Prologue
Je m'en rappelle comme si c'était hier, ce moment où mon monde allait s'écrouler et où ma vie allait changer. Il faisait sombre et le vent faisait siffler sur les feuilles mortes qui peinait à rester accroché aux saules de la cours extérieur. Le ciel était gris et le soleil malgré ses efforts n'arrivait pas à percer le voile nuageux. Sans le soleil, le temps n'était plus et la joie était vaine. J'entendais les murs de l'école craquer. L'enthousiasme manquait à travers le décor qui s'offrait ainsi à moi par la fenêtre.
J'étais un garçon tout à fait ordinaire. J'étais originaire d'un petit village au Canada. J'avais les cheveux noirs comme nuit et les yeux bleu comme la mer. J'étais frêle mais du genre sportif. J'étais au secondaire, en cinquième.
J'étais en plein cours de science. La prof, Mme. Beauchemin , répétait sans cesse les mêmes paroles:<<Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme>>. C'est la phrase du chimiste du XVI siècle, Antoine Laurent Lavoisier, signifiant que la matière ne pouvait être créé du vide, mais pouvait être transformer. J'espérais déjà que la prof, à force de le répéter, finirait comme lui. Guillotiné sur la place centrale. Mais ne vous en faîtes pas, ce n'est que de l'humour. Certaines personnes diraient simplement que mon humour est de mauvais goût. Quand quelqu'un me dit cela, je lui répond simplement : Mieux vaut en rire que d'en mourir. À Trois places à ma gauche, se trouvait mon meilleur ami.Lui il comprenait mon humour. Il se nommait William. Lui et moi nous nous connaissions depuis l'enfance. Nos parents travaillaient ensemble dans un bureau d'une agence de voyage. Dans mon cas c'était ma mère adoptive, Cindy. Je passais la majorité de mon temps avec mon père adoptif, car ma mère passait la plupart du temps en voyage en quêtes de nouvelles aventures. Je n'ai jamais connu mes vrais parents. Cindy m'as toujours dit qu'elle m'avait trouvé au ras de sa porte avec une lettre. Comme si j'allais la croire. La seule chose qu'il me reste de mes parents c'est mon nom. Selon les dires de ma mère il était spécifié dans la lettre que ce nom m'était propre. À quoi bon me nommer si leur intention était de me laisser sur le parquet de parfaits inconnus. Malgré tout, ces parfait inconnus m'ont adopté. Au début leur premiers réflexe a été d'appeler la police locale. Ensuite une alerte a été déclaré afin que mes parents soient retrouvés. Malgré leur seul indice, mon nom de famille, ils n'ont pas retrouvés mes parents. Personnes ne les connaissait. Il semblait d'ailleurs n'avoir jamais existé, selon le département de police local.
La cloche sonna et les élèves montèrent leur chaise sur leur pupitre. Je pris mes cartables et me dirigea vers la porte. À l'extérieur, William m'attendait. Je lui fis la blague de la guillotine et de la prof. Lui et moi, on n'avait pas peur de rire avec ce genre d'humour. Ensuite nous nous sommes diriger vers chez moi. Nous rentrions toujours ensemble car il habitait sur le même chemin. Je le raccompagnais chez lui et puis je faisais le reste du trajet seul.
Je suis arrivé devant ma maison, j'essuya mes souliers sur le tapis extérieur. Ma maison n'était pas gigantesque. Elle n'était pas un château et ne se rapprocherais même pas du plus petit des manoirs, mais c'était douillet, confortable et du plus loin que je me rappelais j'y avais toujours vécu. (à continuer)
Chapitre 1
Le lendemain, un Samedi, mon cadran sonne laissant entendre <<How you remind me >> de Nickleback. Un classique que tout être vivant devrait connaître disais souvent mon père. J'ouvre mes yeux. L'ambiance était calme et lumineuse dans ma chambre, le regard du chanteur de Nirvana, Kurt Cobain, me fixait du poster sur mon mur. J'étais encore à moitié endormi. J'avais le regard nébuleux. Au bout d'un moment à contempler le vide je me suis levé. J'ai monté l'escalier pour arriver au rez-de-chaussée. Mon père était assis à la table avec une tasse de café qu'il sirotait d'un air perplexe. Son teint était blême. On aurait dit qu'il avait peur de quelque chose. J'ai avancé vers la cuisine. En me voyant, on dirait dit qu'il eu un frisson d'effroi.
-Est-ce que ça va, lui ai-je demander
-Tout à fait, quelque chose te dit le contraire?
Non, simplement que tu à l'air tout blême
Il sembla réfléchir. Il me regarda et dit.
-Hier soir il s'est passé quelque chose à ton école.
-Mais de quoi tu parles, lui ai-je répondu
-Ta prof est décédé lors d'un accident. Hier ils l'ont retrouvé la tête tranchée par la trancheuse à feuille dans l'établissement scolaire. Les policiers enquêtent encore sur ce fait croyant qu'il pourrait s'agir d'un meurtre. Un prof qui passait dans les environs aurait témoigné avoir entendu un cri suivi d'un claquement, le claquement d'une fenêtre.
Je n'en croyais pas mes oreilles, ce pourrait -il que... Non, à ce moment je préférais ne pas y penser. J'ai essayé d'avoir l'air triste afin que mon père ne me trouve pas étrange. Ça ne me vient pas naturellement d'être triste à la mort d'une personne. Après tout, tout le monde meurt un jour.
Chapitre 2