Chapitre 28: Une chevalière magique

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Je suis assise sur la table de la cuisine, un sac au pieds, je vois Keran arriver, je lui lance son T-shirt puis il me fixe.

_ Keran, je suis désolé mais je dois partir, j'annonce après un silence trop lourd. 
_ Alors tu m'abandonne Ketza, répond Keran en colère. Mais avant je veux quelque chose qui est à moi.

Keran me plaque contre le mur en passant sa lame contre mon cou avant d'ajouter:
_ Je veux ma chevalière, je sais que c'est toi qui l'a.
_ Non, je n'ai pas ta chevalière Keran, lui répondis-je en le poussant. T'es sut que tu ne l'a pas.

Je passe mes mains sur mon visage, merde, je suis dans la merde, s'il n'a pas sa chevalière c'est qu'elle est toujours à l'endroit auquel je l'ai mise il y a des siècles. Si elle tombe entre dans de mauvaises mains, le monde est perdu et là, même toute l'artillerie du Paradis ne protégera pas le ciel de ce qui arrivera.
_ Je l'ai laissé dans le temple, je hurle. Tu devais la protéger, c'étais la raison de cette malédiction, c'était la prophétie, je devais trahir mon clan pour sauver ma famille. Keran, ce que devait protéger le temple ce n'était pas toi, mais la chevalière.
_ Alors pourquoi tu nous as tous enfermé dedans, me crie Keran. Jusqu'à preuve du contraire, lorsque l'on veux protéger quelque chose, on ne le laisse pas sans défense.
_ Mais tu le fais exprès ou tu es juste totalement stupide, je lui répond. La protection, c'est toi, j'avais créer le sort pour que vous puissiez vous réveiller si quelqu'un tentai de s'emparer de votre attribut, en l'occurrence ta chevalière. 
_ Attends quoi, hrule Keran. Pourquoi tu ne me l'as pas dis plus tôt!
_ Donc tais toi, prépare toi, on s'en va, je le coupe. On va récupérer tes conneries. 

Cela fait des heures que je marche en pleine Sibérie, je suis littéralement en train de mourir de froid. Mes pieds sont gelés, mes mains sont glacées et mes lèvres bleutés, je tremble de tout mon corps alors je décide d'utiliser la magie pour réguler la température de mon corps. Je vois enfin au loin un grand bâtiment de pierre un peu détruit, je m'avance et m'accroupie devant un pentagramme au sol. Je sors de ma poche une graine, de l'huile et un peu de sable, je vais prendre de la neige que je fais fondre,  je pose chacun des objets sur chaque point du pentacle. Je fais brûler l'huile, germer la graine et fait couler mon sang sur le dernier point du symbole, que les éléments sois en place.
_ Par l'eau, la terre, le feu, l'air et l'esprit, j'invoque. Par l'eau, la terre, le feu, l'air et l'esprit, par l'eau, la terre, le feu, l'air et l'esprit. Par l'eau, la terre, le feu, l'air et l'esprit...

Le feu s'agrandit, l'eau se rassemble en une seule goutte, la graine se transforme en petite plante, le sable s'élève dans l'air et mon sang s'étends sur le pentagramme. Je me concentre puis pose ma main sur le dessin et me retrouve, avec Keran, dans le temple. Je me dirige vers vers le cercueil du cavalier de la colère, puis passe mes doigts sur la fresque gravé dessus, quand soudain, je me rends compte qu'il y a un problème.
_ On a un problème, Keran, je lui annonce paniquée. Ta chevalière, elle n'est plus là!
_ Attends quoi, me hurle Keran. Tu m'avais dis qu'elle était en sécurité!!!
_ C'est le cas, je lui répond sans m'énerver. Je l'avais protégé d'un puissant sortilège mais quelque chose, ou plutôt quelqu'un, a réussi à le lever. La personne qui a fait ça est quelqu'un de très puissant car c'est un sort très ancien que j'ai utilisé qui demande une dose très grande d'énergie céleste et une immense maîtrise de la magie. C'est sans doute un des sorciers immortel, ou alors un dieu mais si c'est ça, alors notre guerre est loin d'être finit, et ne fait même que commencer.

Avengers malgré elleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant