Avengers malgré elle

Chapitre 22 : Tel le phénix, je renais de mes cendres

Zahira, la sorcière psychopathe avec un coiffeur en prison

--------------------------------------------------------------------------------------------

Je ne ressens plus rien, il n'y a rien à part le froid, la douleur et l'humidité, j'ignore depuis combien de temps je suis là. Les anges m'ont emprisonnés ici après mon procès, pour me punir des crimes que j'aurais fait, mais au moins je suis née dans la poussière mais je pars comme une reine, la dernière chose que j'ai fait, c'est planter mes yeux dans ceux de Raphael et lui déclarer "Ceci n'est que le commencement, mon frère, tu crois avoir gagné mais tu n'as fait que placer tes pions et me dévoiler ton jeu, mais tu sera échec et maths avant même que tu t'en rende compte. Tu auras beau m'enchaîner, le phénix renaît toujours de ses cendres."

Je sens tout ce qui se passe autour de moi, j'ai froid, j'ai mal, je suis perdue, l'humidité coule du ma peau, les bruits de l'eau qui tombe sur le sol et sur mon cercueil, le froid s'empare de mon corps et me souffle dans le cou et je sens les battements de mon cœur de ralentir à chaque instant. Je ferme les yeux puis je me retrouve dans une grande prairie verdoyante avec toutes sortes de fleurs, l'endroit ou j'allais quand je voulais me rassurer avant. Je suis assise dans l'herbe à fixer les papillons faire la course pendant que je songe à la manière dont je me vengerais du Paradis et de l'affront que j'ai enduré. Quand soudain, quelqu'un s'assoie à coté de moi, je l'ignore, je ne veux parler avec personne, c'est dans ces moment que je regrette de ne pas avoir lancée un sort d'invisibilité. 

_ Je ne dirais pas que j'avais raison, mais j'avais raison, m'annonce le nouvel arrivant. C'est la chose la plus stupide que tu n'as jamais fait de tout ta vie et je peux te dire que je m'y connais mais que là, honnêtement, je te pensais plus intelligente que ça. Tu as conscience que tout le monde te cherche et pas que ton frère, les cavaliers de l'Apocalypse te cherchent, les mercenaires de Chaos et les cavaliers des ombres aussi. Je me suis fait agressé un nombre incalculable de fois depuis que tu as disparu et je peux te dire que c'est beaucoup. Mais quelqu'un a attiré mon attention...

_ Tu sais, j'ai connu un nombre incalculable de gens et je me suis fait énormément d'ennemis, j'annonce. Alors je doute que je m'en souvienne.

_ J'en suis pas si sur, si je te dis une sorcière psychopathe immortelle qui doit avoir un coiffeur en prison, je répond mon interlocuteur. Ecoute, cette femme, elle est super vieille surement autant que Baba Yaga et toi, de plus elle fait partie des Fersen, tu sais la très ancienne famille de sorciers tous tué lors de la Genèse? De plus, elle faisait partie des Varoks, tu te souviens de cette confrérie de sorcières? Je n'ai pas besoin de t'expliquer que s'ils te cherchent, tu es dans une merde colossale!

Je me lève et fait face au nouvel arrivant, qui n'est autre que Oliver, quand soudain, tout tremble, ce n'est jamais bon signe alors je plante mon regard dans celui de mon ami et déclare:

_ Ecoute moi bien Oliver, je la connais, c'est quelqu'un d'extrêmement dangereux et imprévisible, ne te met pas en travers de son chemin. Mon corps originels est peu à peu en train de s'endormir, je ne veux pas que tu me cherche, sinon tu vas te faire tuer, tu m'entends, de toutes façons tu as une guerre à mener! Regroupe les sorciers, forme une armée et lutte contre tout ceux qui veulent s'en prendre à la Terre et aux humains, demande de l'aide aux Avengers, ils t'aideront. Défend l'espoir, lutte pour notre idéal et jure moi que tu donneras ta vie pour sauver ceux qui ont besoin de toi, maintenant va-t-en et vole petit moineau. 

Oliver me fait un signe de la tête et disparaît, je regarde mon monde d'écrouler quand je vois une ombre blanche qui se téléporte puis qui vient coller sa main contre mon front ce qui me rpovoque une douleur immense. 

Je vois ma vie défilée devant moi, de ma création à aujourd'hui tout mais en vitesse accéléré, mon insurrection contre le ciel, lorsque j'ai trahis tout ceux qui croyais en moi pour le Paradis puis quand il m'a trahis.

" Le déchu sauvera le déchu, 

Ils détruiront ceux en quoi il ont cru,

Quand à l'aile brisée,

L'espoir, il pourra signifié, 

Les chassés devront faire alliance

Mais des ailés, leur avenir ou leur décadence

Se jouera dans les mains du cœur pur

Mais ce combat remontera de vieilles blessures.

Entre l'amour et la raison, que leur cœurs vont choisir,

Dans cette guerre sans pardon, son âme va-t-elle fléchir?

Le premier verset est arrivé,

Alea jacta est, le sort en est jeté."