THE WILL

Chapitre 3

J'avais mis des vétements assez provoquant. Bah quoi ?! J'aime me faire remarquer, je vous l'ai dit.
J'avais donc mis un chemisier blanc qui était assez transparent pour que l'on puisse voir mon soutien-gorge qui était évidement noir, un slim et mes baskets blanches.

Je descendis des escaliers en vitesse et il était encore là pour mon plus grand bonheur. Il me fixa et cette fois je le voyais salivé quand il me scruta.

-Tu as enfin fini de jouer à la princesse ?! Tu n'es pas venu m'aider et tu ne dis même pas bonjour à notre invité. me dit ma mère d'un ton sévère

Je m'approche de lui avec un sourire en coin et il semblerait qu'il est enfin relever les yeux car il me regarde avec un sourire, mon sourire. Puis lorsque je m'apprêtais à lui faire la bise, j'ai senti son sourire et sa respiration contre mon cou si agréable.

Je lui fis face et il souriais bêtement comme moi je le fesais quand je venais de gagner un défi. Indescriptible était la sensation que je ressentais. Il était en train de me regarder sans lacher une seule seconde le contact visuel. Il me lançait un défi, j'en étais maintenant sûre.

-Bon assez fait connaissance, cela vous direz de rester manger à la maison M.Hosquet ? interroga ma mère

-Ce serait avec plaisir !  s'exclamat-il
Et à qui ai-je l'honneur ?

Ma mère répondis à ma place :

-Ma fille ! Will Maire, elle a le prénom de son père.

Oui, ma mère n'a pas gardé le nom de mon père. Ce que j'ai toujours désapprouvée mais elle s'en foutait. Elle m'avait dis qu'elle n'avait pas à garder son nom si il ne voulais plus de nous. Mais moi, je refuseais de changer de nom au final, elle a abandonné l'idée de me le faire changer.

-Enchanté ! dit-il

-Je vous fait visiter ? proposais-je

-Oui merci.

On monta et je lui posa directement pleins de questions :

-Qui êtes-vous ?

-Valentin Hosquet

-Que faites-vous ici ?

-Je suis son collègue de boulot. Elle m'a invité à boire un coup

-Ma mère est hôtesse d'accueil dans des hôtels luxueux. Depuis quand travailler dans l'hôtellerie est intéressant pour un petit prodige

- En fait, elle dit que nous sommes collègue mais je suis le propriétaire de l'hôtel

-Vous êtes le petit-ami de ma mère ?

-Non, mais si ça t'intèresse ?

Je recula, j'était surprise de la facilité dont laquelle il a fait preuve. J'allais répondre quand il se mit à rire.

-OH MON DIEU ! Tu aurais dû voir ta tête ! s'exclaffa-t-il

-Et qui te dit que j'aurais refusée ? répondis-je du tac au tac

Cette fois, c'est à son tour d'être surpris. Et par la même occasion c'est moi qui rigola.
Je riais si fort que ma mère cogna sur le mur pour me faire comprendre d'arrêter mais j'étais pliée en deux par terre et lui me regardais l'air bête.

-Je ne m'avoue pas vaincu si facilement ! articula-t-il avec difficulté en rigolant à son tour

Je me releva et il avait ses yeux qui brillait. Il était vraiment beau.

-Tu as fini de me fixer ? dit-il

Je repris mes esprits

-C'est pas moi qui bavait sur ma poitrine tout à l'heure non ?! retorquais-je

Il ricana

-Je vais m'amuser avec toi au moins

Il me regarda droit dans les yeux avant d'afficher un sourire sur son visage. Je commenca à rougir, ça m'arrive pas souvent mais j'ai l'impression d'être complètement nue sous son regard. En même temps ça ne m'arrive pas souvent qu'on me fixe d'aussi près et on rajoute par-dessus ça le malaise...

-Tu as quel âge ? me demanda-t-il

-17 ans et toi ?

-19. Excuse-moi si je ne m'abuse mais tu n'es pas censé être en première ?

- J'ai eu quelques difficultés d'apprentissage disons...

- T'inquiète je vais t'apprendre. Ria-t-il

Il est sincèrement en train de se moquer de moi ?

- Ah parce que le proprio de l'hôtel et en plus prof ! La blague !! Dis-je ironiquement

Puis un silence de mort submerga la pièce. Â son âge, il avait déjà un hôtel et l'entreprise de l'hôtel était très réputé donc si je résume, il doit être très talentueux.

Après la visite complète de la villa, on redescendis manger. Il ne s'était vraiment pas avouez vaincu car en plein milieu du repas, il commenca à me faire du pied. Je voulu d'abord me lever mais j'ai décidais de jouer à son jeu.

Je fis de même se qui le surpris mais je vous rappelle que j'aime jouer avec le coeur des hommes. Le repas fini, il s'en alla mais je savais que se n'étais pas fini. On se reverrait tôt ou tard et je gagnerais la bataille.