Mill TOME 2

Chapter II: Caches tes fesses.

{Alerte: Caractères sexuels entre les symboles "⚠️", peut heurter la sensibilité des plus jeunes.}

Nos corps collés l'un contre l'autre, ses mains encadrant mon visage et ses lèvres embrassant les miennes brutalement, je la plaque contre la porte de sa chambre sans la lâcher...
Ses mains glissent sur mon corps qui désormais brûle pour elle.
Son nom s'échappe de mes lèvres entre deux baisers tandis qu'elle retire mon tee-shirt.

Elle : Tais toi.
Elle me pousse sur son lit montant à califourchon au-dessus de moi.

⚠️

Sa langue glisse sur mon torse jusqu'à l'élastique de mon jogging, elle se redresse pour retirer son haut,
Mon regard scrute le moindre petit mouvement et longe son corps avec envie faisant abstraction des bleus, marques et pansements coller à sa peau.

Elle balance ses cheveux sur le côté et plonge ses lèvres dans mon cou.
Mes mains se posent sur les fesses de ma voisine et lui enlèvent son short qui était devenu plus d'aucune utilité.

Après l'avoir jeté dans un coin de la chambre, mes bras se referment autour de sa fine taille pour la sentir encore plus proche de moi.
Son souffle chaud dans mon cou est aussi saccadé que le mien, son cœur bat rapidement dû à l'adrénaline, tout comme le mien.
Sa main chaude descend vers mon jogging pour me l'enlever et la plonge dans ce dernier vêtements présent sur ma peau.
Celle-ci débute alors sa longue torture.
Mes lèvres s'emparent des siennes pour couvrir quelques gémissements menaçant de s'échapper.

Ses sous-vêtements rouges s'accordent parfaitement avec la teinte de sa peau faisant ressortir sa délicieuse poitrine à la perfection, comme s'ils m'attendaient pour que je les arraches.
Elle se redresse à nouveau et retire la dernière pièce de tissu présente sur ma peau. Ses lèvres s'écrasent violemment sur les miennes et mêlent sa langue à la mienne.

⚠️

Tout s'enchaînent rapidement : un morceau de dentelle tombé à terre, deux corps brûlants coller l'un contre l'autre, des milliers de frissons parcourent nos corps, de nombreux gémissements retentir dans cette pièce devenue maintenant notre repaire et des bouches qui se dévorent l'une et l'autre.

●

Une après l'autre, mes paupières s'ouvrent lentement laissant place à la lumière éblouissante qui traverser la pièce, ou du moins sa chambre.
J'abaisse mon regard sur la masse endormi sur mon torse.

Mes lèvres s'étirent en un rictus discret.
Jen, les cheveux en bataille, est endormie sur mon torse.
Je regarde l'heure sur le cadrant du réveil qui m'indique : quatorze heure passé..

Nous avions sûrement du s'endormir...
Je ris en repensant à ce matin et dégage quelques mèches de ses cheveux de son visage avant de caresser sa joue avec mon pouce.
Celle-ci grogne en se tortillant pour ne plus que je la dérange. Je ricane la forçant à ouvrir ces petits yeux.

Moi: Oups
Dis-je la faisant plonger son visage dans le dernier oreiller présent sur le lit. Je tourne la tête pour voir où les tonnes de coussins habituels de Jen s'étaient envoler, et je ne tarde pas à les voir éparpillées au sol avec nos vêtements.

Jen: Quel heure est-il ?
Grogne t-elle.

Moi: Quatorze heure.
Elle se tourne sur le dos avant de jeter un coup d'œil sous les draps et sourire.

Moi: Qui a t-il ?

Jen: J'ai eu un doute.
Je fronce les sourcils.

Jen: Pour ce matin.
Termine t-elle.

Moi: Tu peux en être sûre.
Elle se met au-dessus de moi, soutenant son menton avec ses mains sur mon torse.
Je ne peux m'empêcher de jeter quelques regards vers son corps toujours cacher avec un simple drap.

Jen: J'ai faim !
Dit-elle.

Moi: Heureux de le savoir...
Mais mon estomac me trahi dans un grognement bruyant.
Celle-ci hausse les sourcils l'air de me dire : "tu te fous de ma gueule ?"

●

Moi: Vous êtes sûre ?

Mom: Absolument, sois heureuse pour nous au moins !

Moi: Je le suis ! Vous en avez pour combien de temps ?

Mom: 3 jours, si tout se passe bien, prépare-toi beaucoup de choses ont changé...

Moi: Oui oui *soupir* bon passez une bonne soirée.

Mom: À toi aussi, au revoir.
Bip Bip Biiiip

Voilà comment se conclut la majorité de mes appels avec ma mère.
Pas de "tu, me manques", "bisous" ou autre petit mot.
Mon père ? Il ne prend même pas le temps de me parler, faute de disponibilités !

Moi: *soupir* Alors ?
Me demande-t-il suite à ma fabuleuse conversation téléphonique.

Moi: Ils rentrent dans trois jours...

Lui: Ça ne te fait pas plaisir de le revoir ?

Moi: Pas le moindre du monde.

Lui: Tant de gentillesse.

Moi: Tu verras par toi-même ils sont ... ennuyants.

Lui: Ennuyant ?

Moi: C'est juste des bourges froid qui ne partage rien.

Lui: Charmant...
Dit-il en imitant ce qui pourrait être ma mère.
Je me lève du canapé pour aller chercher une bouteille d'eau dans mon frigo, nous avons passé l'après-midi devant la télé rien de super palpitant à vrai dire.
Je rejoins mon canapé et me cale dans un coin recouvrant mes doigts avec les manches de mon pull, le seul "vrai" vêtement que je porte.

Lui: Jeeeeeeen.
Je tourne ma petite tête à moitié endormi vers Nate.

Moi: Hm ?

Lui: Arrête ça.
Je fronce les sourcils.
Il passe ses mains sur mon pull pour le descendre et cacher mes ... Fesses ?
C'est ça qui le perturbe ?

Moi: Tu n'es pas sérieux ?
Lui demandais-je en haussant cette fois-ci mes sourcils. Quels gars !

Lui: Quoi ?

Moi: T'es vraiment idiot...
Rigolais-je.

Lui: Et alors ?
Je remonte mes manches sur mes doigts congelés en ricanant, faisant glisser mon pull sur ma taille.
Nate s'avance face à mes jambes, sa mâchoire se contracte puis il ferme ses yeux.

Lui: Je me retiens de te prendre juste là.
Lâche t-il.

Moi: Charmant.
Il rouvre ses paupières et me fixe.

Lui: Hahahaha très drôle.
Dit il avant de plonger dans mon cou.

Moi: Je sais.

Camille L.