La Jeune Aïcha (fin)

l'innocente

La jeune commença à courir mais malheureusement ils l'avaient eu.
L'un d'eux : hé jeune fille ,où cours tu comme ça ?
Aïcha : ESPÈCE DE VOYOUS. QUE ME VOULEZ VOUS? POURQUOI ME SUIVEZ VOUS?
Gars 1 :on veut te voir souffrir.
Aïcha: celui qui me fera souffrir, sa grand mère n'est pas encore née
Gars 2: tu fais la meuf. On va te régler en deux secondes.
Ils commencèrent à tabasser la jeune fille qui criait fort mais personne n'est venu à son secours. Les garçons le frappaient sans pitié. Aïcha était dans un état pitoyable, ses habits étaient déchirés et elle saignait. La jeune était gravement blessée. Soudain, un homme âgé à peu près vers les cinquantaine d'années vint à son secours.
L'homme : arrêtez , vous n'avez pas honte de faire ça à une fille. Vous êtes des gens sans pudeur. Lève toi mon enfant. Les garçons coururent. L'homme aida Aïcha à se relever mais elle était tellement faible qu'elle ne pouvait même pas marcher. L'homme la ramena chez elle.
Arrivés à la maison, ils trouvèrent la grand mère assise  dans le couloir à attendre Aïcha.
La grand mère : oh mon dieu. Que t'est il arrivé ?
Aïcha :
L'homme: des gars l'ont frappé.
La grand mère : ils t'ont frappé sans aucune raison. Mais c'est de ma faute. Je n'aurai pas dû t'envoyer à une heure pareille. Viens je vais te préparer une potion.
L'homme : bon , je vais devoir vous laisser seul. Prend soin de toi ma fille et méfie toi de ces gars.
Racky dormait toujours. La grand mère alla préparer la potion et revint avec une petite calebasse à la main.
La grand mère : attend , je vais te masser avec la potion contenant du karité (le karité est trés important et utile aux yeux des africains) que j'ai préparé pour toi.
La grand mère commença à la masser.
Aïcha : Aÿ ! Ça fait mal.
La jeune parlait d'une voix un peu cassée.
La grand mère : désolé. C'est fait maintenant va te changer et repose toi bien. Demain , si dieu le veut on ira chez modou ,le chef de village et ce problème sera réglé. Ils verront de quel bois je me chauffe.
Elles se couchèrent.

Au réveil , Aïcha ne s'était pas levée par contre racky , elle , s'était levée.
Racky: que se passe t-il. Aïcha ne s'est pas levée c'est bizarre ça.
Elle arracha la couverture de son amie , commença à la taper.
Aïcha : arrête , tu me fais mal.
Aïcha pleura et son amie , étant inquiète et curieuse, alla dans la case de la grand mère.
Racky: mammy , que se passe t il avec Aïcha. Elle a mal partout.
Grand mère : ah c'est vrai , hier quand , j'ai demandé à Aïcha d'aller m'acheter du lait caillé. Elle est partie et s'est fait tapée par des vauriens.
Racky : mince. C'est ignoble ça. Ils l'ont fait mal.
Grand mère : je vais voir le chef de village dès que j'aurai terminé de faire les tâches ménagères.
Racky : faire les tâches ménagères ?
Je suis là moi je vais le faire.
Grand mère : donc je vais préparer du lait bien chaud pour Aïcha.
Racky s'occupa des travaux ménagères et la grand mère prépara le lait tandis que Aïcha , elle, dormait toujours. Quelques heures plus tard, Aïcha se leva , marcha lentement pour aller vers sa grand mère et son amie qui étaient entrain de préparer le repas.
Grand mère : t'as bu ton lait ?
Aïcha : oui
Grand mère : pourquoi tu t'es levée?Allez retourne dans ta case.
Racky : pauvre fille ! Ils voulaient te tuer. T'as vraiment eu de la chance.
Aïcha : je ne les épargnerai pas.
La grand mère : tu les reconnais?
Aïcha : oui. Mais c'est la première fois que je les vois.
La grand mère : donc le chef de village doit convoquer tous les villageois et tu diras c'est qui.
Ils prirent leur repas et se dirigèrent chez la maison de modou (le chef du village ) qui envoya le griot pour convoquer les villageois tout de suite. Voilà qui est fait maintenant tout les hommes du village sont présent.
Aïcha : ils ne sont pas venus.
Modou: tous les villageois sont là, il ne reste que mes fils et je suis sûr que ce n'est pas eux. Soudain les 6 fils de modou arrivèrent.
Aïcha : bandes de débiles. Monsieur modou c'est eux 5 mais....mais Amadou n'en fait pas parti.
Modou: ce sont mes fils. HEY EST CE VOUS ?
Ses fils:....................
Amadou: oui papa c'est eux. Hier je les ai entendu dire des trucs louches.
Les cinq frères commencèrent à jeter des regards noir sur Amadou.
La grand mère : maintenant quelle est leur punition.
Modou: bon je suis le chef de ce village, je l'ai légué de mes ancêtres et ils ont toujours été juste envers les villageois alors moi aussi je dois l'être. Donc chers villageois mes cinq fils seront privés d'aller à l'école pendant deux semaines, ils devront travailler dans les champs jour et nuit et ils auront droit qu'à un seul droit par jour.
La grand mère, Racky et Aïcha furent heureuses. Elles rentrèrent à la maison vers 22h. Le dîné était déjà prit , elles s'étaient couchées vers minuit. Tout à coup le téléphone d'Aïcha sonna et le numéro était inconnu. Elle décrocha mais s'était la voix d'une fille.
Inconnue: coucou ma chère Aïcha, j'espère que t'as bien compris la leçon.
Aïcha : allô. allô. Mais elle a raccroché.
Au réveil après avoir pris le petit déjeuner, Racky leur annonça qu'elle avait reçu un appel de son oncle qui lui disait qu'il viendrait le prendre ce soir et la ramener.
Aïcha : mais tu peux pas rester encore quelques jours.
Racky: Aïcha , tu sais bien que les cours reprennent demain.
Aïcha : tu as raison, même ici les cours reprennent demain. Donc je vais t'aider à ranger tes bagages.
Il était environ 5h et Racky était déjà prête. Son oncle est arrivé.
L'oncle : mes salutations.
Elles sortirent de la case.
Racky : oncle comment vas tu ?
L'oncle : je vais bien. Aïcha, grand mère comment allez vous ?
Grand mère : nous allons bien. Viens, entre.
L'oncle : non , je suis vraiment désolé mais je dois vite retourner avant qu'il ne fasse nuit. Racky où sont tes bagages? T'es prête ?
Racky : oui voici mon sac.
L'oncle : allons y donc .
Aïcha : mon amie tu vas nous manquer. On t'aime beaucoup.
Racky: moi aussi je vous aime trop et vous allez gravement me manquer. Prend soin de toi et de mammy.
Aïcha : t'inquiète pas.
Grand mère : bon voyage ma fille.
L'oncle : bon on y va.
Ils montèrent dans la voiture et son oncle démarra.