Chapitre 1 : Barrière brisée

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Son cri perçant fit effondrer les barrières que j'avais érigées. Je me réveillai, dégouté que la sonnerie de la fin des cours retentissent. J'avais encore besoin de dormir un peu mais le temps m’a rattrapé. Je levai la tête de mon coussin constitué de mes bras posé sur la table. En face de moi, tout au bout de la salle de classe, se tenait debout mon prof de math qui était en train de donner les devoirs. Il partit ouvrir la porte et nous autorisa à sortir de classe. À ce moment-là, ma classe constituée de 27 élèves se leva en faisant plus ou moins du bruit avec les tables, les chaises et les bavardages. Je me trouvais dans le couloir à côté de Jérôme, appelé plus souvent Jéjé que par son vrai prénom. Il était brun avec les cheveux longs et avait les yeux verts. C'est cheveux étaient attachés, et quand ils étaient comme cela, ça veut dire que quelque chose l'énervé. On arriver dans l’escalier quand il commença à me parler avec le bruit des autres élèves qui crié à la joie :
- Tu t'es encore endormie en math.
- J'étais trop fatigué, j'ai mal dormi cette nuit. Il faut bien que je me repose, non, disais-je. 
- Oui mais bon, je te rappelle que nous somme en troisième et que les maths est une matière qui fait partie du brevet. Tu n'as aucun droit de t'endormir dans cette matière !
- Et ! Je te dis que je suis trop fatigué de plus, le prof s'en fou, il n’arrête pas de dire que ce n’est pas lui qui va passer le brevet, lui il l'a déjà et blablabla, tu connais le refrain à la fin. 
- Oui, ok ! T'as de la chance d'être un génie en math mais un jour tu te feras caller. 
- Oui mais ce jour n'est pas encore arrivé et d'ici là, je recommencerai à travailler. 
- Ouais, ouais. En plus, pourquoi tu dors mal en ce moment ?
- J’n’arrête pas de vous le dire mais vous ne me croyez jamais. Je n’arrête pas de voir des fantômes. Hier, j'ai même vue un vampire tuait une personne. C'est flippant quand même !
- T'es complètement tarée mon pauvre Greg...
- Vous dites ça mais je ne suis pas fou, je sais ce que je vois... 
On arriver au portail du collège, on le dépassa, se disait à demain et on prit des routes opposés.

Cela faisait bien 10 minutes que je me trouvais dans la même route. Pour rentrer plus vite chez moi, je décidai de prendre des ruelles sombres mais qui faisait office de raccourci. Je m'aventurai dans la première en vue, marchai un très long chemin quand j'entendis un bruit venir d'un autre passage. J'essayai de regardais le chemin qui était trop sombre pour mes yeux quand un gigantesque loup en sortit. Je me reculai mais je tombais par terre au contact du mur qui n’était pas loin. Je regardai le loup qui m'observer aussi en s'approchant de moi avec la gueule ouverte, laissant apparaître ses énormes crocs. Ça cible était moi, je le savais mais je restai figeai sur le sol. J'essayai de reprendre le contrôle de mon corps qui était tout tremblant quand je sentis sous mes mains un mélange de sable et de gravier. Je pris le mélange dans mes mains et le jeta sur les yeux de la bête. Je me levai très vivement et m'enfonçai en courant dans le labyrinthe de ruelles. Par chance, mon sac était léger ce qui fit qu'il me ralentissait pas. J'entendais le loup qui me suivait très bruyamment dans les ruelles. Je pris au moins 5 chemin différent quand j'arrivai sur une impasse. Je me retournai vers la sortie que je vis le loup qui était arrivé encore plus furieux que tout à l'heure. Je pris une barre en fer qui se trouvait par terre et je me préparai à frapper. Il n'y avait plus d'autre issu mais ce combat était en vain, j'allais nourrir aujourd'hui mais au moins, je me serai défendue. Mon ennemi me regardait depuis un moment puis d'un coup me sauta déçu. A ce moment-là, son corps fut figeait dans les airs et commença à disparaître morceau par morceau. Au bout de quelques minutes, le gigantesque loup avait disparu. J'aperçus au bout de la sortie une silhouette noire qui disparut aussitôt. Je lâchai mon arme, choqué par ce qui venait de se passer devant mes yeux. Je restai figer un bon moment que je décidai de regarder l'heure sur mon portable. Il était 17 heures et mes parents allaient crier si je ne rentrais pas maintenant. Je repris le contrôle de mes jambes toutes tremblantes et je rentrai chez moi mais cette fois, à l'affût du moindre bruit pour m'enfuir.

L'exorcisteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant