La soirée d'inauguration

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Je redescend quatre à quatre les marches de la tour Ferrari, le Paddock est calme, la plupart des personne y travaillant ne sont pas encore arrivé, il est encore tôt, le début de la saison est dans quinze jours, ce soir c'est la soirée d'inauguration des monoplaces Ferrari, cela veut dire qu'il sera présent, je n'ai pas envie de le revoir mais je n'ai malheureusement pas le choix, je vais devoir travailler avec lui pendant une année entière, comment mon père a t-il pu? Je n'en reviens pas, il était là, il a vu comment j'ai souffert il y a six ans. 

Nous sommes en fin de journée, je suis en plein jet lag je n'ai pas dormi depuis vingt quatre heures, mais je suis étonnement en forme, je rejoins un endroit un peu plus au calme pour me détendre, c'est une habitude qui m'ai resté, quand ça n'allait pas, quand mes parents se disputaient, quand la pression était trop grande, c'est ici que je me réfugié, sur un circuit, je me pose au milieu du circuit, je m'assoies pour réfléchir. 

Je suis assise depuis un moment, j'ai en face de moi, un beau coucher de soleil, le ciel est magnifique, mes pensées vagabondent, j'ai du mal à me calmer. 

- De retour au bercail, me dit une voix dans mon dos. 

Je souris, je reconnaitrais cet accent entre milles, je me lève et me retourne vers lui.

- Lewis! 

- Hey Léna, comment vas-tu? Me demande t-il.

On s'enlace tout les deux. 

- Depuis quand tu arrives quinze jours avant un grand prix, je lui demande. 

- Depuis quand je te retrouve au milieu d'un circuit? Me réponds t-il en souriant. 

- Ok tu as gagné. 

- Tu es superbe, me dit-il en me regardant des pieds à la tête.

- Tu es pas mal non plus, je lui dit. 

On s'assoit tous les deux sur le bitume. 

- Alors pourquoi tu es revenue, je te rappelle tes dernières paroles, votre monde de merde s'en est fini pour moi, jamais je remettrai un pied sur un circuit de formule 1.

Il reprend mes propres mots, j'en reviens pas qu'il s'en souvienne. 

- C'est vrai que j'avais dis ça, je souris. Mon père m'a décroché un job que je peux pas refuser. 

- Ah, je vois, pas chez Mercedes je suppose, me demande t-il avec un sourire.

- Non j'aurais préféré, je lui avoue. 

- Il consiste en quoi ce job. 

- Attachée de presse. 

- Ok, ça l'air pas mal, tu es pas partie faire des études de journalisme. 

- Si, tu as une sacrée mémoire. 

- Pour être pilote il le faut.

- Ah oui c'est vrai j'oublie mon père en a jamais eu en ce qui concerne sa famille. 

- Tu as encore beaucoup de rancœur en toi. 

- C'est pas peu dire mais je n'ai plus envie de parler de mon père. Cette année c'est la tienne, maintenant que Roseberg est parti. 

- Je l'espère, me répond t-il pensif. 

- J'ai appris par la presse people ton divorce avec Nicole, je suis vraiment désolé, vous faisiez un très beau couple. 

L'amour au prochain virage // Sébastian Vettel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant