Chapitre 3 : L'institut "Les mains du créateur"

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Cela faisait bien 10 minutes qu'on avait quitté la ville. Je me trouvais dans la banquette arrière, seul. Devant il y avait le conducteur en train de conduire. Seul un mur avec un grillage au milieu laissant apparaître l'avant du véhicule nous séparait. Je regardais le paysage d'un regard vide, sans qu'une once d'idée passe dans ma tête. Nous avions quitté le paysage de campagne laissé tout autour de ma "petite" ville natale pour l'immense forêt environnante. Je connaissais cette forêt par cœur, je passais la large partie de ma petite enfance à traînais avec Jérôme et nos parents. Mais cette forêt semblait différente. Malgré le fait qu'elle était avant, elle semblait de plus en plus luxuriante plus en s'enfonçait dans cette forêt. Les arbres étaient plus haut qu'à l'entrée de la forêt, de nouvelles plantes apparaissaient alors qui ne fleurissaient jamais dans ce coin, les plantes et les feuillages était de plus en plus environnant, il n'existait plus de route où on se trouvait mais nous étions tout de même en train de rouler sur de la terre. Je compris très vite ce qui se passait ; nous avions quitté la route principale. Comment j'avais pu ne pas remarquer ce changement de route ? Je voulus interpeler le conducteur quand le véhicule s'arrêta. Le conducteur sortit et il venait m'ouvrir la porte en me disant : « Nous sommes arrivé ». Je sortis du véhicule où j'étais confortablement installé en prenant mon sac noir. L'endroit était trop sombre pour que j'y puisse voir quelque chose. Je décidai donc de m'avancer un peu pour avoir de la lumière. Quand j'eus atteint le coin lumineux, j'eus fus en face de moi une vision fantastique : un magnifique château. La pierre qui constituait tout le château était d'un marron oranger dans les zones d'ombres et était de la couleur d'un coucher de soleil dans les zones lumineuses. On pouvait voir que plusieurs piliers soutenaient chaque étage de la bâtisse. Quatre piliers principaux gigantesques tenaient quant à eux tout le château. Entre les différents piliers apparaissait plusieurs grands vitraux pour éclairer l'intérieur du bâtiment.

Au bout d'une minute d'observation, je posai une question sans même me retourner : "C'est bien ici l'institut ?" Aucune réponse ne sortit. Je décidai donc de me retourner et quand je me retournai, il y avait plus de véhicule, plus rien. Il y avait seulement deux animaux : un chat et un chien. Le chat était un chat sibérien tout blanc avec les yeux bleus. Celui-ci couru vers moi, il fit un bond quand il fut arrivé à quelque mètre de moi et il atterrit sur mon épaule sur lequel il s'assit confortablement. Le chien était un husky noir et blanc. Celui-ci était vairon : son œil droit était bleu et le gauche, marron noisette. Celui-ci viens marchant vers moi et s'assit à côté de là où je me situais. J'en conclus très vite que ça devait être des animaux errant et décidai donc de les prendre avec moi. Je regardai une dernière fois le château qui semblait être crée avec la forêt tellement que ces deux choses s'accordaient à merveilles. Je me dirigeai devant l'immense porte en bois avec des symboles en or. Je restai figeai quelques seconde devant la porte et me disais dans ma tête « Quand faut y aller, faut y aller ». Je poussai donc la porte de mes deux mains et rentrai dans la bâtisse. Une fois à l'intérieur, je fus impressionné : un immense jardin fleurissait. Plusieurs types s'y trouvaient et même, si je ne me trompe pas, il y avait des espèces inconnues. Ceci formé comme un arc-en-ciel au milieu d'une pièce qui semblait ne pas avoir de limite. Au bout d'un moment, j'entendis une porte s'ouvrir sur ma gauche, je vis alors un homme de petite taille avec une longue barbe rousse pour ça taille, un casque et une salopette avec seulement une bretelle attaché, il tenait aussi avec une de ces mains un pioche qu'il avait posé sur son épaule pour la soutenir. Celui-ci courrait à travers toute la salle et entra dans une pièce à droite. Il ressorti au bout de quelques secondes. Il courrait avec la même ardeur que tout à l'heure. Il tomba à mi-chemin, juste devant moi. Il se releva rapidement en lançant un juron et reparti dans l'endroit d'où il venait sans même prêter attention à moi. J'analysais ce que je venais de voir et je compris très vite ; après ce que je venais de voir entre hier et qui étaient anormal, je fis la conclusion que ce n'était rien d'autre qu'un nain : il en avait toutes les caractéristiques. Je voulus crié quand une voix d'homme ayant gardé des intonations enfantine quand il montait dans les aiguës me parla juste à côté de mon oreille droite : « Ne crie surtout pas. ». Je me tournai ma tête vers la droite quand je vis le chat assis sur mon épaule me regarder. Je posai alors une question en bégayant beaucoup :

L'exorcisteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant