Chapitre 2 : Départ prématuré

155 12 9
                                    

La lumière du soleil agressait mes yeux. J'étais enfin sorti de ce labyrinthe de ruelles sombres. Je m'arrêtais à la sortie de la ruelle pour récupérer mon souffle, j'avais dû au moins courir dix fois pour fausses alertes; c'était seulement des rats et des chats qui faisaient beaucoup de bruit avec les cartons qui se trouvaient dans certaines impasses, des bruits de gouttes qui tombaient des tuyaux complètement délabrés, des murs qui craquelaient sur les nombreux graffitis qui avaient été fait dessus et les nombreuses flaques de boues sur lesquelles je me prenais les pieds et me donnais l'impression qu'on me prenait le pied. Je regardais le paysage que je connaissais bien mais qui était changeant de ce que je voyais tout à l'heure. Il y avait une grande route principale, autour de cette route, il s'y trouvait des maisons toutes identiques, du jardin jusqu'à l'architecture de l'habitation. Toutes se trouvaient autour de cette route principale en regardant son opposée, en face de la route. Je me trouvais dans le trottoir de gauche, derrière moi, il se trouvait la pente menant au centre-ville d'où je venais de sortir et en face, le bout de la ville. Je traversai la rue et me dirigeai vers la troisième habitation, je traversai le jardin constitué de plusieurs types de fleurs (pâquerettes, roses, violettes...). Je montai sur les escaliers de l'entrée. Je me retrouvais en face de la porte d'entrée de chez moi, je fouillis dans mon sac et y trouvais mes clés. J'ouvrai la porte de chez moi quand j'entendis ma mère courir vers l'entrée. Elle débouchait des escaliers qui se trouvaient juste devant moi. Elle était assez vieille mais aucune ride n’apparaissait sur son visage. Elle avait les cheveux très court et noir. Elle me regardait furieuse. Je ne faisais rien de peur de l'offenser mais elle prit quand même la parole :

- Grégory, où étais-tu ?

- Je reviens du collège.

- Tu te rends compte qu'il est quand même 18 heures et que tu...

Elle ne finit pas ça phrase. Elle se contenta de me regarder avec des grands yeux ébahis comme si j'avais fait quelque chose de miraculeux. Elle reprit la parole cette fois en bégayant :

- Que t’est-il arrivé sur ta pommette droite ?

Je touchai ma pommette droite et vu qu'il y avait du sang. Ma main se mit à trembler, une seule question résonnait dans ma tête "Mais quand ? Quand est-ce qu'il a réussi à me toucher ?" Je n'avais absolument rien senti jusqu'à maintenant. Ma mère s'approcha de moi sans que je le remarquai, s'abaissa et me remonta le pantalon du côté droit. Me genou était complètement ensanglanté, tellement ensanglanté que le sang avait coulé tout le long de ma jambe. Ma mère cria tout d'un coup Tristan le nom de mon père. Celui-ci à la simple vue de mon corps de très loin compris la catastrophe de ma mère et alla chercher la boîte de premiers secours. Le temps qu'il aille la chercher, ma mère me pris les mains et les tournèrent de manière à voir la paume. Mes mains était complètement écorché, elle lâchait des gouttes de sang toutes les deux secondes à peu près. Elle me regarda et me posa une question :

- Que s’est-il passé ?

- Rien.

- Il ne sait pas passer rien sinon comment explique tu les blessures que tu as ?

- J'en sais rien maman.

Mon père arriva enfin avec la boite de premiers secours. Je lui pris des mains, courra jusqu’aux escaliers et m'enfermai dans ma chambre. Je pris au moins deux heures pour nettoyer toutes mes blessures, les désinfectés et mettre les pansements. Je sortis à l'heure du dîner, j'arrivai dans la salle à manger. Ma mère me demanda si j’allais bien. Je lui répondu à l'affirmative et je m'assis à ma place sur la table. Mon père me servi de la salade et il y eu un grand silence à table pendant presque dix minutes quand ma mère rompu le silence :

- Comme tu sais, demain sera tes avant-dernières vacances avant celles d'été et nous avons vues, moi et ton père qu'il y avait un baisse lors de ce deuxième trimestre donc nous avons décidé quelque chose à propos de toi.

- Et qu'est-ce que vous avez décidé ?

- Tu ne viendras pas en vacance avec nous durant ces deux semaines.

- Quoi ?! Mais je vais faire quoi moi du coup ?!

- On t’a inscrit dans un institut pour que tu travailles et que tu n’échoue pas ton brevet.

- D'accord.

- Bon, ils viendront te chercher ici demain.

- C'est eux qui viennent me chercher ?

- Oui.

La fin du repas se termina dans le silence. Je sortis de table, lavai ce que j'avais utilisé comme vaisselle, je retournai dans ma chambre et je tombais comme une masse sur mon lit. Mes rêves les plus farfelues prirent rapidement le contrôle de mon esprit.

Je me réveillai à 6 heures 30 et me dirigeai vers la salle de bain pour y faire ma toilette. À la fin de cette tâche quotidienne, je me regardai dans la glace. Mais cheveux brun était en pagaille et j’observais surtout mes yeux vairons : gris pour l'œil droit, vert émeraude pour l'œil gauche. Je sortis de la salle de bain, pris mes affaires de cours et je sortis de chez moi en enlevant mes pansements de mains. En arrivant au collège, j'eus voulus me diriger sur l'arbre au centre de la cours où se trouvaient mes amis assis sur l'un des bancs qui entouraient l'arbre mais je m'abstins de la faire. Je passais mon temps toute la journée à éviter tous contacts avec mes amis. Au moment de la sonnerie de la fin des cours, je pris mes affaires et partais en courant du collège pour éviter toute rencontre avec un de mes camarades. Quand je me trouvai enfin à dix mètres du collège, je criai victoire. J'avais épargné mes oreilles à la phrase "C'est Greg le taré qui arrive". Je marchai tranquillement dans la ville quand une petite limousine s'arrêta devant moi là où je devais traverser la rue. Un homme sortit du côté conducteur et viens m'ouvris la porte de derrière. J'eus un moment d'hésitation quand je posai la question au conducteur :

- Euh, c'est pour moi ?

- Oui monsieur. C'est l'institut qui m'envoie vous cherchez.

-Ah, d'accord. Mais mes parents ne sont pas au courant que vous êtes venus me chercher et je n’ai même pas préparé mes affaires.

- Vos affaires sont à l'intérieur du coffre monsieur et vos parents ont étaient tenus au courant de ce léger décalage d'horaire.

J'eus un moment d'hésitation et je me décidai à rentrer dans le véhicule. Le conducteur ferma la porte derrière moi, il reprit sa place et m'emmena là où je devais allais. À ce moment précis, je ne le savais pas encore mais c'était le début de longues péripéties qui allaient commencer pour moi.

L'exorcisteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant