Chapitre 5

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J'étais là, sur ma chaise à me demander quand la cloche allait sonner. Mais malgré ça, je fixais les lèvres de mon professeur. Ce mec est la tentation incarnée. Lui, me regardait de temps en temps mais je suis sûre qu'il sait que je le fixe. Après une heure interminable, la sonnerie retentit me permettant enfin de faire marcher mes jambes. Je me faufile dans la foule et entend mon prénom derrière moi. Sans même me retourner, je continue avec la même allure et sort de la classe en courant.

Je ne me suis pas gêner pour laisser cet idiot. Je ne veux qu'il me dérangent dans mes études, je lui ai dit et c'est suffisant..... En faite, je sais que ce ne sera pas suffisant. Si il aime le challenge autant que moi, je le vois bien en train de tenter pendant des semaines de m'aborder.

Que dis-je ?! Des mois plutôt.
Enfin bon, mes études ont déjà été un gâcher pendant quelques années à cause de ma fâcheuse manie mais il faut que je me remette en considération, je ne suis plus la fille du coup d'un soir.
Pas que j'étais une salope mais il fallait dire que j'étais celle qui se jeter sur le canon de la soirée en premier. Bon sang mais c'est qui ce gars ? Comment ça se fait qu'il soit là ?

J'étais actuellement dans la cafétéria et sincèrement j'ai vu la dernière chose à laquelle je m'attendais. Un prof qui plus est mon prof était en train de se diriger vers ma table. Plus il s'approchait, plus je baissai ma tête. C'est bien la première fois que je suis gêné ou du moins que je le montre. J'entends déjà des chuchotements alors qu'il n'est même pas encore assis.

-Will ?

-...

-Wiiiiiiill ?

-...

Je me levai pour aller jeter mon plateau quand il me fit m'asseoir en appuyant sur mon épaule droite.

-Je me crois pas t'avoir autorisé me toucher. Dégage de là !

-Tu as bien changé dis-moi, tu étais pas agressive hier. Tu étais plus "ouverte" à la conversation non ? Me lâche a-t-il avec un regard moqueur

Je voyais rouge, de quel droit pouvait il dire ça. Je ne pouvait pas accepter de telles paroles. Je posa mon plateau sur la table à ma gauche et le gifla de toute la force qui m'était permise. J'étais sur le point de pleurer. Il venait comme une rose pour bousculer ma vie quotidienne et je n'avait rien demandé. Je partit sur le champs, sans laisser le moindre regard en arrière. Il ne méritait pas la peine. Je sortait de la cafétéria puis du lycée et décida de sécher. C'était certainement la meilleure chose à faire.

Je venais de passer la pire journée de mon existence... M'étais-je dis naïvement. A cette heure-ci, ma mère n'était certainement pas là mais je n'avait pas envie d'aller chez moi de toute façon. Le parc juste en face ferait l'affaire. Je m'assis derrière un arbre avant de tout lâcher. Mes pleures que mon stress avait gardé toute la journée et c'était à cause d'un seul léger contre-temps qui n'était pas près d'abandonner ce que j'avais commencé la dernière fois.

Certes, j'aimais jouer avec les hommes mais tout ceci restait en dehors de ma bulle ou si vous ne comprenez pas, de ma vraie vie. Les études comptent beaucoup pour moi. Je veux faire honneur à ma famille et à mon père... Si j'avais su, tout cela me donne mal au crâne. Je pense que le mieux serait un chocolat chaud et je connais un café pas loin d'ici.

Je me levai en direction du café quand j'entendis la fin des cours sonnait, il était déjà tard et j'avais passé plus de temps que se que je ne pensais à me lamenter sur mon pitoyable sort. Arrivée après 15 minutes de marche, je m'assis à la première table venue. Beaucoup de lycéens viennent après les cours ici pour se détendre et ce qui arriva était à prévoir. Il était là, à la table juste en face de moi mais sur le côté. Il ne m'avait certainement pas remarquer.

Je voulus partir mais au milieu de toutes ses personnes qui venait de s'assoir, je ne serais pas passer inaperçue et puis mon chocolat venait d'arriver. Je le regardais en buvant ma tasse et je ne pus m'empêcher de fixer la tache rouge qu'il avait à la joue. Elle avait pris des couleurs, ça c'est sûr mais je ne m'en voulais pas le moins du monde. On ne joue pas avec les gens. J'allais partir, pris mon sac mais en relevant ma tête, nous croisâmes nos regards. Je le fixais comme attacher à son regard intense remplit de regrets et de désolation. Je m'en fichais mais je ne pouvais pas arrêter de le regarder. Ses yeux, sa joue, ses cheveux, sa bouche mais il finit par tourner le regard pour payer.

Lorsqu'il se leva, il pris son manteau mais ne partit pas en ma direction mais vers une jeune femme de mon âge. J'étais sur le point de vomir et malgré le retient dont je fis preuve, je ne pus me contenir et vida mon sac. Les regards se tournèrent vers moi et attira l'attention de Valentin et sa compagne. Je ferma les yeux, souffla, essuya avec le revers de ma manche ma bouche et les ouvris avant de partir sans un mot. Ce n'était pas fini

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 06, 2018 ⏰

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