Parti 4

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Salam

Je dormais quand la porte de ma chambre s'ouvre sur ma tante Nafi, l'épouse de mon père. Elle était encore plus belle que dans mes souvenirs en grand boubou bazin bleu ciel, son foulard de tête et un grand foulard les sénégalais connais moussor . Elle entre comme si elle allait en guerre

Elle: Hey iow diougual, lèves toi, il faut qu'on parle... Nabou diougual ame nagnou wakh mane ak iow

Je me lève du lit et la regarde choqué, elle vit à Saint-Louis pour être plus proche de sa mère malade ainsi que le plus jeune de mes grands frères qui vit là-bas, il est dans les forces de l'ordre

Elle: han mane ma diomi mane Fall, je suis très choquer genre Moussa ose te faire ça, je suis pas ta mère mais je sais ce que tu es capable de faire ou pas mala yarr Nabou boulko fater, après la mort de ta mère je t'ai pris sous mon aile, j'ai fais de toi la fille que j'ai toujours voulu avoir avec ton père et que je n'es pas eu la chance de l'avoir, Nabou mane sa yaye là tu dois tout me dire. Une mère doit toujours être là pour ses enfants. Si je suis pas venue plus tôt c'est parce que l'état de santé de ma mère a encore chuté mais alhamdulilah cava maintenant

Moi:...

Elle me demande de pas parler juste l'écouter

Elle: je suis venu uniquement pour toi, Absa dh khana dafma fater la yakhar, ah ça peut être que ça elle a oublié que personne j'ai bien dis personne se moque de moi encore moins de mes enfants de mon vivant. Moussa s'est un traite mais sa mère est plus mauvaise que lui. pourtant dh quand ils n'avaient rien c'est ici qu'ils mangeaient à leur faim. On les laissaient manqués de rien et maintenant qu'ils ont réussit, ils nous mettent un couteau dans le dos... Waher door fayou.. Je te laisse deux mois c'est même trop un mois rek et tu auras ce que tout les jeunes filles de la cité veulent. Moi Nafi Fall je sais tout ce qui se passe dans le quartier mais je dis rien guisgua dinala outal goor boubakh bou gnem Di weur. Dinala defal mariage bou gnem di diow

Moi: mais maman faut pas te fatiguée Moussa n'était juste pas fait pour moi j'ai bien compris ça

Elle: yagui deug liguay wakh, tu t'entends parler hein, l'affaire n'est plus entre Moussa et toi mais entre les femmes de la cité et moi. Les bruits sont venus à moi jusqu'à Saint-Louis tu te rends compte de Dakar jusqu'à Saint-Louis. Je dormais même plus, elles disent tous que c'est moi qui ne t'as pas bien élevé, que t'es un dévergondée, hiiiiii mane diourouma thiagua dh, setalal sama der sa derou papa, sa derou mame, sa der mais aussi sa derou yay djissa allahira. On est des personnes dignes nous, je veux juste le drap taché de sang nak, wologua sa bop hein dis moi juste ta bien confiance en toi

Moi: oui maman

Elle: lolou rek la beugone deug c'est tout ce que je voulais et veux entendre, guisgua iow do kougnouy torokhal. Je vais partir nak doguay amatoul je vais te trouvé un homme digne. Te gua dioukh nak va faire du sport ou te promener un peu (elle marque un temps de réflexion) pourquoi pas aller s'entraîner dans une salle de sport t'as un corps magnifique faut l'entretenir ma chérie, regarde y'a une nouvelle salle près de L'hôtel du Virage tu sais..

Moi: oui je sais maman..

Elle: c'est calme et puis y'a de beau gosse et riche en plus

Moi: ayy yaye

Elle: guisgua il faut savoir profiter de la vie dh boulma todial, mane mbarane takhoul gua bone, l'habille ne fait  pas le moine lala wakh.

Puis elle s'en va, je me mets à rire, elle est  toujours dans l'excès. Ma tante est du genre peul peul dieguou niagn, le genre de femme qui n'a peur de rien et que tout le monde respecte dans la cite mais dès qu'elle tourne le dos on se met à parler d'elle.
C'est une wolof, descendante de la lignée princière de cayor elle a l'habitude de dire, très belle teint noir très propre.

Nabou : Ma Vie Agitée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant