Avengers malgré elle

Chapitre 18: Baba Yaga

Baba Yaga

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Je suis assise dans un fauteuil au centre du salon de la maison à pattes de poule de l'une des plus puissantes sorcières du monde, Baba Yaga.

_ Si je comprends bien, tu penses que les cavaliers des ombres se sont, par Dieu seul sait quel malheur, libéré de leurs tombeaux et qu'ils ont réussi à faire sortir les Arihemes de la Fosse sans les médaillons de Michel, Freyja, Hestia et toi, essaie de comprendre la vieille sorcière. Tu te rends bien compte que l'Apocalypse est en marche? Mais que fait le Paradis dans cette histoire?
_ Je ne sais même pas s'ils sont au courant, j'annonce en passant la main sur mon visage. Mais même s'ils savaient, ils ne diraient rien. Je me dois de les prévenir...
_ Tu te rends bien compte que tu t'apprête à faire la chose la plus stupide de la création pour des gens qui veulent te tuer depuis que tu est gamine? Pourquoi, s'énerve la vieille pie.
_ En vers et contre tout, ils restent ma famille, annonçais je. Puis ce n'est que le prolongement d'une guerre qui dure depuis des millénaires et qui continuera pendant des siècles encore. Je veux combattre mais pour cela j'ai besoin de temps et surtout d'une armé, de gens qui veulent combattre à mes côtés.
_ Si tu as besoin d'une vieille pie râleuse, je serais ravie de t'aider, m'annonce Baba Yaga. Tu sais que les grands sorciers et mages sont d'accord avec toi, le règne d'or des anges et des dieux doit cesser s'ils continuent à ne pas se soucier des autres. Malgré son mauvais caractère, Merlin sera avec toi, tout comme Viviane ou d'autres sorcière et mages.
_ Ce n'est pas facile, déclarait je. Tout n'est pas tout blanc ou tout noir. Certes les anges sont des connards qui ne font rien pour nous mais ils restent parfois les derniers remparts face à des êtres très dangereux. 

_ Tu as conscience que tu es dans une impasse, dans tout les cas, tu es le pont centrale de toute cette histoire, m'annonce Baba Yaga. 

_ Je sais, je sais, je répond à la vieille sorcière. Mais personne ne veut bouger son cul, alors c'est à moi de le faire, mémé si je sais que sur ce coup là je risque ma peau et bien plus. Je sais que ce que je m'apprête à faire est la chose la plus stupide de la création, mais je veux que tu commence à réunir tout les mages et sorciers que nous connaissant. 
_ Sache que je serais toujours avec toi, Ketza, me dit la vieille pie. Mais ce que tu t'apprête à faire c'est du suicide, les anges vont te tuer...
_ C'est pourquoi j'ai besoin de toi, Baba Yaga, déclarais je. Je veux te demander la chose la plus dangereuse de la création, je veux te confier le médaillon de la fausse mais aussi et surtout ma chevalière...
_ Je ne peux pas accepter, c'est de la folie, me coupe la vieille sorcière. Tu sais comme moi que tu vas mourir sans ta chevalière... Tu seras à la merci des anges et de tout ceux qui veulent se venger de toi, tu ne leur servira plus à rien.
_ C'est pour ça que je ne peux pas aller au Paradis avec, je répond. Ma chevalière est l'une des choses les plus puissantes de la création alors elle ne doit, en aucuns cas, se trouver au Paradis ou elle pourrait tomber entre de mauvaises mains. De plus, s'il m'arrive quelque choses Merlin et Viviane sauront quoi faire, retrouve les je t'en supplie, c'est l'avenir de l'univers qui se joue...
_ Qu'entend-je là, me demande Baba Yaga. Serais-ce les suppliques d'un enfant apeurée ou l'appel d'une reine à sa plus fidèle sorcière? N'oublie pas qui tu es et d'ou tu viens petite ange. Je trouverais Merlin et Viviane, je monterais aussi ton armée mais souviens toi que tu n'est pas la petite fille que tes "frères" voient mais une guerrière et surtout une reine prête à tout pour son royaume et ses peuples. Sache que nous, tes fidèles, te seront loyale jusqu'à notre dernier souffle, en tans de paix comme en temps de guerre, dans la pauvreté ou dans la richesse, mais surtout pour toujours et à jamais. 

Je retire ma chevalière de moi doigt ainsi que le médaillon de la fausse de la doublure de ma veste puis y donne à la vieille sorcière. Je lui fait un dernier signe de la tête, je déteste les séances de larmes et d'adieux, de toutes façon je suis immortelle. Je sors de la maison à patte de poule de Baba Yaga. Une fois sortie de bayou, je me dirige vers les rues de la Nouvelle-Orléans puis sort mon téléphone, compose un numéro et pose l'objet contre mon oreille.

[Conversation téléphonique]

_ Diana bordel de merde tu es ou, hurle mon frère. Tu as consciences que Loki est quelqu'un de dangereux et que tu ne peux pas rester seule avec lui sans notre surveillance, tu es vraiment inconsciente! Tout le monde se fait un sang d'encre, on a cru qu'il t'avais kidnappé pour ensuite que tu lui serve de monnaie d'échange contre sa liberté. 

_ Moi aussi, je suis heureuse de savoir que tu vas bien Tony, déclarais je sur un ton arrogant pour masquer mon angoisse. Je croyais que tu me connaissais mieux mon frère, que tu aurais enfin compris que je suis bien plus puissante qu'un Asgardien et même que plus de la moitié des êtres de la création. Je n'oublie pas qui je suis et d'ou je viens, et je reste fidèle au ceux qui ont fait de moi ce que je suis.

_ Diana, qu'est ce qui se passe, me demande mon frère paniqué. Je sais que tu as une idée en tête..

_ Je m'apprête à faire la chose la plus stupide de tout la création, j'annonce. Mais je le dois c'est mon devoir, même s'ils me détestent ils restent ma famille et je reste, envers et contre tout, l'une des leurs.

Je sens une présence derrière moi mais je continue.
_ Raconte l'histoire de l'ange noir pour que la Terre ne m'oublie pas. Dit aux autres que je les aimes et je fais ça pour vous et aussi pour l'Univers... Vit ta vie, sois heureux et ne me cherche pas, je sais c'est cruel mais c'est la loi des dieux. Le destin a fait que je me retrouve ici aujourd'hui, je ne veux pas que ma décision te fasse souffrir alors je ne t'en voudrais pas si tu m'oublie. Je sais, c'est égoïste mais malgré tout, je reste Ketza, la loyauté et je reste donc loyale à ceux qui ont fait de moi ce que je suis... Adieu mon frère, je t'aime... 

Je jette mon téléphone au sol, l'écrase et me retourne vers une mort certaine...