Chapter V: Alors, nous sommes quoi ?

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{Alerte: Caractères sexuels entre les symboles "⚠️", peut heurter la sensibilité des plus jeunes.}






Moi: Quesque tu me caches ?
Demandais-je, lui faisant remonter la tête.

Elle: Tu avance ta lecture ?

Moi: J'ai peur de ce qui se cache dans ce carnet. J'ai peur de continuer et de le regretter, de te perdre.

Elle: De me perdre ?
S'étonne t-elle.

Moi: Nous ne sommes plus de simples amis.
Elle laisse tomber la cuillère qu'elle a en mains et monte sur mes genoux, sa jupe patineuse remonte un peu sur ses cuisses m'embrassant le bout du nez.

Elle: Alors, nous sommes quoi ?
Me demande t-elle.

Moi: Je ne sais pas.

Elle: Mais encore ?

Moi: Et bien, ma mère te considère comme sa fille. Quant à moi, j'aime t'avoir dans mon lit, donc ...
Commençais-je en passant mon pouce sur ses lèvres.

Elle: C'est assez incestueux dit comme ça.

Moi: C'est vrai mais je pense que si ma mère découvrait ce qu'on fait tous les deux elle me tuerait.
Dis-je la faisant rire.

Elle: Coucher ensemble n'est pas un crime.

Moi: Peut être pour toi mais pas pour ma mère, je ne sais pas ce que tu lui as dit mais elle tient vraiment à toi.

Elle: Kristen et de loin la femme la plus adorable que je n'ai jamais connue.
Affirme t-elle.

Moi: Tu n'es pas la seule à le dire.

Elle: Ça ne m'étonne pas, mes parents rentrent dimanche ...

Moi: Je pourrais les rencontrer ?
Demandais-je prudemment.

Elle: Pourquoi ? C'est bien la première fois qu'on me demande ça.

Moi: Curiosité.

Elle: Curiosité ? Vraiment ? À partir du moment où ils seront là, tu devras rester chez toi.

Moi: Et si je ne veux pas ?

Elle: Tu n'as pas le choix, mes parents ne sont pas du même monde que toi.

Moi: Tu me vexe.
Ironisais-je.

Elle: Je ne veux pas te vexer, mais hélas c'est le cas.
Quesque tu veux que je leur dise ? Je ne suis bonne qu'à fermer ma gueule quand ils sont à la maison, je n'ai même pas l'impression d'être leur fille.







⚠️
Moi: Tu sais aussi bien que moi que tu ne tiendras pas longtemps, tu rêveras de mes doigts et mes lèvres la nuit...
Lui dis-je, un rictus au coin des lèvres.

Elle: Je peux aussi bien me débrouiller seule.
Me répond elle, en guise de réponse, je fais glisser ma main le long de son corps, la passant entre ses seins jusqu'à la bordure de son bas.

Moi: Seule ? Avec moi dans les parages ? Ce n'est pas raisonnable.
Continuais-je en laissant ma main caresser ses cuisses sous sa jupe.

Elle: Mes doigts peuvent me suffire à me faire jouir et tu le sais.
Affirme t-elle frôlant ses lèvres aux miennes.

Moi: Les miens peuvent te faire tellement de bien ...
Lui dis-je en passant mes doigts sur sa dentelle, cherchant désespérément ses lèvres en vain.

Mill TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant