleur immense sans tes mains qui me pansent.

Dans nos vies seul l'un et l'autre pour se nourrir
Une longue blessure qui me fait souffrir
Toi qui a pris mon coeur et qui m'a rendue femme,

Toi que j'ai patiemment tenté d'oublier,
Toi qui lentement creuse et saigne mon âme,
En amour et en souffrance nous sommes liés.

ParaphernaliaWhere stories live. Discover now